Des trois ambassadeurs à Puisieux
. — Hainburg
1. Volonté de mener à bien la négociation entre Bethlen et l'empereur. 2. Situation en Allemagne.
Original
- l-70-A . BnF, fr. 15931: fol. 144-145.
Copies XVII e siècle
- l-70-B . BnF, fr. 3972: fol. 335v-336r.
- l-70-C . BnF, NAF 7064: fol. 479v-480v.
- l-70-D . BnF, Dupuy 205: fol.254r-v.
- l-70-E . BnF, fr. 23560: fol. 393v-394v.
- l-70-F . BnF, fr. 23562: p.1024-1025.
- l-70-G . BnF, fr. 7098: fol. 412r-413v.
- l-70-H . BnF, fr. 23559: fol. 251v-252r.
Edition
- l-70-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 533-534.
Monsieur
[1.] Nous avons receu la vostre du 18e1 où vous nous
tesmoignez d'une part de croire que nous n'obmettronsa n'obmettons G H rien pourb G Omis en ce traicté icy faire paroistre à l'empereur que les
commandements que nous avons du
roy sont entierement à son advantage
et toutesfois c l'autre vous nous mandez
a qu'apres y avoir rendu nos soins que si l'affaire ne se termine
à une parfaicte
paix, qued a Omis nous fassions en sorte que la cognoissance de la
bonne volonté du roy luy en
demeuree qu'il soit entierement convaincu de la bonne
volonté du roi a , luy laissant
toutesfois ceste espine à tirerf fusée à demesler a . Ce sont deuxg D E F G H Omis ; des a choses si contraires qu'il est bien malaisé d'y
satisfaire, outre que la chrestienté est si interessée en cet accord que nous voyons le peril eminent si Dieu ne conduiti conclud B C D E F H nos ouvrages jusques à y faire la paix avec Bethlem,
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lequel possesseur de toute l'j la B D E F G H Hongrie, voyant le Turc en personne
venirh que nous voyons evidemment que si Dieu n'y met la
main et ne donne sa benediction à nos ouvrages, elle est exposée
à une ruine inevitable et nous vous pouvons dire que bien que
Bethleem se voye possesseur de toute la Hongrie, le Turc en
personne venant a contre la chrestienté avec des forces tres grandes et les Tartares d'autre part assaillirk attaquant a les Poulonnois, ledict Bethlem quoy qu'esclave du Turc, toutesfois aiant la lumiere du christanisme, se faschel il a beaucoup de deplaisir a d'estre le flambeau de la guerre. Et nous jugeons que
si le desespoir ne le porte à ceste extremité, il n'est pas en desirm dans la pensée a de rompre avec l'empereur.
[2.] Nous continuerons donc autant que les justes intentions
du roy nous y obligent et que sa reputation et
nostre devoir nous y convient, ne respondants point sur l'opinion que
vous avez que Spinola soit
rappellé pour la necessité que la Flandre en aura tant par ce
que nous croyons que vous scavezn scaurez G que les Espagnols y ont pourveu avec d'autres chefs et forces que
par ce que les Estatz n'ont jamais euo esté B p bien que
a
assistance
assistez
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Monsieur
Vos bien humbles serviteurs