DCCXLIII
Lettres de rémission données en faveur de Jean Rousseau, vieillard de quatre-vingt-dix ans, et de Jean Rousseau1 son fils, prisonniers du chapitre de Notre-Dame de Chartres, pour enfreinte d' « asseurement» au préjudice de Perrot de Beauce. Jean Rousseau le fils, qui ignorait cet « asseurement » passé entre son père et ledit de Beauce, parce que, quand il avait eu lieu, cinq ans auparavant, il était « demourant en lointain païs, hors de Chartres, c'est assavoir en la ville de Poitiers, où il a depuis demouré continuelment par l'espace de II ans entiers et plus », voulant venger son père et sa mère de mauvais traitements qu'ils avaient eu à endurer de la part dudit Perrot de Beauce, avait corrigé ce dernier à coups de bâton. Paris, juillet 1390.
- B AN JJ. 139, n° 17, fol. 26
- a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 24, p. 14