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DCCXLIII

Lettres de rémission données en faveur de Jean Rousseau, vieillard de quatre-vingt-dix ans, et de Jean Rousseau1 son fils, prisonniers du chapitre de Notre-Dame de Chartres, pour enfreinte d' « asseurement» au préjudice de Perrot de Beauce. Jean Rousseau le fils, qui ignorait cet « asseurement » passé entre son père et ledit de Beauce, parce que, quand il avait eu lieu, cinq ans auparavant, il était « demourant en lointain païs, hors de Chartres, c'est assavoir en la ville de Poitiers, où il a depuis demouré continuelment par l'espace de II ans entiers et plus », voulant venger son père et sa mère de mauvais traitements qu'ils avaient eu à endurer de la part dudit Perrot de Beauce, avait corrigé ce dernier à coups de bâton. Paris, juillet 1390.

  • B AN JJ. 139, n° 17, fol. 26
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 24, p. 14
D'après a.


1 Dans une note du précédent volume (p. 272), relative à Renaud de Vivonne, sr de Thors, il est question d'un arbitrage confié à celui-ci par Jean Rousseau et Marie Favereau, procédant au Parlement contre Jean Marchand, l'an 1388. Ces deux personnages et quelques homonymes que nous rencontrerons ci-dessous ne paraissent avoir rien de commun avec une noble famille Rousseau établie en Poitou, entre Lusignan et Montreuil-Bonnin, et dont un membre vivant à la fin du XIVe siècle et dans les premières années du XVe, portait aussi le prénom de Jean et était seigneur de la Boulinière (anc. Bonynière) et de la Bergerie. (Arch. nat., P. 1144, fol. 20 v° et 27.)