École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Noms de personnes

Noms de personnes

  • Albert le Pieux (1559 - 1621) , archiduc d'Autriche, régent des Pays-Bas, cardinal et archevêque de Tolède (1584), vice-roi du Portugal (1583-1596).

    Fils de Maximilien II. En 1598, il doit renoncer au cardinalat pour épouser l'infante Isabelle à laquelle Philippe II a donné les Pays-Bas. Battu par Maurice de Nassau à Westende en 1600, il mène avec Spinola le siège d'Anvers et signe en 1609 la trêve de Douze Ans avec les Provinces Unies.

  • Aldobrandini, don Pietro

    Lieutenant général de l'Eglise des gens de guerre, il commande les troupes levées par le pape pour l'empereur.

  • Angoulême, Charles de Valois, duc d' (1573 - 1650) , comte d'Auvergne.

    Fils naturel de Charles IX et de Marie Touchet, et dernier représentant mâle de la famille de Valois, il est recommandé à Henri III qui lui confie en 1586 le grand prieuré de France qu'il conserve jusqu'à son mariage avec Charlotte de Montmorency en 1590. En 1589 il est fait colonel général de l'infanterie et Catherine de Médicis lui lègue les comtés de Lauraguais et d'Auvergne. Henri III en mourant le recommande à son tour à Henri IV. Si dans les première années du règne, Charles de Valois paraît fidèle aux intérêts du nouveau roi et se distingue même la bataille d'Arques, il est entraîné par sa demi-sœur, la marquise de Verneuil, dans ses intrigues avec le parti espagnol contre le roi qui lui avait promis le mariage. Il est alors arrêté, conduit à la Bastille et condamné à périr sur l'échafaud en 1605, puis à l'emprisonnement perpétuel grâce aux sollications de sa soeur. Il reste onze ans à la Bastille pour n'en sortir qu'en 1616 par la volonté du maréchal d'Ancre de s'attacher un homme aussi remuant et de l'opposer au prince de Condé. Il obtient par là un commandement dans l'armée et en 1619 le duché d'Angoulême que lui avait légué sa tante morte dix ans auparavant.

  • Anhalt-Benburg, Christian II, prince de (1599 - 1656)

    Fils de Christian Ier d'Anhalt-Bernburg.

  • Anhalt-Benburg, Christian Ier, prince de (1568 - 1630)

    Créateur en 1608 de l'Union évangélique, regroupant les princes protestants. En tant que chancelier du jeune et inexpérimenté électeur palatin, Frédéric V, il contribue à l'élection de ce dernier à la couronne de Bohême en 1618 et se met à la tête de l'armée protestante et tchèque, notamment lors de la bataille de la Montagne Blanche en novembre 1620.

  • Aschhausen, Johann Gottfried Ier von (1575 - 1622) , prince-évêque de Würzbourg et Bamberg.

    S'efforcant de circonscrire le protestantisme, il s'emploie également à renouveler l'union catholique en 1607. De ce fait Bamberg et Würzbourg fournissent de considérables contingents militaires.

  • Athenes, sieur d'

    Envoyé par les trois ambassadeurs auprès de l'électeur de Mayence.

  • Bade-Durlach, Georges-Frédéric de (1573 - 1638) , margrave de Bade-Durlach.

    La maison de Bade s'est partagée en deux lignes en 1527: la ligne catholique de Baden-Baden et la ligne protestante de Baden-Durlach représentée par Georges-Frédéric. Il s'engage dans l'Union protestante et compte parmi les principaux généraux de celle-ci.

  • Baugy, Nicolas de Bar, seigneur de

    Résident français à Vienne (1606-1623).

  • Bavière, Ferdinand de (1577 - 1650) , prince-électeur et archevêque de Cologne.

    Personnage central de la Contre-Réforme dans la Westphalie, il encourage dans ces diocèses la foi catholique en soutenant notamment les jésuites et les capucins et en transposant les décisions du concile de Trente. En 1618, il se rallie à la ligue catholique. Il espère, avec l'aide de l'Espagne, protéger ses états des dangers de la guerre.

  • Bernard

    Interprète.

  • Bethlen, Gábor (1580 - 1629) , prince de Transylvanie (1613-1629).

    Ayant chassé avec l'aide des Turcs son bienfaiteur Gabriel Bathory, il se proclame prince à sa place en 1613 contre l'avis de l'empereur qui préférait un prince plus proche de Vienne que de Constantinople. En 1615, il est officiellement reconnu par l'empereur Matthias comme prince de Transylvanie en échange de l'engagement, secret de le soutenir contre les Turcs. Tandis que l'empereur est occupé avec la rébellion tchèque en 1618, il mène ses armées et fixe la capitale de la Hongrie à Presbourg en octobre 1619. Se joignant aux troupes tchèques, ils manquent de conquérir Vienne en novembre; mais menacé en Slovaquie orientale, Behtlen doit quitter l'Autriche et signe une trêve en janvier 1620 par laquelle il reçoit 13 comtés dans l'est de la Hongrie. En août 1620, la diète de Neusohl, avec le consentement des Turcs, l'élit roi de Hongrie. Il refuse la couronne, principalement pour se ménager une voie de négociation avec l'empereur.

  • Biglia, comte de

    Beau-frère du comte de Bucquoy.

  • Bocksay, István (1557 - 1606) , prince de Transylvanie (1605-1606).

    Ancien conseiller du prince Sigismond Báthory et d'abord partisan de l'alliance avec l'empereur Rodolphe II, il se retourne contre les Habsbourg devant les outrages faits aux libertés religieuses des protestants et prend la tête de la résistance transylvanienne contre la politique catholique de l'empereur. Élu prince de Transylvanie et roi de Hongrie en 1605, il refuse le titre de roi mais est reconnu par le sultan. Grâce au soutien des Turcs, il oblige les Habsbourg à signer la paix de Vienne (juin 1606) qui rétablit les privilèges constitutionnels et religieux des Hongrois, lui reconnaît le titre de prince de Transylvanie ainsi que le droit des Transylvains, d'élire, par la suite, leurs propres princes indépendants. La paix lui restitue également les propriétés dont il avait été dépossédé. Il est empoisonné peu de temps après par son chancelier.

  • Boirot

    Français accusé d'être un espion à la solde de l'empereur, il est fait prisonnier par Mansfeld en 1620 et conduit à Pilsen, Sainte-Catherine est chargé par Puisieux d'obtenir sa libération.

  • Bongars, Jacques (1546 - 1612)

    Agent diplomatique de Henri IV dans l'Empire.

  • Bouillon, Henri de La Tour d'Auvergne, duc de (1555 - 1623) , vicomte de Turenne, maréchal de France.

    Calviniste et proche de Henri IV, il hérite en 1594 de sa première femme, Charlotte de la Marck, de la principauté de Sedan et du duché de Bouillon. Il est mêlé à la conspiration de Biron au terme de laquelle ses biens sont confisqués et ne récupère ses biens qu'en 1606 après avoir imploré le pardon. Son second mariage avec Elisabeth d'Orange-Nassau fait de lui l'oncle de l'électeur palatin duquel il va s'occuper à partir de 1610.

  • Brandebourg-Ansbach, Joachim-Ernest (1583 - 1625) , margrave d'Ansbach.

    Calviniste, il soutient les Provinces Unies dans leur lutte d'indépendance contre l'Espagne. En 1608, il participe activement à la mise en place de l'Union protestante, fondée par ailleurs sur ses états dans le cloître sécularisé d'Auhausen.

  • Breuner, Seyfried Christoph, comte de (1569 - 1651)

    Nommé président de la chambre de Basse-Autriche en 1600, il est l'un des plus proches conseillers de Ferdinand II.

  • Bruneau

    Secrétaire de l'ambassadeur espagnol à Vienne.

  • Brûlart de Puisieux, Pierre (1583 - 1640) , marquis de Sillery, vicomte de Puisieux, baron du Grand-Pressigny.

    Secrétaire d'État de la guerre de 1606 à 1617, il continue la politique espagnole menée par son prédécesseur et beau-père Villeroy. Il est député comme ambassadeur en Espagne en 1612 et est l'un des principaux artisans du mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche. Il obtient la survivance de la charge de secrétaire aux Affaires Etrangères en mai 1617.

  • Buckingham, Georges Villiers, marquis de (1592 - 1628)

    Favori de Jacques Ier qui tombe complètement sous son influence, il essaie notamment de négocier un mariage entre le prince de Galles et l'infante d'Espagne.

  • Bucquoy, Charles-Bonaventure de Longueval, comte de (1571 - 1621)

    Commandant suprême des armées impériales. Chargé de la répression du soulèvement en Bohême, il inflige une sévère défaire à l'armée protestante sous les ordres de Mansfeld en juin 1619 à Zablati. Il déloge ensuite Bethlen Gabor qui avait mis le siège devant Vienne. En septembre 1620, il fait la jonction avec l'armée de la ligue catholique, commandée par Tilly et remporte avec ce dernier la bataille de la Montagne Blanche en novembre 1620.

  • Buwinckhausen, Benjamin de , baron de Walmerod.

    Ambassadeur des princes unis en Europe.

    Il a été, en février 1620, en Angleterre pour demander, sans succès, l'aide de Jacques Ier en cas d'attaque du Palatinat par l'Espagne. Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une tournée des cours d'Europe au cours de laquelle il visite également le prince d'Orange. En avril il arrive en France pour renouveler les bonnes intentions des princes unis envers le roi et remercier de l'ambassade en proposant de la seconder de tous leurs efforts. Lors de l'assemblée des princes unis à Ulm, il est leur porte-parole auprès des ambassadeurs français.

  • Báthory, Gabriel (1589 - 1613) , prince de Transylvanie (1608-1613).

    Elu prince de Transylvanie en 1608, il devient rapidement jaloux de Bethlen et l'oblige à trouver refuge chez les Turcs. Bethlen mène alors une grande armée, soutenue par les Turcs, contre lui; mais Báthory ayant réprimé de manière sanglante les révoltes de ses nobles, est assassiné.

  • Béthune, Philippe, comte de (1561 - 1649) , baron de Selles et de Charost.

    Ambassadeur en Écosse, puis en 1601 à Rome jusqu'en juin 1605 et enfin en Savoie.

  • Charles le Postume (1590 - 1624) , archiduc d'Autriche inférieure, prince-évêque de Breslau, évêque de Brixen, grand maître de l'ordre teutonique.

    Frère de l'empereur Ferdinand II et l'archiduc Léopold, il voit son archevêché de Breslau saccagé par les troupes de Jägerndorf en 1618. A la suite de cet événement et de la reconnaissance par le Silésie de l'électeur palatin, Charles ne se sent plus en sécurité en Neisse et se réfugie chez son beau-frère le roi Sigismond III de Pologne. Après la bataille de la Montagne Blanche, il revient en Neisse et entreprend de recatholiser la région, notamment à l'aide des jésuites.

  • Charles-Emmanuel Ier (1562 - 1630) , duc de Savoie.

    Il intrigua dans les affaires français durant les guerres de religion et avec l'appui de certains ligueurs tenta de se faire nommer roi de France. Au traité de Lyon en 1601, Henri IV lui reconnaît le marquisat de Saluces contre la cession de la Bresse, du Bugey et du pays de Gex. Il doit restituer en 1617 le Montferrat aux Espagnols. Doté d'une grande ambition, il brigue en vain le trône impérial après la mort de Mathias en 1619.

  • Christian IV (1577 - 1648) , roi du Danemark et de Norvège.

    A la tête de l'un des états protestants les plus puissants d'Europe, Christian IV porte dès les années 1615 son attention vers l'Allemagne afin d'obtenir le contrôle de l'Elbe et de la Weser pour s'assurer le contrôle des mers nordiques et les évêchés sécularisés de Brême et Verden comme apanages pour ses jeunes fils.

  • Coligny, Charles de (1564 - 1632) , marquis de Coligny, d'Andelot et de Saint-Bris.

    Maréchal des camps et armées du roi et capitaine d'une cinquainte d'hommes d'armes des ordonnances du roi. Seul fils de l'amiral de Coligny à s'être converti à la foi catholique.

  • Collalto, Rambol XII, comte de (1575 - 1630)

    Entré au service de l'empereur après avoir été banni de Venise et devenu colonel, il est député par l'empereur à la diète hongroise de Neusohl.

  • Colloredo Rudolf (1585 - 1657) , feldmaréchal.

    A la tête de troupes pendant la guerre de Trente ans.

  • Croisilles, sieur de

    Utilisé par les trois ambassadeurs pour faire divers voyages, notamment en direction de Bethlen.

  • Dallos, Miklós , évêque de Cinq-Églises.
  • Dampierre, Henri du Val, comte de (1580 - 1620)

    Il commence à servir l'empereur Rodolphe II en Hongrie et Transylvanie mais est chassé en 1604 par Bosckay et essaie en vain l'année suivant de tenir Gran face aux Turcs. Nommé au conseil de guerre impérial, il sert en 1616-1617 contre les Vénitiens. En 1618, il occupe Budweis mais est contraint de se retirer du fait d'une défaillance dans le ravitaillement. L'année suivante, il remporte, avec Wallenstein et Bucquoy, la victoire à Tein libérant ainsi Vienne.

  • Dattel, Thierry

    Conseiller du duc de Lorraine.

  • Desprez

    Interprète.

  • Deux-Ponts, Jean II le Jeune, duc des (1584 - 1635)

    Tuteur du jeune comte palatin Frédéric V entre 1610 et 1612.

  • Dietrichstein, Franz Seraph von (1570 - 1636) , évêque d'Olmütz et cardinal.

    Gouverneur de la Moravie à partir de 1602, il couronne Mathias roi de Bohême en 1611 puis son successeur Ferdinand en 1617. Après la victoire des protestants bohémiens en 1619, il est expulsé du pays et ses biens sont confisqués. Après la bataille de la Montagne Blanche, il revient de Vienne et reçoit de la part de l'empereur deux seigneuries situées à côté des biens qui lui ont été confisqués. Il devient alors fervent défenseur de la recatholicisation de la Moravie. Après 1620, il devient gouverneur de la Moravie.

  • Eggenberg, Hans Ulrich von (1568 - 1634) , comte de Krumau, prince d'Eggenberg.

    Gouverneur de Basse et Haute-Autriche, de Styrie et de Carniole, il est à la tête du conseil secret de l'empereur, ce qui fait de lui un des hommes les plus influents de l'Empire.

  • Electeurs ecclésiastiques

    Regroupe l'archevêque de Cologne, l'archevêque de Mayence et l'archevêque de Trèves.

  • Epernon, Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d' (1554 - 1642)

    Mignon de Henri III qui le fait duc et pair, amiral de France, gouverneur de Metz, Toul et Verdun, de la Provence, de la Normandie, de l'Anjou, du Poitou et de la Saintonge. Sa charge de colonel général de l'infanterie lui donne une influence considérable au sein de l'armée. Au début de l'année 1619, il aide Marie de Médicis à s'échapper de sa résidence surveillée à Blois et l'accueille à Loches.

  • Esterházy, Miklós (1583 - 1645)

    La soudaine conversion au catholicisme de cet hobereau hongrois immensément riche sonne un essor inattendu à la Contre-Réforme en Hongrie et entraîne cette dernière dans une alliance avec les Habsbourg. Il reçoit en mai 1618 des gouvernements en Haute et Basse-Hongrie. Il est également à la tête, avec le comte de Dampierre, d'une armée composée d'éléments hongrois loyalistes et d'Autrichiens.

  • Ferdinand II (1578 - 1637) , empereur.

    Élevé par les jésuites, il travaille en tant qu'archiduc à répandre la Réforme catholique en Styrie, en Carinthie et en Carniole. Successeur de Matthias comme roi de Bohême (1617) puis de Hongrie (1618), il reste fermement attaché à l'unité catholique. Malgré les troubles en Bohême, il est élu empereur en août 1619, la nouvelle de sa destitution n'étant pas encore arrivée jusqu'aux électeurs.

  • Ferdinand Ier (1503 - 1564) , empereur.

    Second fils de Philippe le Beau et frère puîné de Charles Quint, il reçoit en 1521/1522 les provinces autrichiennes des Habsbourg, devient roi de Bohême et de Hongrie en 1526 et est élu roi des Romains en 1531. Il succède à Charles Quint après son abdication en 1556. Tout en soutenant la réforme catholique et les jésuites, Ferdinand Ier s'emploie, notamment avec la paix d'Augsbourg en 1555, à réconcilier catholiques et protestants.

  • Flavigny, Jean de

    Résidant à Metz, il transmet nombre de dépêches entre la France et ses agents diplomatiques.

  • Forgách, Zsigismond , palatin de Hongrie.

    Frère de Ferenc (archevêque de Strigonie, mort en 1615). En 1611 il est à la tête d'une armée envoyée par le palatin Thurzo pour occuper Cluj, la capitale de la Transylvanie, et y faire reconnaître la suzeraineté de Mathias. Il est élu palatin de Hongrie en mai 1618. Favorable à Ferdinand, il refuse de livrer Presbourg à Bethlen en octobre 1619 mais doit reconnaître qu'il ne peut pas lui resister. Il rend alors la forteresse et s'engage à rassembler une diète pour le mois suivant. Avec Oñate, il est fermement opposé à tout compromis avec Bethlen et conjuge leurs efforts pour saboter l'entrevue d'Hainburg entre Préaux et Behtlen.

  • Frédéric V de Bavière-Palatinat (1596 - 1632) , électeur palatin (1610-1623), roi de Bohême (1619-1620).

    Marié en 1613 à Élisabeth Stuart, fille du roi d'Angleterre Jacques Ier, il se met à la tête du parti protestant en Allemagne et cherche à affaiblir par tous les moyens la domination des Habsbourg. Les Tchèques, révoltés contre l'empereur, lui offrent la couronne de Bohême qu'il accepte. Il est couronné à Prague le 4 novembre 1619. Mais, disposant de faibles moyens financiers et humains, il est défait par les troupes impériales à la Montagne Blanche en novembre 1620 et est contraint de s'enfuir.

  • Fugger, Otto Heinrich (1592 - 1644)

    Il entre au service militaire de l'Espagne en 1617 et combat Venise. Il devient commandant d'un régiment espagnol en Bohême, au service de l'empereur, en 1619.

  • Fürstenberg, Wratislaw de (1584 - 1631) , comte de Fürstenberg.

    Chevalier de l'ordre de la toison d'or depuis 1617, il est l'un des proches conseillers de Ferdinand II.

  • Georges Guillaume Ier de Brandebourg (1595 - 1640) , prince-électeur du margraviat de Brandebourg, duc de Prusse.

    Envoyé cinq ans comme gouverneur de Clèves, il acquiert ainsi l'expérience du gouvernement. Il est très attaché à conserver et fortifier l'héritage de son père, notamment le duché de Prusse. De ce fait, il s'efforce de garder une stricte neutralité. Cependant le mariage de sa soeur avec le roi de Suède Gustave Adolphe II lui apporte de nombreux problèmes diplomatiques: il doit manoeuvrer entre les demandes d'assistance de la part de son beau-frère protestant, ses propres conseillers protestants et son chancelier catholique.

  • Gesualdo, Ascanio ( - 1638)

    Nonce apostolique à Vienne (1617-1622).

  • Guichard

    Agent diplomatique français.

  • Hanau-Lichtenberg, Jean-Reinhard Ier, comte de (1569 - 1625)

    Dès le début de la guerre de Trente ans, le comté de Hanau-Lichtenerg souffre de sa proximité avec le Palatinat et la frontière franco-impériale. De ce fait Jean-Reinhard Ier s'efforce de protéger son comté par une stricte neutralité.

  • Harrach, Karl von (1570 - 1628) , comte de Rohrau.

    Conseiller de Ferdinand II, il était auparavant l'homme de confiance de l'empereur Matthias.

  • Henri II le Bon de Lorraine (1563 - 1624) , duc de Lorraine.

    Il fait ses premières armes par la poursuite et la défaite des troupes allemandes qui étaient entrées en Lorraine et en France pour le secours des protestants lors des guerres de religion. Cependant après la défenestration de Prague, il garde une position neutre et tente de jouer un rôle d'apaisement auprès des différents belligérants.

  • Hesse-Cassel, Guillaume V de (1602 - 1637)

    Second fils de Maurice le Savant, il devient l'héritier du landgravait de Hesse-Cassel après la mort de son frère aîné Otto en 1617.

  • Hesse-Cassel, Maurice le Savant de (1572 - 1632) , landgrave de Hesse-Cassel.

    Sa conversion au calvinisme en 1605 entraîne la Hesse-Cassel dans un conflit avec la Hesse-Darmstadt qui en se superposant aux débuts de la guerre de Trente Ans va conduire Maurice le Savant à s'opposer à l'empereur.

  • Hesse-Darmstadt, Louis V, landgrave de (1577 - 1626)

    Bien qu'évangéliste, Louis V reste fidèle à l'empereur, faisant la différence entre la défense des libertés religieuses et la cause palatine. En 1604, son cousin, le landgrave Maurice de Hesse-Cassel accapare l'héritage de son autre cousin de Hesse-Marbourg. Les luthériens se réfugient alors en Hesse-Darmstadt.

  • Hohenlohe-Neuenstein-Weikersheim, Georg Friedrich von (1569 - 1645) , comte de Hohelohe.

    A la tête d'une partie de l'armée protestante opposée à l'empereur, il est frappé par un ban impérial en 1621 en même temps que l'électeur palatin, Anhalt et Jägerndorf.

  • Hohenzolern-Hechingen, Jean-Georges de (1577 - 1623) , comte de Zollern, chevalier de l'ordre de la toison d'or (1620-1623), prévôt du chapitre de Cologne.

    Souvent utilisé par l'empereur, Matthias puis Ferdinand II, comme ambassadeur temporaire, ou envoyé, auprès de l'électeur palatin ou des princes unis pour réaffirmer la position officielle de l'empereur et faire connaître ses volontés et ou intentions.

  • Jacques Ier (1566 - 1625) , roi de Grande-Bretagne.

    A la recherche d'une source de revenus, Jacques Ier envisage le mariage du prince de Galles et l'infante d'Espagne Marie qui apporterait une belle dot. Ce projet incite le roi à maintenir la paix avec l'Espagne: il fait ainsi durer les négociations pendant dix ans pour profiter pendant ce temps des bénéfices de la paix.

  • Jean Ier Zápolya (1487 - 1540) , roi de Hongrie.

    Voïvode de Tranylvanie, il prend la tête d'un parti opposé à la cour et établit des contacts avec les Turcs. En 1526 il est élu roi de Hongrie contre Ferdinand Ier, proclamé également roi un mois plus tard. Pour lutter contre les Habsbourg, il se fait vassal du sultan Soliman II. Après de nombreux combats dont le siège de Vienne en 1529, les deux rois signent une paix à Nagyvarad en 1538 et Jean obtient la Hongrie orientale.

  • Jean-Georges Ier de Saxe (1585 - 1656) , duc-électeur de Saxe et margrave de Misnie.

    A la tête de l'État protestant le plus puissant de l'Empire, Jean-Georges Ier, en prince luthérien, se tient à une politique de maintien de l'équilibre, refusant de nouer des liens plus étroits avec les calvinistes menés par l'électeur palatin Frédéric V dont la puissance ne cesse de grandir. Il fait alliance avec l'empereur pour combattre les partisans de Frédéric V en Lusace et Silésie contre la promesse de pouvoir garder les biens ecclésiastiques qu'il a irrégulièrement sécularisé.

  • Jägerndorf, Jean Georges de Brandebourg, grand-duc de (1577 - 1624)

    Dès le début de la révolte pragoise, il lève 3000 hommes en Silésie et s'apprête à rejoindre Thurn et Hohenlohe qui affrontent Bucquoy en Bohême mais il est arrêté par l'hetjman de Silésie qui lui ordonne de licencier ses troupes. Jägerndorf n'ose pas affronter le représentant de l'empereur. Pour faire face à la menace de rebellion de ses troupes, il les lance sur l'archevêché de Breslau qui appartient alors au frère de Ferdinand, l'archiduc Charles d'Autriche. Après l'élection de Frédéric V, comme roi de Bohême, il est nommé commandant en chef des troupes de ce dernier. Mais après la bataille de la Montagne Blanche, il est frappé d'un ban impérial et son duché est confisqué par l'empereur.

  • Kraus

    Secrétaire de l'électeur palatin.

  • Kronberg, Johann Scweikhard von (1553 - 1626) , prince-électeur et archevêque de Mayence, archichancelier du Saint-Empire Romain Germanique.

    Même s'il termine la Contre-Réforme sur ses terres, il refuse de se livrer à des opérations abruptes contre les protestants et garantit notamment la liberté religieuse dans la ville d'Erfurt en 1618. Il espère pouvoir, au niveau de l'Empire, surmonter le fossé entre protestants et catholiques en essayant de garder de bons rapports avec les états protestants et en refusant des mesures qui peuvent rendre encore plus difficile l'établissement de la paix.

  • Kurt

    Agent impérial utilisé pour certaines missions diplomatiques.

  • La Borde, sieur de

    Courrier.

  • La Verdure

    Courrier.

  • Lacroix ( - 1620)

    Lors de la bataille de la Montagne Blanche il est à la tête de 6 compagnies et meurt au combat.

  • Leopold V de Habsbourg (1586 - 1632) , archiduc d'Autriche.

    Frère de l'empereur Ferdinand II, il reçoit les évêchés de Passau (1605) et de Strasbourg (1607). Il réside alors à la cour de Rodolphe II dont il s'attire la sympathie à tel point que l'empereur songe même à lui faire obtenir la couronne de Bohême puis la couronne impériale. Avec son armée, Leopold défend les intérêts de l'empereur dans l'affaire de Clèves et Juliers puis en Bohême. Lorsque son cousin, l'archiduc Maximilien meurt en 1619, il devient gouverneur du Tirol et de l'Autriche antérieure.

  • Liechtenstein, Maximilien, prince de (1578 - 1643)

    Chef militaire fidèle à l'empereur, il se voit confier le commandement effectif de l'armée, avec le colonel Tieffenbach impériale par Bucquoy, ce dernier ayant été blessé au siège de Rakovnik. Il participe ainsi à la bataille de la Montagne Blanche, aux côtés de Tilly.

  • Ligniville, Jacques-René de , baron de Vannes, de Bellefontaine et Monteau.

    Gouverneur de Toul et Gondrecourt.

  • Linanges, comte de

    Conseiller du duc de Wurtemberg.

  • Lobkowicz, Zdenĕk Vojtĕch Poppel de (1568 - 1628) , grand chancelier de Bohême.

    En 1591, il entre dans les services diplomatiques de la cour de Prague. Puis en 1599, lorsque Rodolphe II décide de recatholiser l'administration pragoise, Lobkowicz, ayant été étudié chez les jésuites, est nommé grand chancelier de Bohême, devenant ainsi le chef des catholiques bohémiens et plus généralement des adversaires de la Réforme. Il s'oppose à la lettre de Majesté de Rodolphe II en faveur de la liberté religieuse et est partisan dès 1617 du couronnement de Ferdinand de Styrie comme roi de Bohême, contribuant par là à diviser l'opposition. Après la défenestration de Prague, il réside à Vienne auprès de l'empereur.

  • Logestein

    Maréchal de la cour sous l'empereur Matthias.

  • Mansfeld, Pierre-Ernest II, comte de (1580 - 1626)

    Après avoir servi l'empereur en Hongrie et dans le conflit de Juliers, Mansfeld ne peut rentrer en possession des biens paternels qui lui avaient été promis. Il passe alors du côté des princes protestants de l'Union. Il se porte à la tête des révoltés de Bohême et apporte son aide à Frédéric V.

  • Marchfeld

    Capitaine général de la garde de l'empereur.

  • Marie-Anne d'Espagne (1608 - 1646)

    Dernière fille de Philippe III d'Espagne, un mariage avec le prince de Galles fut un temps envisagé.

  • Marradas, Balthasar de (1560 - 1638)

    Général espagnol qui a parcouru tous les champs de bataille européens au service de la maison d'Autriche. Il prend la tête en janvier 1619 d'un contigent de 7000 vétérans envoyés en Flandres par Philippe III au secours de l'empereur puis va combattre en Bohême et aider notamment les troupes italiennes à rejoindre le camp de Budweis en janvier 1620.

  • Matthias Ier (1557 - 1619) , empereur.

    Après avoir mené avec quelque succès la guerre contre les Hongrois et les Turcs et négocié en 1606 la paix de Vienne avec Bocskay, il profite de l'incapacité de son frère Rodolphe II pour le forcer à abandonner l'Autriche, la Hongrie et la Moravie puis la Bohême en 1611. L'année suivante, il lui succède comme empereur.

  • Maximilien Ier le Grand de Bavière (1573 - 1651) , duc de Bavière.

    Éduqué par les jésuites qui lui inculquent une profonde aversion pour le protestantisme, il se lie d'amitié avec le futur empereur Ferdinand II lors de ses études à Ingolstadt. A l'origine de la création de la Ligue catholique en 1609, dont la Bavière est l'état le plus puissant, il signe en octobre 1619 au nom de la ligue un accord avec Ferdinand II aux termes duquel il lui dépêche une armée de 25.000 hommes dirigée par Tilly. En échange il obtient la possession de toute terre de l'électeur palatin qu'il pourrait conquérir et le transfert du titre d'électeur.

  • Mayenne, Henri de , duc d'Aiguillon et de Mayenne, comte du Maine, de Tende et de Sommerive, pair de France.
  • Meggau, Leonard Helfrid, comte de (1577 - 1644)

    Grand chambellan et conseiller de l'empereur Ferdinand II.

  • Menillet, Samuel Bochard, sieur de

    Courrier.

  • Metternich, Lothar von (1551 - 1623) , prince-électeur et archevêque de Trèves.

    Engagé activement dans la politique de l'empire et membre de la ligue catholique, il essaie de régler le conflit entre cette dernière et l'Union protestante.

  • Miron, Robert (1569 - 1641) , sieur du Tremblay.

    Outre ses charges de conseiller au Parlement (1595), conseiller d'État (1604) et prévôts des marchands (1614), il a été ambassadeur en Suisse en 1617.

  • Molart

    Ambassadeur de l'empereur à Constantinople.

  • Nádasdy de Nádasd et Fogarasföld, comte Pál (1593/1598 - 1633)
  • Orange, Maurice de Nassau, prince d' (1567 - 1625)

    Stathouder de Hollande et de Zélande, d'Utrecht, de Gueldre, d'Overjissel, de Gronngue et de Drenthe.

    Il se révèle être un des plus grands chefs de guerre de l'époque en achevant de délivrer les Pays-Bas de la domination espagnole grâce à la signature de la trêve de Douze Ans (1609) qui assure pratiquement l'indépendance néerlandaise. Il aspire dès lors au pouvoir absolu et fait condamner à la mort ou à l'exil ses principaux opposants en 1619.

  • Oñate, Iñigo Vélez de Guevara, comte d' (1566 - 1644) , comte d'Oñate et de Villamediana.

    Employé à de nombreuses missions diplomatiques, auprès du duc de Savoie, en Hongrie et finalement auprès de l'empereur Matthias Ier, il va aider ce dernier à faciliter sa succession au profit de l'archiduc Ferdinand de Styrie. Il occupe une place particulière à la cour de Ferdinand II et jouit surtout d'une influence considérable.

  • Palatinat-Neubourg, Wolfgang-Wilhelm de (1578 - 1653) , duc de Neubourg.

    Il s'est converti au catholicisme contre la volonté de son père en 1614 puis fait du catholicisme la religion imposée dans ses états: les protestants doivent se convertir ou quitter le pays. Cette conversion lui permet d'obtenir les duchés de Juliers et de Berg, mais surtout d'avoir le soutien de l'Espagne et du duc de Bavière dont il a épousé la fille. Sa politique de stricte neutralité dans la guerre de Trente Ans préserve ses territoires de la destruction.

  • Paul V (Camillo Borghese) (1552 - 1621) , pape (1605-1621).

    Il fut en conflit avec Venise (la cité est frappée d'interdit) mais reste neutre dans le conflit opposant la France et l'Espagne: il essaie même de réconcilier les deux pays pour les lancer dans une croisade contre les Turcs.

  • Philippe III (1578 - 1621) , roi d'Espagne, de Naples et de Sicile.

    Roi extrêmement dévôt, il est marié à Marguerite d'Autriche-Styrie, soeur de Ferdinand II. Cependant il ne s'intéresse pas aux affaires politiques et n'exerce pas la réalité du pouvoir, ayant remis la direction du gouvernement au duc de Lerma puis à partir de 1618 à un des fils du duc, Cristóbal de Sandoval.

  • Picault

    Courrier.

  • Plessen, Vollard von

    Ami de Christian d'Anhalt, il profite de l'emprise de ce dernier sur l'électeur palatin pour avoir la main haute sur la diplomatie de l'électorat. Il obtient le renouvellement en 1612 de l'alliance entre l'Union et Jacques er. A la fin de l'année 1619, il est dépêché, avec le comte de Solms auprès du duc de Bavière pour obtenir des explications sur les armement décidés lors de l'assemblée catholique de Würzbourg, sans résultat toutefois. Représentant la Bohême lors des diverses conférences, il apporte le soutien moral et financier de Frédéric V à la diète de Neusohl.

  • Preiner

    Gouverneur de Györ.

  • Prunelé, Nicolas de ( - 1653) , baron d'Esneval, de Pavilly, vidame de Normandie.

    Capitaine de cinquante hommes des ordonnances du roi.

  • Préaux, Charles de l'Aubespine, abbé de (1580 - 1653) , marquis de Chasteauneuf, chancelier de l'Ordre du Saint-Esprit.

    Appelé en 1611 à la direction des finances avec Jeannin et de Thou, il remplit diverses missions diplomatiques à l'étranger, notamment en Hollande en 1609.

  • Pázmány de Panasz, Peter (1570 - 1637) , grand chancelier de Hongrie, archevêque de Strigonie.

    De parents protestants, il se convertit au catholicisme sous l'influence de sa marraine et étudie au collège jésuite de Cluj. De 1593, date à laquelle il entre dans l'ordre des jésuites, à 1598, il étudie la théologie à Rome où il devient prêtre et docteur en théologie.De 1607 à 1616 il est au service de Ferenc Forgách, l'archevêque de Strigonie. A l'initiative de ce dernier, il est libéré de ses voeux et nommé prieur de Turz en 1619.

  • Péchy, Simon

    Chancelier du prince de Transylvanie.

  • Rodolphe II (1552 - 1612) , empereur.

    Fils de Maximilien II et élevé à la cour espagnole de Philippe II, il est couronné roi de Hongrie (1572) et de Bohême (1575) avant d'être couronné empereur en 1575. Tout en protégeant activement la Réforme catholique et l'œuvre des jésuites, il assure aux protestants de Bohême la liberté du culte par la "lettre de Majesté" de 1609. Mais maladif et peu doué pour porter la couronne, Rodolphe s'enferme de plus en plus dans son château de Hradschin à Prague. Profitant de son incapacité politique, son frère Mathias fait prononcer sa déchéance par les Etats de Bohême et se fait élire à sa place.

  • Sainte-Catherine, Etienne de

    Résident français auprès de l'électeur palatin (1612-1621).

  • Salm, Philippe-Othon de (1575 - 1634) , comte de Salm, rhingrave.

    Protestant, Philippe Othon était encore au service du Palatin en 1619. Cependant dès l'année suivante on le retrouve aux côtés de l'archiduc Léopold en Alsace.

  • Savoie, Maurice de (1593 - 1657) , cardinal, évêque de Vercelli.

    Quatrième fils de Charles-Emmanuel, il vient à Paris avec son frère Thomas en 1619 pour négocier le mariage de leur frère aîné Victor-Amédée avec Christine de France.

  • Sigogné, Nicolas, baron de

    Agent diplomatique français.Faisant partie de la suite du duc de Nevers, il a déjà été envoyé à Prague à la fin de l'année 1618 pour faire des ouvertures de paix entre l'empereur et le directoire de Prague.

  • Solms-Braunfels, Jean-Albert, comte de (1592 - 1623)

    Nommé chambellan de la cour palatine en 1602, il suit fidèlement l'électeur palatin dans son aventure bohémienne puis dans son exil après la bataille de la Montagne Blanche.

  • Spinola, Ambrogio, marquis de (1569 - 1630)

    D'origine genoise, il lève en Italie, après être entrée au service de l'Espagne, une armée de 9000 hommes qu'il entretient à ses propres frais et se dirige ensuite vers les Pays-Bas. En enlevant la place d'Ostende, assiégée en vain depuis plus de deux ans par l'archiduc Albert, en 1604, il se fait connaître comme l'un des plus grands capitaines de son temps. Il est alors nommé lieutenant général et commandant de toutes les troupes espagnoles situées aux Pays-Bas mais ne prend pas de réel avantage sur son adversaire Maurice de Nassau. En 1620, il est envoyé soutenir l'empereur contre les princes protestants: il entre avec une arme de 23000 hommes en Rhénanie-Palatinat.

  • Stuart, Charles (1600 - 1649)

    Second fils de Jacques Ierd'Angleterre, il devient héritier et prince de Galles à la mort de son frère aîné, Henri Stuart, en 1612.

  • Stuart, Elisabeth (1596 - 1662) , princesse palatine, reine de Bohême.

    Fille du roi d'Angleterre Jacques er, mariée en 1613 à l'électeur palatin, elle pousse son mari à accepter la couronne de Bohême qu lui est offerte par les protestants de ce pays.

  • Sötern, Philipp Christoph Rechisrittern von (1567 - 1652) , évêque de Spire.

    D'un père protestant et d'une mère catholique, il est baptisé dans le culte luthérien. Sous l'influence de sa mère et de son oncle, chanoine de la cathédrale de Trèves, il se convertit au catholicisme. En tant que curé de la cathédrale de Trèves (depuis 1604), il montre des qualités de diplomate et de conseil dans les controverses de nature juridique qui concernent l'électorat. De ce fait il devient coadjuteur puis évêque de Spire en 1612. Il s'attache alors à promouvoir une politique favorable à la Contre-Réforme et à la re-catholicisation. Il voit en 1618, les troupes de l'électeur palatin détruire les murailles d'Odenheim, enclave dans le Palatinat appartenant à la famille de Sötern, jugée trop proche de Heidelberg.

  • Tanebert, baron de

    Premier gentilhomme de la chambre du duc de Bavière.

  • Thurn, Heinrich Matthias von (1567 - 1640)

    Élu parmi les Défenseurs chargés de faire respecter la lettre de Majesté, il est l'un des instigateurs de la défenestration de Prague. Le nouveau Directoire lui confie la direction de l'armée de Bohême, le conduisant notamment à assiéger Vienne en 1619 puis à participer à la bataille de la Montagne Blanche. Il est proscrit par l'empereur comme tous les autres responsables de la révolte de Bohême, le privant de toutes ses possessions en Bohême.

  • Thurzo, Imre (1598 - 1621)

    Conseiller de Bethlen et fils de l'ancien palatin de Hongrie.

  • Tilly, Johann Tsercales, comte de (1559 - 1632)

    Après avoir préféré la carrière des armes à une entrée dans l'ordre jésuite, il se distingue en Hongrie, dans les rangs impériaux, contre les Turcs et est fait feld-maréchal en 1605. En 1610 il quitte le service de l'empereur pour celui du duc de Bavière: il réorganise l'armée bavaroise, prend la tête des forces de la ligue catholique, devenant ainsi un des acteurs principaux de la bataille de la Montagne Blanche.

  • Trauttmansdorff, Maximilien, baron de (1584 - 1650) , baron de Gleichenberg, Neuenstadt am Kocher, Negau, Burgau et Totzenbach, seigneur de Teinitz, membre du conseil secret de l'empereur.

    Membre du conseil secret de l'empereur, soit l'un de ses plus proches conseillers. Il réussit à nouer en 1619 une alliance entre Maximilien de Bavière et l'empereur.

  • Ulm, Hans Ludwig d' (1567 - 1627)

    Vice-chancelier d'Empire (1613-), membre du conseil aulique (1593-1603) et du conseil secret (1603-1623).

  • Union évangélique (1608 - 1621)

    La diète de 1608 conduit le 12 mai 1608 à la formation de l'Union évangélique d'Auhausen constituée de six princes protestants: l'électeur palatin, les ducs de Neubourg et Wurtemberg, les margraves d'Ansbach, de Kulmbach et de Baden-Durlach. La crise de Juliers favorise de nouvelles adhésions à l'Union évangélique: électeur de Brandebourg, duc de Hesse-Cassel, duc des Deux-Ponts ainsi que treize villes libres. L'Union signe les traités de Wesel avec l'Angleterre (avril 1612) et de La Haye avec les Provinces-Unies (mai 1613). En octobre 1618, l'Union se réunit à Rothenburg-ob-der-Tauber sans autre résultat que de constater les divergences entre les luthériens qui refusent d'ébranler davantage l'autorité impériale et les calvinistes comme le prince d'Anhalt qui veulent intervenir en Bohême.

  • Vaudémont, François de Lorraine, comte de (1572 - 1632)

    Frère de Henri II de Lorraine, gouverneur et lieutenant général du roi de France dans les villes et pays de Toul et Verdun.

  • Velasco, dom Luis de , commandeur militaire de l'ordre de Saint-Jacques.

    A la tête d'une armée de 10000 fantassins et de 2500 cavaliers servant à renforcer la défense de la frontière hollandaise, Spinola étant envoyé en Allemagne et la trêve de Douze Ans avec les Provinces Unies étant sur le point d'expirer.

  • Vic, Marc de ( - 1622)

    Maître des requêtes, président au Parlement de Toulouse et conseiller d'État. Il a été envoyé en ambassade auprès des cantons suisses pour négocier le renouvellement d'alliance.

  • Wotton, Henry (1568 - 1639)

    Réfugié en Toscane après la chute du comte d'Essex dont il était le secrétaire, il accomplit une mission diplomatique pour le grand-duc de Toscane auprès de Jacques VI d'Écosse, qui, devenu roi d'Angleterre, l'emploie comme ambassadeur à La Haye et à Venise. Il est envoyé en 1620 en ambassade extraordinaire auprès de l'empereur Ferdinand II.

  • Wurtemberg, Jean-Frédéric de (1582 - 1628) , duc de Wurtemberg (1608-1631), comte de Montbéliard (1617-1631).

    Membre de l'Union protestante depuis sa création, il engage son duché aux côtés des princes protestants contre l'empereur.

  • Zrinski, comte Juraj (1599 - 1626)

    Ban de Croatie, il est le plus haut représentant de l'état en Croatie. Luthérien dans sa jeunesse, il se convertit tardivement au catholicisme.

  • Žerotin, baron Charles de (1564 - 1636)

    Homme influent au sein de la diète de Moravie, il est notamment envoyé vers l'empereur en 1618 pour faire entendre les réclamations des Etats de Moravie. Il ne cessera pendant le conflit de prôner un accommodement entre les différents partis et ne se départira pas de sa fidélité envers l'empereur. Devant sa perte d'influence et son écartement des affaires dès 1619-1620, la France lui faisant de nombreux témoignages de bienveillance, par le biais de Nicolas de Baugy, Žerotin envisagera de se retirer en France.