École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Année 1620 » Des trois ambassadeurs au roi

Des trois ambassadeurs au roi

. — Vienne

1. Rappel par l'empereur de la promesse française de secours à l'occasion des succès militaires du roi. 2. Propositions de l'ambassadeur d'Angleterre faites à l'empereur et réception de celles-ci. 3. Résumé de la lettre envoyée par le duc de Wurtemberg aux ambassadeurs. 4. Situation militaire en Bohême et Moravie.

Original
  • l-29-A . BnF, fr. 15930: fol. 342-436.
Copies XVIIesiècle
  • l-29-B . BnF, fr. 3972: fol. 143v-147v.
  • l-29-C . BnF, NAF 7064: fol. 185v-200v.
  • l-29-D . BnF, Dupuy 205: fol. 110v-113v.
  • l-29-E . BnF, fr. 23560: fol. 177r-182r.
  • l-29-F . BnF, fr. 23561: p. 476-489.
  • l-29-G . BnF, fr. 7097: fol. 287v-296r.
  • l-29-H . BnF, fr. 23559: fol. 45r-50r.
Edition
  • l-29-a . Ambassade extraordinaire de messieurs le duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris: F.Preuveray], 1667: p. 259-263.

Sire

[1.] L’heureux succes de vos justesa a Omis armes ayant donné la paix à sesb vos G H subjects ac et B C D E F G H a en mesme temps porté si hault la reputation de Vostre Majesté et les effects de vostre genereuse prudence parmy les nations estrangeres que chacuned chacun F H en admiration de vostre vertue en admirant sa conduite et sa vertu, ont a , toutesf tous G à l’envy ont tesmoigné avoir du contentement de ce qui en est succeddég la satisfaction qu'elles ont receu de ses advantages a . Mais, Sire, sur tous ceux ausquels nous en avons peu faire part, pas un n’a receu ceste nouvelle avec plus de ressentiment de joyeh B C D E F G H Omis que l’empereur auquel apres luy avoir dict ce quei apres luy avoir dict ce que nous luy avions dit et que G nous jugions à propos et semblablej conforme a au commandementk aux commandemens C D E F G H qu’en avionsl avons F a receu de Vostre Majesté, sa response a esté qu'il n’y en avoit point qui fust si interessé dans vos interestsm dans toutes les choses qui vous regardent a que luy, lesquelz il souhaitoit estre tousjours accompagnez avec tel heur queo tant que C D ; tant E F H ; comme G si c’estoitn du mesme bonheur qu'il souhaittoit a pour luy mesme et ausquelz il estoit obligé tant à cause de la proximité de sang qu'il a avec Vostre Majesté que par ce que de vos advantages il espere et s'p F Omis asseure d’augmenter les siens et que de vos victoires il enr G H Omis attendoits attendroit C D E F q attendant de la continuation de vos heureux succes a toutet H Omis sa bonne fortune, se jettant immediatement et avec paroles fortes et essentielles sur les promesses qu'il dit luy avoir esté faites par Vostre Majesté pour son secours tant par le retour de ceux qu'il a envoyez vers Vostredite Majesté que paru pour F la charge qu’en a eue monsieur de Baugy; que maintenant le temps luyv y B C D E F a estoit si favorable qu'il croyoit que sans delay Vostre Majesté l'obligeroitw le favoriseroit a de son secours.
Sur cela, Sire, nous ne l’x luy H ostames pas de l'esperance y où il en estoit a mais bien luy representasmesz Répété que quoy que Vostre Majesté en consideration de la royne vostreaa sa H mere et pour souslager Vos peuples des ruines qu’apportentab aportoient B C D E F G H ; causoient a les guerres civiles, Vous eussiez pardonné à tout le monde, Vostre clemence ayant surpassé Vostre justiceac a Omis 1; que toutesfois les cendres encores toutes chaudesad n'estans pas encores toutes amorties a d’un feu si violent pouvoient couver quelque estincelle qui pourroitae pouvoient H s’il n’y estoit pourveu porter encores du desordre dans Vostre estat. Pour à quoy remedieraf Que dans cette veue a Vostre Majesté s’estoit resolue sans desarmer passer la riviere de Loire et se portant jusques aux confins de la Guyenne, veoir si les sieurs du Mayne et d’Espernon recourantz à Vostre benignitéag à sa clemence et bonté a poseroient les armes et recevroient les conditions qu'il a pleu à Vostre Majesté de donner à tous Vos subjects.

[2.] Nous changeasmes ce discours en celuy de l'arrivée de l’ambassadeur d’Angleterre et des choses qu'il avoit à negocier icy. Sa Majesté Imperiale avec toute sorte de franchise nous donna cognoissance veritable de ce que ledit ambassadeur luy avoit proposé à l'audience premiere qu'il eut vendredy dernier qui estoit ce que nous avionsah avons C D E F a appris dudit ambassadeur lors que nous allasmes leai l'allasmes B C D E F G H a visiter, etaj G H Omis qu'il avoit divisé ses propositions en deux points et subdivisé en six chefz: les trois premiers, que voulant prendre confiance avec l’empereur il luy avoit protesté que le roy son maistre n’avoit jamais eu part aux affaires de Boheme, ak le second B C D E F G H a que son filz l’electeur palatin2 ne luy avoit rien communicqué devantal avant G H son eslection comme il est aysé, se disoit il, à juger puisque jusques icy son maistre n’a point voulu donner audit electeur am ny G H en particulier etan ny B C E F G H a en general le tiltre de roy ny mesmes souffertao souffrir a qu'aux prieres publicques et presches il fust nommé autre qu’ap d'un autre titre que celuy d' a electeur; aq le troisiesme B C D E F G H a que le roy de la Grande Bretagne avoit tousjours esté neutre tant aux paroles qu'aux effects sans luy avoir donné assistance ny d’hommes ny d’argent; des autres trois propositions, la premiere estoit enar a Omis la suplication qu'il avoit faite à l’empereur de luy dire s'il se contenteroit d'entrer en voye d'accord selon les moyens qui en seroient trouvezas ouverts a par l'entremise de Vostre Majesté at et du roi son maistre B C D E F G H a , adjoustant que si l’empereur pretendoit que les choses de Boheme fussent au entierement B C D E F G H a remises en leur premier estat nostre sejour et le sien seroient icy inutiles etav à E F l’entremise de Vostre Majesté et de son maistre de mesme, la secondeaw le second B C D E F G H qu'il pleust à Sa Majesté Imperiale de leax leur B C D E F G H ; a Omis faire informer de l’estatay l'effet G ; l'effet, corrigé en l'estat F H des affaires, et la derniereaz le dernier B C D E F G H a ba que C E ; que, corrigé en D nous croyons que va toute sa passion, a esté de proposer une suspension d’armes et faire tenir les chemins libres et ouverts d’icy à Prague pour faciliter et advancer la negociation, mais encores que ledit ambassadeur se soit persuadé, comme il nous a fait cognoistre, que l’empereur avoit eubb G H Omis agreable toutes ses propositions. Toutefois les parolles que l’empereur nous a dittes ne nous tesmoignent rien moins que cela et mesmes pouvons asseurer Vostre Majesté qu’au regard des franchises dont il usebc a usé G avec nous, ledit ambassadeur est tenu pourbd B a Omis fortbe tres B C D E F G H suspect en son endroit, et croyons asseurementbf asseurant E que sesbg les B F propositions ne seront point receues icybh B C D E F G H a Omis si ce n’est que la jalousie d’Espagne agissant, le naturel de l’empereur ne soit changébi agissant dans l'esprit de l'empereur, son naturel et son humeur ne se change a . Ledit ambassadeur Wotton nous a asseuré que le roy de la Grande Bretagne comme tous les princes unisbj C D E G H a Omis se ressentoient grandement obligez à Vostre Majesté de l’accord qui s’estoit passé à Ulme attribuant à ceste paix la conservation du Palatinat, de façon que l'heur n’est pas petit d’avoir d’un mesme subject contenté deux partis differents bk Vostre Majesté a eu l'avantage d'avoir contenté deux partis differends en un mesme sujet a lesquels veritablement en ont receu chacun àbl en C D E G H a son esgard avantage en leurs affaires.

[3.] Et par ce que de toutes cesbm les H propositions l’empereur desirant en avoir les memoiresbn un memoire B C D E F G H a par escrit, ledit ambassadeur l’ayant promis et n’y ayant encores satisfait, nous avons appris de la bouche mesme de l’empereur qu’il a une mauvaise satisfaction de ce retardement vers lequel nous avons esté obligés d’aller sur ce que le duc de Wirtemberg nous ayant envoyé un de ses secretaires avec une lettre3 dont nous envoyons bo la C D E F a copie à monsieur de Puysieulx. La creance concistoit en trois poincts: le premier qu’ayant esté faits quelques mauvais offices au duc de Wirtembergbp audit duc B C D E F G H a envers l’empereur, il nous prioit de vouloir tesmoigner à l’empereurbr Sa Majesté Imperiale G H comme il estoit son serviteurbq de le vouloir tesmoigner à l'empereur a et que si il ne se separoit de l’Union quoy qu'il en eust esté semondsbs comme il en avoit esté semonds C D E F G H ; comme il en avoit esté prié a 4 par l’archiduc Leopold, il croyoit pour cela n’offencerbt n'offenseroit G H Sa Majesté Imperiale laquellebu F Omis il s’asseuroit ne vouloir rien desirerbv ny desirer rien de luy a contre son honneur, joint qu’il pouvoitbw pourroit B lebx la H mieux servir enby H Omis demeurant dans ladite Union comme il protestoit le vouloir faire aux occasions qui s’offriroient; le second que si l’empereur desiroit que le marquis Spinola passast avec ses forces en Boheme, il s’asseuroit que les princes unis en permettroient le passage à condition que ledit debz marquis B C D E F G H a Spinola n’entreprist rien dans l’Empire et que ce seroit donner grande occasion aux princes unis de ne se point encb H Omis mesler (pour user de ses termes)ca interesser a aux affaire de Boheme et decc G H Omis Hongrie ce que jusques icy ils n’avoient point fait, et à quoy ilz seroient contraints etce C D E F G H Omis de se raliercd et necessitez à la fin a avec les Estats dudit Boheme et provinces incorporées voire mesmes avec Gabor et tous ceux qui pourroient les assister contre une forcecf forte B puissante et estrangere qui vientcg convient B contre les constitutions de l’Empire fondre au milieu de leurs estats à la ruyne generale de leurs privileges et de toutes leursch les D possessions; leci la G troisiesme que suivant la grace qu'il a pleu à Vostre Majesté de faire à toute la maison du duccj G H Omis de Wirtemberg, Vous employant àck en F G a ce qu’en le comté de Montbeliard ilz ne feussent troublez et vexez par la justicecl jalousie C D E F G H a du comté de Bourgongne5, nous voulussions luy faire office aupres de l’empereur et avoir lettres adressantes auxcm G Omis archiducz afin qu'ilz fissentcn fassent G H cesser tellesco toutes G H usurpations conformement à ce qui en a esté decidé aucp à ce E parlement de Grenoble et accordé par le traicté que le sieurcq monsieur B C D E F G H a de Preaux en a cydevant fait avec lesditz archiducz.
L’empereur voulut sur tout ce que dessus avoir temps d’encr de G H deliberer et pour cet effect nous demanda un memoire des trois poincts, ce quecs qui G H a luy ayant esté baillé le jour mesme, toutesfois nous en attendons encore la response. Et par ce, Sire, que nous jugeons ct estre C D E F G H a de Vostre service que Vostre Majesté sache en quelle consideration le roy de la Grande Bretagne est parmy ces princes unys, nous luy dirons comme ceditcu ledit G H secretaire n'avoit lettres ny aucune charge pour son ambassadeur, lequel toutesfois nous fusmes d'avis qu'il vist pour comprendrecv penetrer et connoistre a sicw qu' D il approuveroit les propositions dudit duc decx B C D E F Omis Wirtemberg. Mais au contraire il s’esmeut, de cy telle G H façon qu’il dist que c’estoit une grande lascheté de laisser passer cz le B C D E F H ; le marquis de a Spinola et que c’estoit perdre l’electeur palatinda B C D E F G H Omis et toute la Boheme que d’offrir ledb ce B C D E F G H a passage.
Nous avons aussy appris par ledit secretaire que les Anglois joints avec le prince d’Orange ne sont en nombre que dedc G Omis deux mil hommes, lesquels ne font pas mine dede d'y G vouloirdd ne se disposent pas a venir sans ledit prince d’Orange pour s’opposer audf à B C D E F G H a Spinola, ce à quoydg dont a il est empesché par dom Louis de Volasque, lequel avec toutes les troupes desdh du G H Pais Bas est à Vezel.

[4.] Quant au Bethleem nous n’en avons receu encoresdi E Omis aucunes nouvelles quoy qu'il aye envoyé icy tesmoigner à l’empereur qu'il estoit prest àdj de C D E F G H a entrerdk rentrer B C D E F G H a en traicté, ce qu'ayant esté accepté, Sa Majesté Imperiale envoye demain des deputez à Ettembourg dl Presbourg G pour ydm C D E F G H a Omis convenir d’un lieu pour traicter avec ceux dudn de B C D E F G H a Bethleem lequel est à Nairehause esloigné de quatre journées d’icy.
Du costé du prince d’Anhalt nous n’en avons aussy receu aucunes nouvelles avec lequel est maintenant joint le do comte de C D E F G a ; comte H Mansfelt qui a quelque quatre mil hommes de pied et mil chevaux. Mais ses forces quoy qu'elles soient de vingt mil hommes ne sont toutesfois dp pas a bastantes pour soustenir celles de l’empereur, car le duc de Bavieres ayant voulu estre chef general, le comte de Buquoy quoydq bien G H qu’à regret a esté contraint de se joindre audit duc, de façon que ces deux armées ensemble font endr un F G H nombre de ds plus de C D E F a vingt cinq mil hommes de pied et de plus dedt F G H Omis huit mil chevaux sans six mil hommes de pied et mil chevaux que l’evesque de Wirsbourg envoye au secours dudit empereur, lesquelz prennent le Danube à Stroben pour estre dans le vingtiesme joints à l’armée.
Et par ce, Sire, que plus en ce pais qu'en autre lieu il est bien dificile de pouvoir juger des evenements de la guerre, laquelle se fait icy plus par courses et ravages que par grands combats de campagne ou sieges qui obligent ordinairement aux batailles, nous croirions de beaucoup faillirdu manquer infiniment a si nous voulions pour choses certainesdv chose certaine B C D E F G dire à Vostre Majesté ce que deviendront de si grandes troupes à la veue les unes des autres en pais facile et ouvert. Touteffois si par les apparences humaines l'on peut donner quelque cognoissance de l'advenir, il est à croire que le prince d’Anhalt ayant pris ses quartiers en lieu d’dw H Omis où il a le derriere libre, retranché son camp dans lequel il peut tenirdx retirer G ; tenir, corrigé en retirer F ; retirer, corrigé en tenir H toute son armée; ou il faudra que l’armée de l’empereur se logedy B Omis ; soit C D E ; se mettre F G D ; passe a entre la riviere de Theia et le camp dudit prince d’Anhalt ou que l’attaquant à coups dudz de B C D E F G H a canon dans sesditsea lesditcts G quartiers il hazarde le combat avec un grand desadvantageeb advantage a . Pour le premier la dificulté desec de G H vivres pour l’empereur l’en doit empescher par ce qu’à la teste de la riviere y ayant la ville de Zenain, Anhalt ed y G logeant trouppes sufisantes, ilef H Omis empeschera que les vivresee il coupera les vivres et empeschera que a du costé de la Boheme et de la Moravie ne puissent venir àeg en G H ladite armée; et de l'autre estant entre Cremseh Olmutz G H et ladite armée, l’empereur ne pourra estre secouru de vivres d’aucun lieu. Mais aussy le prince d’Anhalt ayant le passage bousché du costé de ladite Boheme et ei de G H Moravie par l'assiette du camp de l’empereur, il est impossible qu'il puisse subcister plus de six ou huit jours, d’où il s'ensuit qu’estant contraint de desloger en presence si les autres le chargent avec resolution, sa defaite est infaillible, les retraictes portans celaej estans d'une nature a que la crainte et l'espouvante s’y mect facillementek en sont quasi inseparables a . Je croyel nous croyons G H , Sire, que dans ce mois l’issueem G H Omis d’une façon ou d'autre en apprendra la verité de laquelle Vostre Majesté sera aussy tost advertie.

Louantzen remerciant a cependant la bonté divine de eo tout G H ce qu'ilep qui F luy a pleu accompagner eq toujours H Vostre valeur et Vostre conduite de sa grace, laquelle nouser H Omis ne cesserons jamais d'imploreres employer D pour la conservation de sa personne, la prosperité de ses affaires et l’heureuxet G H Omis accomplissement de tous ses desirs estants de Vostre Majesté eu avec toute la fidelité et la soumission qu'elle doit attendre de ses a

Sire

ev vos H

Tres humbles, tres obeissants et tres fideles subjects etew H Omis serviteurs

Charles de Valois

Bethune

Preaux


a  a Omis. b vos G H. c et B C D E F G H a. d chacun F H. e en admirant sa conduite et sa vertu, ont a. f tous G. g la satisfaction qu'elles ont receu de ses advantages a. h  B C D E F G H Omis. i apres luy avoir dict ce que nous luy avions dit et que G. j conforme a. k aux commandemens C D E F G H. l avons F a. m dans toutes les choses qui vous regardent a. n du mesme bonheur qu'il souhaittoit a. o tant que C D ; tant E F H ; comme G. p  F Omis. q attendant de la continuation de vos heureux succes a. r  G H Omis. s attendroit C D E F. t  H Omis. u pour F. v y B C D E F a. w le favoriseroit a. x luy H. y où il en estoit a. z Répété. aa sa H. ab aportoient B C D E F G H ; causoient a. ac  a Omis. ad n'estans pas encores toutes amorties a. ae pouvoient H. af Que dans cette veue a. ag à sa clemence et bonté a. ah avons C D E F a. ai l'allasmes B C D E F G H a. aj  G H Omis. ak  le second B C D E F G H a. al avant G H. am  ny G H. an ny B C E F G H a. ao souffrir a. ap d'un autre titre que celuy d' a. aq  le troisiesme B C D E F G H a. ar  a Omis. as ouverts a. at et du roi son maistre B C D E F G H a. au  entierement B C D E F G H a. av à E F. aw le second B C D E F G H. ax leur B C D E F G H ; a Omis. ay l'effet G ; l'effet, corrigé en l'estat F H. az le dernier B C D E F G H a. ba que C E ; que, corrigé en D. bb  G H Omis. bc a usé G. bd  B a Omis. be tres B C D E F G H. bf asseurant E. bg les B F. bh  B C D E F G H a Omis. bi agissant dans l'esprit de l'empereur, son naturel et son humeur ne se change a. bj  C D E G H a Omis. bk Vostre Majesté a eu l'avantage d'avoir contenté deux partis differends en un mesme sujet a. bl en C D E G H a. bm les H. bn un memoire B C D E F G H a. bo  la C D E F a. bp audit duc B C D E F G H a. bq de le vouloir tesmoigner à l'empereur a. br Sa Majesté Imperiale G H. bs comme il en avoit esté semonds C D E F G H ; comme il en avoit esté prié a. bt n'offenseroit G H. bu  F Omis. bv ny desirer rien de luy a. bw pourroit B. bx la H. by  H Omis. bz marquis B C D E F G H a. ca interesser a. cb  H Omis. cc  G H Omis. cd et necessitez à la fin a. ce  C D E F G H Omis. cf forte B. cg convient B. ch les D. ci la G. cj  G H Omis. ck en F G a. cl jalousie C D E F G H a. cm  G Omis. cn fassent G H. co toutes G H. cp à ce E. cq monsieur B C D E F G H a. cr de G H. cs qui G H a. ct  estre C D E F G H a. cu ledit G H. cv penetrer et connoistre a. cw qu' D. cx  B C D E F Omis. cy  telle G H. cz  le B C D E F H ; le marquis de a. da  B C D E F G H Omis. db ce B C D E F G H a. dc  G Omis. dd ne se disposent pas a. de d'y G. df à B C D E F G H a. dg dont a. dh du G H. di  E Omis. dj de C D E F G H a. dk rentrer B C D E F G H a. dl Presbourg G. dm  C D E F G H a Omis. dn de B C D E F G H a. do  comte de C D E F G a ; comte H. dp  pas a. dq bien G H. dr un F G H. ds  plus de C D E F a. dt  F G H Omis. du manquer infiniment a. dv chose certaine B C D E F G. dw  H Omis. dx retirer G ; tenir, corrigé en retirer F ; retirer, corrigé en tenir H. dy  B Omis ; soit C D E ; se mettre F G D ; passe a. dz de B C D E F G H a. ea lesditcts G. eb advantage a. ec de G H. ed  y G. ee il coupera les vivres et empeschera que a. ef  H Omis. eg en G H. eh Olmutz G H. ei  de G H. ej estans d'une nature a. ek en sont quasi inseparables a. el nous croyons G H. em  G H Omis. en remerciant a. eo  tout G H. ep qui F. eq  toujours H. er  H Omis. es employer D. et  G H Omis. eu  avec toute la fidelité et la soumission qu'elle doit attendre de ses a. ev  vos H. ew  H Omis.

1 Après la prise de Caen, celle du Mans et la victoire royale des Ponts-de-Cé, une paix est signée. Le traité d'Angers confirme le statu quo prévu par celui d'Angoulême, principalement l'amnistie pour Marie de Médicis (qui revient au Conseil) et ses partisans.
2 Frédéric V est marié à Elisabeth Stuart, fille de Jacques Ier.
3 La lettre originale se trouve au folio 196 du manuscrit français 15930. Par ailleurs plusieurs copies en ont été faites dans les manuscrits français 3972, 7097, 23559, 23560 et 23561 ainsi que dans le NAF 7064 et le Dupuy 205, tous conservés à la Bibliothèque nationale de France.
4 Semondre: avertir, inviter.
5 Le roi d'Espagne possède aussi le comté de Bourgogne depuis le mariage de Marie de Bourgogne, héritière du comté, avec l'empereur Maximilien Ier en 1477. C'est ici une manière à peine voilée de critiquer la position du roi d'Espagne au sein de l'Empire.