École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Année 1621 » Des trois ambassadeurs à Puisieux

Des trois ambassadeurs à Puisieux

. — Hainburg

1. Négociation en suspens et autorisation de se retirer. 2. Demande d'affecter Sainte-Catherine en tant que résident auprès des princes unis.

Original
  • l-75-A . BnF, fr. 15931: fol. 192-193.
Copies XVII e siècle
  • l-75-B . BnF, fr. 3972: fol. 348v-349v.
  • l-75-C . BnF, NAF 7064: fol. 500v-502r.
  • l-75-D . BnF, Dupuy 205: fol. 265r-266r.
  • l-75-E . BnF, fr. 23560: fol. 409r-410r.
Edition
  • l-75-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 552-553.

Monsieur

[1.] Vous aurez veu par nos precedentes comme monsieur le duc d'Angoulesme et monsieur de Preaux estoient allés à Vienne trouver l'empereur pour prendrea apprendre a sa derniere resolution sur ce qui regardoit ce traicté. Et depuis leur retour en ce lieu d'Ambourg, nous n'avons peu faire autre chose que la faireb l'affaire E scavoir aux deputez de Hongrie. Et apres l'avoir entenduec apres leur avoir exposé a , le sieur Peschy chancelier du prince de Transylvanie s'achemina vers ledit prince duquel il nous a promis rapporter aussy les denieres intentions et ne doit estre de retour que ce soir, ce qui nous empesche de vous pouvoir rien mander par cet ordinaire sinon accuser la reception de la vostre du 23 du mois passé1. Nous recevons contentement d'avoir veu qued Nous avons bien de la joye de ce que a les raisons, que nous avions mandé nous obliger à veoire qui nous obligeoient à presser a la fin de ce traicté et ne nous en retirer qu'avec bienseance et à l'honneur du roy, ayent esté receues. Nous continuerons à vous asseurer qu'en quelque façon que ceditf ledit B D E a traicté finisse, nous aurons un soin tres particulier de suivre les intentions de Sa Majesté et que tout se passe avec la dignité de son nom g et la gloire de sa couronne a , eth nous a estimons qu'au prochain ordinaire nous vous pourrons mander ce qui s'en peut espereri ce que l'on en peut attendre a pour ce que du retour dudit sieur Peschy nous en attendons ou la conclusion ou la rupture. Nos dernieres vous faisoient scavoir comme les ambassadeurs des princes unis estoient à Vienne et les offices que nous avions renduz ausdits princes presj B Omis ; aupres a l'empereur suivant les commandementz de Sa Majesté et avons assez fait cognoistre à leursdits ambassadeurs la bonne volonté du roy vers eux selon que toutes vos dernieres nous ont fait entendrek selon que toutes vos dernieres vous ont fait entendre B ; selon les asseurances que vous nous en donniez par toutes vos dernieres que a Sa Majesté avoir cela agreable.

[2.] Au reste, Monsieur, voyants qu'elle leur veut continuer les tesmoignages de ceste bonne volonté, nous avons estimé vous devoir dire qu'au lieu de remener le sieur de Sainte-Catherine en France comme il luy a este ordonné de s'y acheminer avec nous, nousl E Omis penserions à propos que à present qu'il ne peut plus resider pres l'electeur pallatin demeurast aux villes de l'Union et estatz des princes uniz comme estoit le sieur Bongars, avant que l'Union fust faicte, pour y servir Sa Majesté. Ce seroit tousjours tesmoigner de plus en plus ausdits princes et villes de l'Union le soing que le roy veult prendre de leurs interestz comme amis et alliez de lam sa B D E a couronne et les confortern confirmer a d'autant plus en l'asseurance o et confiance a que vous voulez qu'ilz prennent de l'affection que Sa Majesté leur porte. Et ledit sieur de Sainte Catherine estant de longtemps consommé aux affaires d'Allemagne, il y peut plus utilement servir qu'un autre. Et d'ailleurs nous avons p tousjours C D a recognu que lesdicts princes unis et villes auront tousjours plus de confiance et de creance en luy qu'à aucun qu'on y peust employer, joint que nous l'avons recognu plein de grande fidelité et affectionq plein de zele, de fiedlité et d'affection a au service du roy. Nous en attendrons les commandements de Sa Majesté ou icy ou par les chemins.

L'asseurance qu'il vous plaist nous donner par la vostre de la santé du roy nous donne le contentement accoustumér toute la joye imaginable a pour la continuation de laquelle et de l'heureux succes de toutes les affaires de son estat nous employons nos voeuz et prieres avec le zele que nous debvons. Et en vostre particulier, attendants que nous ayons le bien de vous veoir, ce que nous desirons passionnement,s Cependant a nous vous prions croire que nous sommes tres veritablement

Monsieur

Vos bien humbles serviteurs

Charles de Valois

Bethune

Preaux

t D E a Omis

a apprendre a. b l'affaire E. c apres leur avoir exposé a. d Nous avons bien de la joye de ce que a. e qui nous obligeoient à presser a. f ledit B D E a. g et la gloire de sa couronne a. h nous a. i ce que l'on en peut attendre a. j  B Omis ; aupres a. k selon que toutes vos dernieres vous ont fait entendre B ; selon les asseurances que vous nous en donniez par toutes vos dernieres que a. l  E Omis. m sa B D E a. n confirmer a. o et confiance a. p tousjours C D a. q plein de zele, de fiedlité et d'affection a. r toute la joye imaginable a. s Cependant a. t  D E a Omis.

1 La lettre a en effet reçue par les ambassadeurs le 10 avril. On peut trouver copie de cette lettre à la Bibliothèque nationale de France dans les manuscrits suivants: fr. 3972 (fol. 347v), fr. 23560 (fol. 408r), NAF 7064 (fol. 499v), Dupuy 205 (fol. 264v).