École des chartes » ELEC » Correspondance active des duc d'Angoulême, comte de Béthune et abbé de Préaux avec l'autorité royale » Année 1620 » Des trois ambassadeurs au roi

Des trois ambassadeurs au roi

. — Ulm

Conférence d'Ulm
1. Demande commune de la part du duc de Bavière et de l'Union d'une entremise française afin d'arriver à une paix.

Original
  • l-11-A . BnF, fr. 15930: fol. 231-232.
Copies XVIIe siècle
  • l-11-B . BnF, fr. 3972: fol. 88r-v.
  • l-11-C . Bnf, NAF 7064: fol. 112v-113v.
  • l-11-D . BnF, Dupuy 205: fol. 65r.
  • l-11-E . BnF, fr. 23560: fol. 104r-v.
  • l-11-F . Bnf, fr. 23561: p. 235-236.
  • l-11-G . BnF, fr. 7097: fol. 155r-156v.
Edition
  • l-11-a . Ambassade extraordinaire de messieurs les duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année M.DC.XX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris, F. Preuveray], 1667: p. 180-181.

Sire

[1.] Comme ce courrier partoit et nous pretz à entrer dans nos batteaux pour aller à Viennea Ce courrier estant sur le poinct de partir et nous d'entrer dans nos basteaux pour nous rendre à Vienne aupres de l'empereur tout le plustost qu'il nous sera possible a , les depputez du duc de Baviere nous ont envoyé prier de leurc luy F donnerd G Omis b demander a audiance dans laquelle e nous dirons sincerement à Vostre Majesté que a nous avons reconnu qu'ilz avoient trouvé plus de difficultez en leur negotiation qu'ilz ne l'esperoientf n'esperoient C D E F G ; ne se l'estoit persuadé a puis que cela les obligeoit à nous en donner part et prier d'y aporter ce qui estoitg dependoit a de l’auctorité de Vostre Majesté . A quoy nous nousi F Omis sommes plusj B C D E F G Omis vollontiers accomodez en ayant aussy esté conviez par les princes et estatz unysh ce que nous avons volontiers accepté. Et d'autant plus encore que les princes et estats unis nous ont conviez de faire le mesme a , lesquels en cela comme en touttes leurs autres actions ont rendu des preuves de se k vouloir C D E F a soubzmettre à ce qu'il plaira à Vostre Majesté d'ordonnerl d'en vouloir ordonner a . Joint que les armées estant logées sy prez et sans empeschement de venir aux mains que n de B C D E F G leur propre vollontém sans que rien les puisse empescher de se battre si elles avoient ce dessein a , il seroit à craindre que sy cest accord estoit rompu, cela n’alumast le feu dans toutte l’Allemaigne et ne portast telo tant de a prejudice aux armes dep à F l’empereur que de tout cest esté il ne se peust mettre en campaigne ny paroistre en estat de nous ouvrir une voye d’accordq et par consequent hors d'estat de nous ouvrir aucune voye à l'accomodement que Vostre Majesté desire a . Et parce, Sire, que selon les formes que les uns et les autres tiennent il est indubitable qu'il se passera encor quelques jours avant la conclusion entiere r de ce traité a , nous n’avons pas vouleu differer des à a rendre compte à Vostre Majesté de ce qui s'est passé jusques icy comme nous ferons encor par homme exprez sy les marques de vostre auctorité paroissent touttes entieres par la fin de ceste conferance comme elles ont faict au commencement et qu'il enu F Omis reussisse un bon accord entre les catholiques et protestans de toutte la Germaniet par un autre courrier expres, si par l'entremise de vostre authorité il se fait quelque accomodement entre les catholiques et les protestants d'Allemagne a comme nous l’esperons avec l'ayde de Dieu, lequel nous supplions de conserver Vostre Majesté de laquelle nous sommesv et de combler son regne de toutes sortes de prosperitez a

Sire

Tres humbles, tres obeissans et tres fideles subjectz et serviteurs

Charles de Valois

Bethune

Preaux


a Ce courrier estant sur le poinct de partir et nous d'entrer dans nos basteaux pour nous rendre à Vienne aupres de l'empereur tout le plustost qu'il nous sera possible a. b demander a. c luy F. d  G Omis. e  nous dirons sincerement à Vostre Majesté que a. f n'esperoient C D E F G ; ne se l'estoit persuadé a. g dependoit a. h ce que nous avons volontiers accepté. Et d'autant plus encore que les princes et estats unis nous ont conviez de faire le mesme a. i  F Omis. j  B C D E F G Omis. k  vouloir C D E F a. l d'en vouloir ordonner a. m sans que rien les puisse empescher de se battre si elles avoient ce dessein a. n  de B C D E F G. o tant de a. p à F. q et par consequent hors d'estat de nous ouvrir aucune voye à l'accomodement que Vostre Majesté desire a. r  de ce traité a. s à a. t par un autre courrier expres, si par l'entremise de vostre authorité il se fait quelque accomodement entre les catholiques et les protestants d'Allemagne a. u  F Omis. v et de combler son regne de toutes sortes de prosperitez a.