École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Année 1621 » Des trois ambassadeurs à Puisieux

Des trois ambassadeurs à Puisieux

. — Hainburg

1. Volonté de mener à bien la négociation entre Bethlen et l'empereur. 2. Situation en Allemagne.

Original
  • l-70-A . BnF, fr. 15931: fol. 144-145.
Copies XVII e siècle
  • l-70-B . BnF, fr. 3972: fol. 335v-336r.
  • l-70-C . BnF, NAF 7064: fol. 479v-480v.
  • l-70-D . BnF, Dupuy 205: fol.254r-v.
  • l-70-E . BnF, fr. 23560: fol. 393v-394v.
  • l-70-F . BnF, fr. 23562: p.1024-1025.
  • l-70-G . BnF, fr. 7098: fol. 412r-413v.
  • l-70-H . BnF, fr. 23559: fol. 251v-252r.
Edition
  • l-70-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 533-534.

Monsieur

[1.] Nous avons receu la vostre du 18e1 où vous nous tesmoignez d'une part de croire que nous n'obmettronsa n'obmettons G H rien pourb G Omis en ce traicté icy faire paroistre à l'empereur que les commandements que nous avons du roy sont entierement à son advantage et toutesfois c l'autre vous nous mandez a qu'apres y avoir rendu nos soins que si l'affaire ne se termine à une parfaicte paix, qued a Omis nous fassions en sorte que la cognoissance de la bonne volonté du roy luy en demeuree qu'il soit entierement convaincu de la bonne volonté du roi a , luy laissant toutesfois ceste espine à tirerf fusée à demesler a . Ce sont deuxg D E F G H Omis ; des a choses si contraires qu'il est bien malaisé d'y satisfaire, outre que la chrestienté est si interessée en cet accord que nous voyons le peril eminent si Dieu ne conduiti conclud B C D E F H nos ouvrages jusques à y faire la paix avec Bethlem, 1 1 lequel possesseur de toute l'j la B D E F G H Hongrie, voyant le Turc en personne venirh que nous voyons evidemment que si Dieu n'y met la main et ne donne sa benediction à nos ouvrages, elle est exposée à une ruine inevitable et nous vous pouvons dire que bien que Bethleem se voye possesseur de toute la Hongrie, le Turc en personne venant a contre la chrestienté avec des forces tres grandes et les Tartares d'autre part assaillirk attaquant a les Poulonnois, ledict Bethlem quoy qu'esclave du Turc, toutesfois aiant la lumiere du christanisme, se faschel il a beaucoup de deplaisir a d'estre le flambeau de la guerre. Et nous jugeons que si le desespoir ne le porte à ceste extremité, il n'est pas en desirm dans la pensée a de rompre avec l'empereur.

[2.] Nous continuerons donc autant que les justes intentions du roy nous y obligent et que sa reputation et nostre devoir nous y convient, ne respondants point sur l'opinion que vous avez que Spinola soit rappellé pour la necessité que la Flandre en aura tant par ce que nous croyons que vous scavezn scaurez G que les Espagnols y ont pourveu avec d'autres chefs et forces que par ce que les Estatz n'ont jamais euo esté B p bien que a

<subst> assistance assistez </subst>
de q la B C D E F G H a France forces que suffisantesr plus de forces qu'il ne leur en a fallu a pour conserver le leur et demeurer sur la deffensive. Nous avons desja, comme avez veu par nos precedentes, employé selon les commandements du roy nos offices envers l'empereur pour le duc de Wirtemberg. Quand aux princes unis vous aurez cogneu l'estat où ilz en sont et leur protection doibt venir de vos effectz et non pas de noss vos a paroles puisque l'ennemy à leurs portes, ilz ne peuvent en empescher l'ouverture par de simples offices desquelz toutesfois nous ne sommest serons B C D E F G H a pas chiches non plus que d'asseurances envers eux des bonnes volontez du roy auquel avec nos prieres deues et accoustuméesu pour la prosperité duquel nous continuerons nos prieres accoustumées a suplions Dieu pour sa conservation et qu'il conduise sesw Répété conseilz enx serons B C D E F G H l-70- l'augmentation de son autorité demeurantsv qu'il conduise ses desseins au point qu'il desire pour l'accroissement de son authorité, nous demeurerons cependant a

Monsieur

Vos bien humbles serviteurs

Charles de Valois

Bethune

Preaux

y D E F G H a Omis

a n'obmettons G H. b  G Omis. c l'autre vous nous mandez a. d  a Omis. e qu'il soit entierement convaincu de la bonne volonté du roi a. f fusée à demesler a. g  D E F G H Omis ; des a. h que nous voyons evidemment que si Dieu n'y met la main et ne donne sa benediction à nos ouvrages, elle est exposée à une ruine inevitable et nous vous pouvons dire que bien que Bethleem se voye possesseur de toute la Hongrie, le Turc en personne venant a. i conclud B C D E F H. j la B D E F G H. k attaquant a. l il a beaucoup de deplaisir a. m dans la pensée a. n scaurez G. o esté B. p bien que a. q la B C D E F G H a. r plus de forces qu'il ne leur en a fallu a. s vos a. t serons B C D E F G H a. u pour la prosperité duquel nous continuerons nos prieres accoustumées a. v qu'il conduise ses desseins au point qu'il desire pour l'accroissement de son authorité, nous demeurerons cependant a. w Répété. x serons B C D E F G H l-70-. y  D E F G H a Omis.

1 Il s'agit de la lettre écrite le 18 février par Puisieux et reçue à Hainburg le 7 mars. On en trouve des copies dans les manuscrits suivants: fr. 3972 (fol. 321v), fr. 7098 (fol. 379r), fr. 23559 (fol. 242r), fr. 23560 (fol. 378v), fr. 23562 (p. 992), NAF 7064 (fol. 460v) et Dupuy 205 (fol. 244r).
1 omission de lequel
1 erreur de déchifrement