Des trois ambassadeurs au roi
. — Vienne
1. Voyage de Préaux en Hongrie et réponses de Bethlen sur les aventures de paix. 2. Conférence avec les principaux ministres de l'empereur sur le sujet. 3. Envoi de Croisilles auprès de Bethlen et refus de Bethlen de négocier si les ambassadeurs n'ont pas de pouvoir du roi. 4. Plaintes de Wotton sur l'avancée de Spinola et situation catastrophique de l'électeur palatin. 5. Demande de se retirer une fois la négociation avec Bethlen achevée. 6. Rencontre avortée entre l'empereur et le duc de Bavière. 7. Intercession en faveur de Sigongné pour lui faire obtenir la charge de capitaine de chevaux-légers.
Original
- l-51-A . BnF, fr. 15930: fol. 545-550.
Copies XVII e siècle
- l-51-B . BnF, fr. 3972: fol. 225v-229v.
- l-51-C . BnF, NAF 7064: fol. 320v-327r [il y a une erreur de pagination, on passe directement du folio 323 au folio 325].
- l-51-D . BnF, Dupuy 205: fol. 171r-174r.
- l-51-E . BnF, fr. 23560: fol. 276r-280v.
- l-51-F . BnF, fr. 23562: p. 738-747.
- l-51-G . BnF, fr. 7098: fol. 168v-176v.
- l-51-H . BnF, fr. 23559: fol. 150v-156r.
Edition
- l-51-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 397-402.
Sire
[1.] Incontinant que la nouvelle dea G H Omis la victoire qu’a obtenue l’empereur fust
asseuré, nous luy demandasmes audiance tant pour luy rendre tesmoignage
du contantement que nous avionsb ressentions a de sa prosperité que pour apprendre de sa propre bouche
sy ses affaires ayant changé de face il n’auroitc avoit G
pointd pas B C D E F G H a changé de resolution de traitter tant sur les quarante jours qu'ile elle B D E F avoit pris pour en advertir ses parens f et
B C D E F H , amys et confederez que pour ce qui regardoit la proposition que
nous luy avonsg avions B C D E F G H a
faitteh donnée B C D E F G H touchant le prince de Transilvanie. Et par ce, Sire, que de tout ce que dessus Vostre Majesté en aura esté
advertiei Vostre Majesté aura été informée de tout ce
detail a par nos precedentes despesches, nous dirons à Vostre Majesté que
du depuis le sieurj monsieur F G H a
de Preaux a
faict son voyage vers ledit prince de
Transylvanie, lequel sur les bruitzk
fruicts, corrigé en bruicts
H de ceste victoire s’estoit retiré de Presbourg
jusques à Ternavial H Omis
d'où il faultn faisoit B C D E F G H inferer un peu de timiditéo tumulte B C D E F G H m avec beaucoup de tumulte et de
precipitation a joint qu’à l'heure mesme qu'il sceust ceste victoire, sans se resouvenirp souvenir B C D E F a ; soucier G H de ce qui estoit
convenu entre nous ny mesme d'uneq de la G H lettre que luy avions escripte par laquelle l'asseurions que l'un
de nous luyr H Omis rendroit responce, toutesfois
usant de
precipitation
s a Omis , envoya vers l’empereur
pour demender sauf conduit soubz le nom du Palatin de Hongrie
pourt par G H deux des principaux du pais qu'ilz appellent magnates sans
toutesfois declarer le subject de cest envoy duquel estant advertis
avant mesme le depart dudit sieur de
Preaux, nous voulusmes scavoir de l’empereur sy cela n’empescheroit pointu pas G H l’effect de son voyage, à quoy nous ayant tesmoigner qu’au
contraire il seroit bien aise qu'il hastast son depart, ledit voyage
s'est executé.
Le subject principal concistoit en deux pointz: le
premier que Behtleem vouleust
traitter seul, l'autre qu'il eust à declarer les pointz sur lesquelz il pretendoitv
avoit à, corrigé en pretendoit
H traitter ensemble, w avec a le Palatin et les Estatz de
Hongrie. Mais, Sire, soit qu'il eust repris un peu de courage ou que l’arrivée
aupres de luy d’un nommé Eymeric Turso auteur x et fauteur
a principal et tres puissant dans tousy C D E Omis
lesz ces G a
mouvements qui se sont faictzaa mouvemens et resolutions dernieres a , ne voulant conclure ny à l’un ny à l’autre, il donna une responce dont
nous envoyons laab H Omis copie à Vostre Majesté par laquelle il luy sera facile de juger
que se voulant au plus qu’il luy est possible, quoy qu’injustement, rendreac traitter d' a egal à l’empereur, toutesfois il uze de mesmes termes et se qualifie entierementad absolument a roy. Et par ce, Sire, que dans ledit escript il s'est
relasché àae en G H un terme plusaf bien
plus B C D E F G ; bien H court que l’empereur
pour scavoir si l’electeur
palatin ag du Rhin B C D E F G H a veut entrer en une conference, nous jugeons par là que
ledict
prince de Transylvanieah Bethleem B C D E F G H a
est pressé soit par la coustume des Hongrois qui est de ne faire ai point B C D E F G H a la guerre l'yver soit par les affaires qu'il a en Transsilvanie de se
retirer, adjoustant aj mesme B C D F G H a qu'il a tesmoigné audit sieur de
Preaux avoir grand desirak grandissime passion a de venir à une suspension d'armes, en alleguant qu'il n'y a point
d'aparence de parler de paix pendant que de tous costez les armes
donneroient du soubçon et de la crainte, joint qu'il luy declaraal grandissime passion a publiquement en presence du Palatin de Hongrie, qui est le mediateur du royaulme: lorsque
le roy et lesam ses H subjectz ont quelque differend et les deputez des Estatz qui sont
pres de luy, ledit Pallatin et la
pluspart des deputez estant catholiques, qu'il reconnoissoitan connoissoit H
bien que ses forces n'estoient
suffisantes pour resister à une armée victorieuse de l’empereur ny aux forces et moyens d’uneao aux forces jointes et unies de la a
maison
d’Austriche puissante de soy et appuyée desap du G secours d'Espagne et autres princes de l’Empire; que cela l’obligeoit de penser à soy et que si l’empereur ne
vouloit accorder une
suspension attendant le terme presis pour venir à un traitté, qu'il seroit contraint
de chercher saaq la B seureté versar parmy B C D E F G H ; pres du a le Turc, lequel avoit un deputé vers luy, jurant que jusques alors il
ne luy avoit rien promis ny
mesme fait aulcune responce mais que sy une fois il y estoit embarqué, il n'y auroit plus
lieu de se desdire d’une entiere
subjection dans laquelle la force
l’obligeroit plustost que la vollontéas dans laquelle l'obligeroit plustost que sa
volonté et son inclination a , ce qu'il desiroit estre cogneu à toutteat C D E F G H a Omis la chrestienté et particulierement à Vostre Majesté de laquelle
il se disoit tres humble serviteur.
Ce discours fut long et fort
estendu auquel ledit sieur de Preaux
repartant2
ce qu'il jugeaau ce qui luy sembla G H à propos pour le
desmouvoir3 d’une si sinistreav simple H ; mechante a resolution. Toutesfois ledit Bethleem y persista et ce qui est à remarquer,
ledit sieur de Preaux en parlant à
part avec les catholiques
qui sont en grand nombre, principalement des grands et noblesse du pais,
ilz luy dirent qu’ilz ne pouvoient
eviter de tomber entre les mains du Turc si l’empereur ne leur accordoit la suspension parce que
estant sans pouvoir et
oprimez, touttes les places entre
les mains dudit Bethleem,
il pouvoitaw pourroit G H
faire d'eux et de leur pais tout
ce qu'ilax qui G H luy plairoit.
[2.] De tout ce que dessus, ledit sieur de Preaux, le landemain de son retour de vers ledit Bethleem, en fit son raport à l’empereur, lequel demendantay B Omis du temps pour s'yaz se B C D E F G H a resoudre et nous desirans l’advancer par ce que ledit sieurba monsieur C E F ; mondit sieur a de Preaux avoit promis audit Bethleem dans huict jours à compter de celuy de son partiment de luy en rendre responce, supliasmes Sa Majesté Imperiale de trouver bon qu'à l’heure mesmes, nous nousbb luy F assemblassions avec sesbc les B C D E F G H a principaux conseillers et ministres bd de son conseil G H , ce que trouvant bon et le sieur de Quemberg estant malade de la goutte, ce feust chez luybe nous nous rendismes chez luy a . Toutesfois nostre soing bf et nos instances a ne peult enporter cela sur leur coustumebg leurs coustumes G H qu'ilz ne demendassent du temps àbh pour G H en delliberer et nous croions, le sachant assezbi G H Omis asseurement que le subject de ce delay vient aussy tost de leur impuissance que de leur lentitudebj de leurs longueurs ordinaires a , attendu qu’ilz n'oseroient rien conclure qu'au prealable ilz n'en ayent consulté l'oracle qui est l’ambassadeur d’Espagne, d'où il s’ensuit que tout ce quibk que l'on G ; qu'il H peult aporter du bien à l’empereur, si c'est par l'entremise de Vostre Majesté, cela est rejetté quand mesmes il bl y G H a iroitbm voit a de sa perte. Cela, Sire, se tesmoingnebn Cela se remarque a clairement par la response que l’empereur a fait sur tout ce qui luy a esté representébo presenté F par nous comme Vostre Majesté le verra par son escript, lequel les sieurs conte d’Oxolde et Transmestor nous ont rapportébp apporté B C E F H , voulant fortifier le reffus de labq F Omis suspension par des raisons si frivolesbr ridicules a que nous n'en importunerons pointbs nous ne les deduirons pas à a Vostre Majesté, se fondans sur la grandeur de la maison d’Austriche et la difference à la verité grande de Bethleem pourbt que B C D E F G H toute autre chose.
[3.] Toutesfois, Sire, nous n'avons voulu perdre courage mais au contraire, suivant l’intention de Vostre Majesté pour faire paroistre à toutte la chrestienté combien vous desirez son repos, quoy que ceste responce puisse fairebu G H Omis cabrer4 le prince de Transsilvaniebv Bethleem C D E F G H a , nous luy avons renvoyé le sieur de Croisilles avec ladite responce et une instruction5 dont Vostre Majesté recevra la copie par laquelle elle connoistra comme nous palions au plusbw le plus adroitement a qu’il nous est possible ce qui peult empescher les parties de venir à un traitté, lequel sy nous pouvons acrocherbx une fois mesnager a , Vostre Majesté seulle en aura l'honneur tant parce que ledit Bethleem nous a declaré qu’il n'y pouvoit entrer sy Vostre Majesté n'y intervenoit pour sa seureté que parce que l’ambassadeur d'Angleterre nous a dict n’avoir aucune charge de parler duby du, corrigé en des D Hongrois ny de ce qui luybz luy, corrigé en leur D toucheca touchoit B C D E F G H ; regardoit a . Pour cest effect, Sire, cb nous sommes obligez de dire à Vostre Majesté que a le prince de Transsilvaniecc ledit Bethleem B C D E F G H a nous a demendé formellement sy nous avions un pouvoir, à quoy luycd H Omis ayant respondu que nous serions bien advouezce advertiz B 6, cest esprit fin mais timide et par consequent soubçonneus ne s'en est voulu contenter ainscf mais G H nous a declaré que sans pouvoir il ne pouvoit traitter, sachant assez par experience combien cg de fois G H on l’avoit trompé tant ench à G H l'explication de ce qui luy avoit esté promis qu'en surprises que l'on luy avoit faittes durant qu’on luy parloit d’accordci d'accommodement et de traitté a . Cela faict que nous avons esté contrainctz d’envoyer ce courrier en dilligence afin qu’il plaise à Vostre Majesté de nous en envoyer un cj et faisant reflexion s'il luy plaist a , considerant que c'est au vingtseptiesme de ce mois que l’empereur nous doibt donner sa resolution, laquelle encor que nous la croyons tres froide et peut estre sans effect. Toutesfois, Sire, nous jugeons qu'il importe pour vostre autorité que nous ne demeurions pas impuissans à fauteck cause E F G H dudit pouvoir.
[4.]
L’ambassadeur d’Angleterre a faict sa protestation envers l’empereur pour ce qui regardoit le Palatinat, demendant aussy sy
c'estoit avec charge de l’empereur que Spinola y fust
entré, à quoy il cl luy B C D E F G H a a esté respondu fort sec
que ledit Spinola avoit
patentes pour cest effect et que sy injustement l’electeur
palatincm le palatin B C D E F G H a avoit voulu usurper le royaume de Boheme et pais confederez, avec justice
il estoit permis d’oster le fief à
celuy qui se rebelloit contre son seigneur. Sur cela
ledit ambassadeur
avoit faict resolution de
se retirer.
Toutesfois voyant que Bethleem a priscn apres D quinze jours pour advertir l’electeur palatinco B C D E F G H a Omis , il semble qu'il veuille attendre ce temps
pour voir quel effect produira ceste resolution, laquelle, Sire, ne
peulz estre que tres inutilecp utile H a pour l’electeur
palatincq ledict electeur B C E F G H a par ce que depuis la bataille gaignee, Prague pris, toutte
la Boheme
reduite, la Lusasse conquise par le duc de
Saxe et maintenant la Moravie, ayant envoyécr B Omis icy demender sauf conduict pour descs les G H deputez. ct il luy a esté refusé
a Il ne reste plus rien audit electeur que la Silesie, pais enclavé entre la Poloigne cu et
C D E F , Boheme et Moravie sans aulcune place d'importance
que Preslocv pres la a , ville
libre et de laquelle le Palatin
se pourra peult estre servir pour lacw H Omis retraitte de sa personne seulle. Mais de s'en rendre le maistre,
il luy sera trescx D G H Omis difficile, de pluscy joint qu'elle est scituée dans un a pais sterille, mal peuplé et l’electeur palatincz ledit electeur B C D E F G H a sans argent d'où il s'ensuitda il est quasi necessaire d'inferer a
quedb H Omis comme nous a dict l'ambassadeur d’Angleterre,
il ne fault plus parler de conference mais biendc H Omis de suplications. En quoy il croist que Vostre Majesté et le roy son
maistre interviendront en faveur de l’electeur
palatindd dudict palatin B C D E F G H a pour la restitution du Palatinat. Sur quoy je luy respondisde nous luy respondismes G H
que le roy son maistre devoit par touttes
sortes de raisons se confirmer en l'honneur de vostre amityédf Majesté B non seullement par ce qu'elle luy est la plus utille mais par ce qu'elle luy estdh G H Omis dg F Omis la plus asseurée, que les esperancesdi asseurances H
que l'on luy donnoit d’Espagne
n'estoient que choses vaines et de nulle seuretédj suitte B C D E F G H a et mesmes que son maistre avoit esté
entretenu de quelque mariage mais que ce n'estoit que pour le
tromper, ce qu'il me confessadk ce qu'il nous confessa G H et dl me B C D E F ; nous
G H promist d'en mander quelque chose en Angleterre.
[5.] Touttes ces raisons, Sire, font que nous remettons à la dm grande G H prudence de Vostre Majesté de nous ordonner ce que nous avons à faire car d'y avoir plus dedn F H a Omis lieu de traitter pour l’electeur palatindo le palatin B C D E F G H a , cela est sansdp hors d" B C D F G H a aparence et ce que nous voyons icy donne tres certaine asseurancedq nous fait juger tres asseurement a qu’il aura plus de peyne à retirer le sien, sy Vostre Majesté ne s'en mesle, que de moyen pour se remettre en estat de disputer celuy d’autruy. Et quand audr aux C D E F G H Hongrois, le traitté ne concistant qu’à rompre7 sur les tibtres ou àds D H Omis en laisser la possession à l’empereur, c’est un œuvre de quinze jours au plus, de façon qu'aprez cela, sy Vostre Majesté ne nous donne d'dt G H Omis autre employ, il n'y en aura plus du du tout G H icy, en sortedv de façon B C D E F G H que non seulement serionsdw B C D E Omis ; nous serons F G ; nous serions H inutiles mais à charge à tous ceux qui nous y verroientdx verront C D E F G H a et honteux à nousdy vous G H mesmes. Nous la supplions de trouver bon de nous donner permission de nous retirer, asseurans Vostre Majesté que nous n'en abuserons pas, de quoy nous croyons que la façon dedz nostre procédé et a nostre conduite passé ea luy H en peult servir de caultion eb à Vostre Majesté D E F .
[6.] L’empereur avoit faict resolutionec proposition G H d’aller à Salsebourg ou Passau poured ou passant G H ; et passant a s'aboucher ainsy qu’il nous avoit dict avec monsieuree G H Omis le duc de Baviere et nous avons apris que ledit duc, tres mal satisfait du comte de Bucquoy, s'est retiré chez luy avec ef tres C D E F G H grandeg beaucoup de a mescontantement. Tous les equipages de l’empereur estoienteh estants B partis pour ce subjectei G H Omis mais ce voyage a esté rompu sur ce que ledict duc a supplié l’empereurej l'a supplié G H de trouver bon qu’apres un sy long et penible voyage, il peult demeurer quelque temps en repos. Il est venu advis que le conte de Bucquoy s'est trouvé tres mal de sa blessure et toutesfois l'armée composée de trente cinqek 25 G H mil hommes à ce que l’on tient icy est partie le XXVIII du passé de Prague et marche droit en Moravie pour fortiffier les intentionsel l'intention H de ceux qui desirentem sont portez pour l'avancement et a la prosperité des affairesen H Omis de l’empereur.
Nous supplions àeo supplions G H ; prions a Dieu qu'il aucmente ep le bonheur de a celleseq celle F H de Vostre Majesté desquelleser de laquelle D E F G H a ayant sceu l’heureux succez de ses voyageses son voyage G H et de son retour à Paris; l’ayant faitet nous n'avons pas manqué de la a valoireu voir G H icy autant qu’il est convenable ev à la dignité et à la gloire de son nom a , nous finirons ceste despesche par la tres humble ew pacification que nous luy souhaitons et la G H suplication que nous luy faisons qu'il luy plaise de nous tenir de Vostre Majestéex que nous luy faisons avec toute sorte de respect, qu'il luy plaise d'estre persuadée que nous sommes avec tout le zele et la soumission qu'elle doit attendre de a
Sire
Tres humbles, tres obeissans et tres fideles subjectz et serviteurs
[7] Sire, Les services que le sieur de Sigongné a rendu à Vostre Majesté pendant nostre voyage nous obligent de supplier tres humblement Vostre Majesté de luy voulloir accorder la place de cappitaine de chevaux legers entretenu qu’avoit le sieur de La Crois qui a esté tué à la prise de Prague. Asseurant Vostredite Majesté que par ses tres humbles et fideles services, il se rendra digne de ceste grace.ey B C D E F G H a Omis