1 Un grand nombre de
documents recueillis sur Pierre Boschet nous permettent de le suivre
pendant cinquante ans de sa carrière. Il est qualifié bachelier en lois
dans l'acte du 6 juin 1361, par lequel Louis, vicomte de Thouars, remit
l'administration de ses biens entre les mains de sa femme et de sa fille
(vol. précédent, p. 318, 320). Fuyant la domination anglaise, qui fut
particulièrement fatale à sa famille, comme on le voit ici, il vint à
Paris exercer la profession d'avocat au Parlement, titre qu'il prend
encore dans les lettres de mai 1370 publiés ci-dessus (p. 63). Dès le
mois de novembre de cette même année, il fut reçu conseiller clerc au
Parlement, et le 29 avril 1389 il devint président de cette cour, à la
place de Jean de Montagu, décédé, office qu'il occupa jusqu'à sa mort
arrivée le 4 février 1411. Dans l'intervalle, il fut chargé par les rois
Charles V et Charles VI de différentes missions, où il fut à même de
déployer ses talents de jurisconsulte et de diplomate.
Par lettres
datées de Senlis, le 26 juin 1374, il fut envoyé en qualité de
réformateur général dans les pays, cités et diocèses de Sens, Nevers,
Troyes, Auxerre et Autun, pour examiner la gestion des officiers royaux
qui s'étaient entremis du fait des aides et autres. (L. Delisle,
Mandements de Charles V, p. 545.) A cette époque, il
n'avait pas encore terminé ses études juridiques et pris ses grades, et
ce n'est que vers 1382 qu'il s'adjuge le titre de docteur, ès lois et en
décret. Au commencement de 1390, Pierre Boschet fut envoyé hâtivement à
Dijon, on ne dit point pour quelle négociation, et par mandement du 11
février adressé aux généraux des aides, le roi lui alloua 80 francs d'or
pour ses frais de voyage. (Bibl. nat., Cabinet des titres, pièces
originales.)
La famille Boschet paraît originaire du diocèse de
Luçon, du moins elle y possédait des biens importants. De Jean Boschet,
habitant de Poitiers, on ne connaît guère que l'acte de dévouement à la
cause française qui lui coûta la vie. On trouve bien dans les archives
municipales de Poitiers un bail de la terre d'Amberre passé par la
municipalité au profit d'un Jean Bouchet en 1345 ; mais on ne saurait
affirmer que ce soit le même personnage. Non content de se faire
restituer les biens confisqués par les Anglais sur cet oncle, Pierre
Boschet voulut venger sa mort et poursuivit au Parlement plusieurs
bourgeois de Poitiers qui avaient coopéré à son arrestation, et entre
autres le célèbre Jean Regnault, qui était maire de cette ville
lorsqu'elle fut reprise par Du Guesclin. Le différend fut soumis d'un
commun accord à la décision arbitrale du premier président Guillaume de
Séris et de l'abbé de Saint-Maixent, le 31 janvier 1373 n. s. (Arch.
nat., X
1c 26) ; mais la sentence de ces juges nous
est inconnue. Nous avons vu ci-dessus comment Pierre Boschet s'arrangea,
le 5 décembre 1376, avec Renaud de Montléon, au sujet de la confiscation
des biens de l'Anglais Robert de Grantonne, qu'il réclamait, ainsi que
Renaud et Simon La Grappe.
A la mort de Guillaume d'Olonne, clerc et
notaire du roi, Boschet produisit des titres pour être mis en possession
d'une partie de sa succession. (Acte du 14 juillet 1377, Χ
1a 26, fol. 76 v°.) Il revendiquait aussi le manoir du
Colombier près Saint-Porchaire, comme provenant de l'héritage de son
oncle Jean (X
1a 1469, fol. 470 v°), contestation qui
se termina par un compromis, le 22 août 1382 (A
1c
45). Outre ce domaine, Boschet se fit adjuger encore, en janvier 1393,
la terre de Sainte-Gemme, saisie sur Guillaume Ancelin et sa femme (JJ.
144, n° 67). Cet acte sera publié dans notre prochain volume. Cette
terre de Sainte-Gemme avait été possédée par Jean Sanglier, chevalier,
l'un des donataires des biens de Jean Boschet, mais avec lequel Pierre
se réconcilia et entretint même des relations d'amitié. Cette
particularité sera notée ailleurs. Le 23 mai 1392, Pernelle, vicomtesse
de Thouars, en reconnaissance des services que Pierre Boschet lui avait
rendus, à elle et à ses prédécesseurs, lui concéda le droit de justice
moyenne et basse dans la paroisse de Rigné. (
Dict. des familles de
l'anc. Poitou, t. I, p. 407.) Il possédait en outre le
château du Puy-Ogier, l'hôtel du Boschet, un hôtel à
Saint-Cyr-en-Talmondois, où il aimait à se reposer des fatigues de la
vie parlementaire ; il était seigneur de la Chassée et possesseur de
quelques petites terres dépendant de la châtellenie d'Argenton, sur
lesquelles il prétendait, en opposition avec Guy d'Argenton, avoir le
droit d'ériger des fourches patibulaires (X
1a 37,
fol. 335).
« Le 22 mai 1403, après la mort de Jean de Popincourt, le
poste de premier président, qui revenait de droit à Pierre Boschet, fut
attribué à Henri de Marie, troisième président. Le Parlement estima que
son compétiteur « estoit bien aagiez et foible et maladiz », mais rendit
hommage « à ses suffisences de science, de vertus et autres graces ». Il
était effectivement de santé assez débile.... quelquefois même il ne
pouvait prendre part aux travaux de la cour.... Sur la fin de sa
carrière, son intégrité, jusqu'alors à l'abri de tout reproche, fut mise
en suspicion ; le 2 septembre 1406, Jean Gendreau s'étant permis
d'envoyer au duc de Berry un libelle diffamatoire contre le président
Boschet, avec lequel il se trouvait en procès, fut condamné par la cour
à lui faire amende honorable à genoux, sans préjudice d'une amende
pécuniaire de dix livres. Jean Gendreau ne pouvant payer l'amende, ses
biens furent saisis et adjugés à l'offensé, moyennant trente écus. Le
greffier, Nicolas de Baye, enregistra le décès de
messire Pierre
Boschet, de nacion poitevin, docteur in utroque. » M. A.
Tuetey a publié le testament de Pierre Bochet et l'a accompagné d'une
notice substantielle, à laquelle nous avons emprunte ce passage et
quelques uns des renseignements qui précèdent. (
Testaments
enregistrés au Parlement sous le règne de Charles VI, coll.
des Documents inédits, Mélanges, t. III, p. 352-361.) On voit dans ce
même volume que Pierre Boschet avait été, en 1403, l'exécuteur
testamentaire d'un de ses compatriotes, Pierre Philippeau, prieur de
Saint-Eloi de Paris, fils de Guillaume Philippeau et de Laurence
Bersuire, et neveu du fameux bénédictin Pierre Bersuire.
(
Id., p. 334.)
Le testament de Pierre Boschet porte
la date du 12 juin 1403, et il est suivi d'un codicille important du 16
janvier 1411. Ces documents sont remplis de détails intéressants sur la
famille et les biens de cet éminent personnage. Il voulut être enterré
en l'église de Saint-Fulgent en Poitou, auprès de son père, de sa mère
et de son frère aîné. Son frère Jean, mort avant lui, avait laissé trois
filles auxquelles leur oncle fit quelques legs. Le plus avantagé fut son
neveu Nicolas Boschet et les fils de celui-ci. Il leur légua le château
de Puy-Ogier, l'hôtel du Boschet, la ville et appartenances de
Sainte-Gemme, avec la haute, moyenne et basse justice, son hôtel de
Saint-Cyr-en-Talmondois, etc. Beaucoup d'autres parents sont nommés dans
ce texte précieux, où l'on rencontre en outre une quantité de
dispositions pieuses en faveur d'établissements religieux de Paris et de
Poitou.
2 Nous avons renvoyé la notice
touchant Perceval de Cologne à un autre endroit de ce volume (lettres du
15 décembre 1372, relatives aux mêmes personnes et aux mêmes faits).
Quant à Guichard d'Angle, il a été question de lui dans le volume
précédent, p. 258 note, et dans celui-ci, p. 90 note.
3 Le sire de Mauze
était alors Renaud Chenin, qui avait épousé Jeanne, la seconde fille de
Guichard d'Angle, laquelle se remaria en secondes noces à Antoine de
Rochechouart, seigneur de Mortemart, dont elle était veuve en 1390. Elle
fit son testament en 1492. (Beauchet-Filleau,
Dict. des familles
du Poitou, t. I, p. 66.) Renaud et Gauvain étaient fils de
Guillaume Chenin, seigneur de Mauzé, qui vivait encore le 13 octobre
1361, comme le prouvent des lettres de Jean Chandos de cette date.
(
Mém. de la Soc des antiquaires de l'Ouest, année 1855,
p. 105.) Renaud fit sa soumission au duc de Berry, après la prise de
Poitiers et avant le 20 septembre 1372. Ce prince lui donna en
récompense, par lettres datées de Saint-Jean-d'Angély ce jour-là, une
partie des biens confisqués sur son beau-père en Poitou, Saintonge et
Angoumois, lettres qui seront publiées ci-dessous avec la confirmation
de Charles V, en septembre 1373. Gauvain, son frère, avait épousé avant
1350 Jeanne des Glix, mal à propos nommée de Saint-Gelais par M.
Beauchet-Filleau ; cette dame possédait un hébergement à Mazeuil. (E. de
Fouchier,
La baronnie de Mirebeau, p. 213.) Il était aussi
seigneur d'Augé du chef de sa femme et vivait encore en 1395. On trouve
dans les registres du Parlement un procès entre Gauvain Chenin,
chevalier, Héliot Châteignier, Jean et Thibaut Béchillon, et Jean Labbé,
d'une part, contre Hugues de Cologne, chevalier, tuteur de son neveu
Jacques Chenin, seigneur de la Jarrie, d'autre. La première mention s'en
trouve à la date du 15 mai 1375 (X
2a 8, fol. 405
v°). Le 17 juillet 1375, une transaction intervint entre Gauvain et
Hugues (X
1c 31), mais ne mit pas fin à l'affaire. Le
litige portait sur la tutelle que Chenin disputait à Hugues de Cologne,
et sur l'administration du château et de la terre de la Jarrie, qui
avait donné lieu entre les parties à des voies de fait. Le 5 août 1376,
la cour ordonna que rétablissement serait fait en la main du roi des
choses enlevées par ledit Gauvain dans la forteresse, au temps que lui
et ses gens y pénétrèrent de force, et des fruits et revenus de ladite
terre qu'il avait fait lever au préjudice du tuteur.(Mandement au bailli
des exemptions de mettre cet arrêt à exécution, X
1a
25, fol, 241 v°.) Enfin les parties procédèrent à un accord définitif,
le 17 mars 1377 n. s. (X
1c 34) Gauvain devint
d'ailleurs seigneur de la Jarrie, par droit d'héritage, son neveu étant
mort sans enfants avant le mois d'août 1413. Un acte du Parlement de
cette date nous fournit ce renseignement parmi beaucoup d'autres sur
plusieurs membres de la famille Chenin et sur ses alliances (X
1a 4789, fol. 511, 513).
4 Seigneur de Pouzauges (voy.
sur ce personnage le vol. précédent, p. 171 note, et 423 note). Assiégé
dans Thouars avec les autres barons poitevins, il avait fait sa
soumission après la capitulation de cette ville. Le 10 octobre 1373, le
duc de Berry lui envoya de Moutiers-les-Maufaits un messager porteur de
lettres à Tiffauges (KK. 251, fol. 129 v°). Ce château de Tiffauges
appartenait à Jeanne d'Amboise, veuve de Gaucher de Thouars, et cette
dame en avait été expulsée de force par le sire de Pouzauges, Renaud son
fils et leurs complices au nombre de vingt, nommés dans les procédures
qui eurent lieu à ce sujet et dont il a été question précédemment déjà.
L'arrêt du Parlement qui adjuge ce domaine à Jeanne d'Amboise et
condamne les prétentions de Miles de Thouars est du 10 juin 1374 (X
1a 23, fol. 422). La femme de celui-ci, Jeanne de
Chabanais, avait été mariée en premières noces avec Guillaume Maingot,
seigneur de Surgères. Elle avait de ce premier lit une fille, Jeanne de
Surgères, qui avait épousé Adhémar de Clermont, dont elle était veuve en
1377. Cette dame et son mari s'étaient engagés par acte passé, le 9
novembre 1368, sous le sceau de la cour de Saint-Maixent, à payer en
divers termes 1275 livres pour le douaire de leur mère. Adhémar de
Clermont était mort sans s'être acquitté de cette dette. Sa veuve,
poursuivie au Parlement, fut condamnée à payer cette somme et les dépens
à Miles de Thouars et à sa femme, par arrêt du 29 août 1377 (X
1a 26, fol. 199 v°).
5 Sans doute fils de Guy de la Forêt, mort avant 1343, et de
Marguerite de Bauçay (voy. le vol. précéd., p. 54 note, et p. 381 note).
Dans ce dernier endroit, il est cité à l'occasion du procès qu'il
soutint contre Catherine de Machecoul, veuve de Pierre de Craon. Nous
ajouterons ici que ce litige avait pour objet une rente promise par
celle-ci sur la terre de la Limousinière à Marguerite de Machecoul,
femme de notre Guy de la Forêt. (Assignation à comparaître au Parlement,
28 août 1378, X
1a 27, fol. 182 ; et arrêt du 21
juillet 1379, X
1a 28, fol. 210). Nous avons vu aussi
que les biens de Guy ou Guyon de la Forêt avaient été confisqués et
donnés en partie à Etienne Pasteaul, en septembre 1369. Il figure encore
comme témoin dans un acte du 2 mars 1378, publié ci-dessous.
6 Thibaut VIII, seigneur de la Grève, fils de
Thibaut VII, mort en 1355, et de N. de Machecoul. Son nom revient
fréquemment sous la plume du greffier du Parlement de Paris. De toutes
les affaires que nous avons relevées sur les registres de cette cour,
nous n'en retiendrons que deux. Dès 1373, Thibaut reprit le procès
intenté par son père à ses cousins au sujet de la terre de Chantemerle
(voy. vol. précédent, p. 91, note 3). Duchesne dit qu'un arrêt de 1377
lui adjugea la possession de ce domaine. En effet, on trouve au 18
juillet de cette année un long arrêt entre les parties ; mais il porte
seulement que la demande de Thibaut est admissible, que ses adversaires
devront déclarer s'ils reprennent le procès, présenter leurs pièces, et
surtout un accord qu'ils prétendaient être intervenu entre eux et le
père de Thibaut, et que ce dernier arguait de faux. En attendant, la
terre de Chantemerle devait être administrée au nom du roi (X
1a 26, fol. 183). Le 29 août 1379, le litige n'était
pas terminé, puisqu'à cette date la cour chargea deux conseillers, Jean
Oujart et Jean de Folleville, de procéder à une nouvelle enquête (X
1a 28, fol. 96). L'affaire la plus curieuse est
certainement celle que Thibaut eut plus tard avec ces mêmes cousins,
Louis, Géheudin et Sebran, fils de Guillaume Chabot et de Jeanne
Pouvreau. Ceux-ci l'accusaient d'avoir pillé leur terre de la Roussière,
en compagnie de Guillaume Crespin, écuyer, Pierre Hébert et Jean
Cresson. (Ajournements, commissions des 27 juin et 6 décembre 1391,
etc., Χ
2a 11, fol. 135, 136, 138, 142 ; X
2a 12, fol 127, 144, 146 v°). Aimery Janvre, témoin
en ce procès, et accusé de fausseté, était emprisonné au Châtelet le 4
février 1392. Le 10 février suivant, l'accusation portée contre Thibaut
fut déclarée fausse. Sebran et Géheudin, en conséquence, furent
condamnés à faire amende honorable, à payer une forte amende pécuniaire
et les dépens, et les faux témoins à être tournés au pilori à Paris et à
Parthenay (X
2a 11, fol. 307 v°).
7 Jean Sanglier, seigneur de Sainte-Gemme en
Poitou. En 1375, il était prisonnier à Tours, poursuivi pour certains
crimes par le bailli des Exemptions de Poitou, Touraine et Anjou, et par
Jean Bigot, chevalier. S’agissait-il de l’affaire de Mareuil, dont il
est question quelques pages plus loin, dans une note relative à ce
dernier ? Sanglier en appela au Parlement, fut amené prisonnier à Paris,
obtint son élargissement et fit élection de domicile chez Pierre
Boschet, conseiller, clerc du roi, le 20 août 1375 (X
2a 8, fol. 422), ce qui fait supposer que non seulement ils
étaient réconciliés, mais qu’il s’était établi entre eux des relations
d’amitié (voy. ci-dessus, p. 122 note). La terre de Sainte-Gemme lui
avait été apportée en mariage par sa femme Jeanne, fille de Jean de
Poilhé, Pouilhé, Poilley (le nom est écrit de ces différentes façons, Ce
dernier était mort avant le 26 novembre 1374 ; il est dit jadis seigneur
de Sainte-Gemme dans un acte de cette date. C’est un accord passé entre
Jean Sanglier et sa femme avec Pierre Mignot, touchant le retrait que
les premiers voulaient faire d’une rente de 40 setiers de froment que
ledit Jean de Pouillé avait dû vendre au second. Cette acte fut passé
devant Guillaume Goujon, garde du sceau aux contrats établi à Vouvent
pour le sire de Parthenay, et fut entériné au Parlement de Paris, le 2
avril 1375. Parmi les témoins figure Geoffroy de Pouillé (Poilhé), curé
d’Aubigny. (Arch. nat., X
1c 30.)
8 Si la date
que nous donnons à ces lettres (juillet 1372) est exacte, et elle paraît
inattaquable (voy. la note qui suit, p. 129), il est intéressant de
constater que le château de Poioux et l’abbaye de Jard furent repris sur
les Anglais, bien avant la réduction des principales villes du haut
Poitou. On trouve des renseignements sur l’incendie et la destruction
des bâtiments conventuels de Lieu-Dieu-en-Jard dans un accord du 18 août
1384, conclu entre les religieux et Isabeau d’Avaugour, précisément au
sujet de ces faits dont les moines voulaient faire remonter la
responsabilité à ladite dame, parce que parmi leurs agresseurs se
trouvaient quelques-uns de ses familiers et serviteurs. (Arch. nat.,
X
1c 49.)
9 Il n'y a point d’indication
de jour ni de mois dans le registre du Trésor des chartes. Ces mêmes
lettres ayant été enregistrées au Parlement, nous avons pu reconstituer
la date entière, où, après les mots « de nostre regne le
ixe », on lit : « ou mois de Juillet... Et
au dos des dites lettres estoit escript ce qui s'ensuit :
Lecta et
publicata in camera Parlemanti, die
xiiia
decembris anno Domini
mo ccco lxxiio et in registris
dicti Parlamenti de precepto curie registrata. Villemer. »
(Arch. nat., X
1a 23, fol. 8)