Des trois ambassadeurs au roi
. — Vienne
1. Échec du traité entre l'empereur et Bethlen. 2. Départ des ambassadeurs de la cour impériale pour la France.
Original
- l-78-A . BnF, fr. 15931: fol. 234-235.
Copies XVII e siècle
- l-78-B . BnF, NAF 7064: fol. 522r-v.
- l-78-C . BnF, Dupuy 205: fol. 274r-v.
- l-78-D . BnF, fr. 23560: fol. 425r-v.
- l-78-E . BnF, fr. 23562: p. 1045-1046.
- l-78-F . BnF, fr. 7098: fol. 431v-433r.
- l-78-G . BnF, fr. 23559: fol. 261v-262r.
Sire
[1.] Vostre Majesté aura esté advertie par nos precedentes comme pour donner une finale resolution au traicté d'entre l'empereur et le prince de Transylvanie, les sieurs duc d'Angoulesme et de Preaux estoient venuz d'Ambourg à Vienne afin oua B C D E F G Omis de faire incliner ledit empereur à b vouloir B C D conceder quelques particulieres demandes que ledit prince et Estats de Hongrie desiroient dudit empereur ou s'il ne vouloit les leur accorder que suyvant les intentions de Vostre Majesté, nous nous pussions retirer avec le gré des uns et des autres ce que nous jugionsc jugeons F G estre à propos puisque apres tant de preuves des justes intentions de Vostre Majesté, il nous a semblé que les uns etd ny C D E F G les autres n'en scavoient ny user ny cognoistre l'utilité.
[2.] Et par ce, Sire, que estants sur le point de nostre retour en France et mesme en ayant donné cognoissance à l'empereur, Vostre Majesté a trouvé bon de nous en renouveller ses commandements, et au sieur duc d'Angoulesme, de s'advancer afin de se rendre aupres d'elle au plus tost. A quoy ledit sieure D E F G Omis duc obeissant et nous continuant nostre chemin à journées, nous luy remettonsf nous remettons audict sieur duc B C D E F G de faire entendre à Vostre Majesté toutes les particularitez de g tout C ce qui c'est passé en ceste negociation. Et comme à nostre depart d'aupres de l'empereur nous croyons avoir satisfait à ce qui nous a esté prescrit par Vostre Majesté comme aussy en ce qui regarde les princes unis desquelz nous estimons que le sieurh ledit C Guicharti Guichard B C D E l78-F G aura rendu si fidel compte qu'il ne restera qu'à luy representer ce qui est des intentions de l'empereur sur ce subject. Supliants à sa divine bonté qu'il continue et accroisse tellement sesj les D graces envers Vostre Majesté que sa santé en soit conservée longues années et son estat en parfaite prosperite.
Estants de Vostre Majesté
Sire
Tres humbles, tres obeissants, tres fideles subjectz et serviteurs
k C D E G Omis
