École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Année 1621 » Des trois ambassadeurs à Puisieux

Des trois ambassadeurs à Puisieux

. — Hainburg

1. Refus de Bethlen de renoncer par écrit au titre de roi de Hongrie. 2. Commandement français de laisser échouer la négociation pour faire de la Hongrie une diversion pour les forces espagnoles.

Original
  • l-62-A . BnF, fr. 15931: fol. 39-40.Présence d'un sceau parfaitement conservé (sceau du secret: on ne voit pas la cire: sur elle ont été appliqué un morceau de papier puis le sceau en lui-même).
Copies XVII e siècle
  • l-62-B . BnF, fr. 3972: fol. 306v-307r.
  • l-62-C . BnF, NAF 7064: fol. 439r-440r.
  • l-62-D . BnF, Dupuy 205: fol. 231v-234r.
  • l-62-E . BnF, fr. 23560: fol. 362v-363v.
  • l-62-F . BnF, fr. 23562: p. 955-956.
  • l-62-G . BnF, fr. 7098: fol. 344r-345v.
  • l-62-H . BnF, fr. 23559: fol. 230r-231r.
Edition
  • l-62-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 497-498.

Monsieur

[1.] Par la lettre que nous escrivons au roy1 nous luy faisons une si ample relation de ce qui s'est passé en ceste conference que nous n'y pouvons rien adjouster sinon que les commisssaires de Hongrie et particullierement le chancellier du princea chancellier G ; prince a de Transsylvanie nous ont fait cognoistre qu'en faisant les offresb offices H pour ledit prince de quiter le royaume de Hongrie c G Omis et le tiltre de roy, ledit prince entendoit seullement de ne prendre ledit tiltre, mais qued G Omis pour cela il n'en vouloit faire une renonciation par escript comme sy son intention estoit de s'en reserver tousjours quelque part aux mutationse dans les revolutions a qui pourroient arriver, se contentant d'accorder de ne se servir de cef F Omis tiltre au prejudice de l'empereur et aux traictez qu'il feroitg pourroit faire G H avec luy, ce que nous avons fait sentirh presentir a aux commissaires dei à G H Sa Majesté Imperialle.

[2.] Au reste, Monsieur, nous avons bien remarqué ce que nous escriviezj escrives D H a par la depesche que nous apporta le courrier Picot par laquelle vous nous mandiez que sy nous jugions que les Hongrois fussent assez fortz pour resister à la maison d'Autriche qu'il seroit bon de laisser employer k B C D E F a les forces et l'argent d'Espagne. Mais nous avions commencé à rendre l H nos offices au nom du roy pour parvenir à ce traicté et la chose estoit sy advancée que nous n'avons pas estimé nous en pouvoir degager, ayant ja disposé le prince de Transsylvaniem Bethleem Gabor B C D E F G H a et les Estaz de Hongrie à traicter particulierement et à se separer de leurs confederez. Et sur nos fondementz on eust peu continuer et d'autres en eussent receuillyn peu recueillir D F a le fruit. D'ailleurs nous ne jugeons point les forces des Hongrois assez forteso grandes D E F G a pour empescher que l'empereur recouvre la Hongrie par lap G H Omis force des armes sansq sur a l'assistance du Turc, d'autant que l'armée du comte de Bucquoy a forcé les passages dur de D mont Albus2 et a pris Scalix et quelques petits fortz dans la Hongrye et le progrez de laquelle en apparence ne peut estre arresté qu'avec le secours de l'ennemy commun de la chrestienté, de sorte que nous avons trouvé à propos de continuer pour le bien general et essayer de moyenner ceste paix à la gloire du roy où nous n'obmettrons aulcune chose qui puisse icy faire valoir son nom et son authorité avec la dignité convenable et vous tiendrons adverty de tous ce qui se passera aus nous vous advertirons du G H ; vous asseurans que nous vous tiendrons ponctuellement adverty de tout ce qui se passera au a progrez de ceste conference et cependant vous pryons faire estat asseuré de nos entieres affections à vostre service et nous tenir aussy certainement que nous sommest demeurerons tousjours G ; demeurons tousjours H ; nous vous prions de faire un estat et fodnement asseuré de nos services et de la passion veritable avec laquelle nous sommes a

Monsieur

Vos bien humbles serviteurs

Charles de Valois

Bethune

Preaux

u D E F H a Omis

a chancellier G ; prince a. b offices H. c  G Omis. d  G Omis. e dans les revolutions a. f  F Omis. g pourroit faire G H. h presentir a. i à G H. j escrives D H a. k B C D E F a. l H. m Bethleem Gabor B C D E F G H a. n peu recueillir D F a. o grandes D E F G a. p  G H Omis. q sur a. r de D. s nous vous advertirons du G H ; vous asseurans que nous vous tiendrons ponctuellement adverty de tout ce qui se passera au a. t demeurerons tousjours G ; demeurons tousjours H ; nous vous prions de faire un estat et fodnement asseuré de nos services et de la passion veritable avec laquelle nous sommes a. u  D E F H a Omis.

1 Il s'agit de la lettre du 30 décembre 1612, reçue le 16 janvier 1621. On en trouve des copies dans les manuscrits suivants: fr. 3972 (fol. 271r), fr. 7098 (fol. 265v), fr. 23559 (fol. 200v), fr. 23560 (fol. 328r), fr. 23562 (p. 862), NAF 7064 (fol. 388r), Dupuy 205 (fol. 205r).
2 Il pourrait s'agir d'une dénomination synecdotique des Carpates blanches.