Des trois ambassadeurs à Puisieux

Monsieur

[1.] Comme nous vousa D E Omis avons fait entendre par nos dernieres le subject qui nous avoit menez en ce lieu, maintenant nous vous dirons qu'apres unze jours de sejour et des conferences ordinaires et tres longues, enfin nous avons de quoy suyvre de point en point les volontez du roy, c'est à dire tesmoigner à toute la chrestienté son zele et ses justes intentions et en ce qui regarde le particulier de l'empereur, si les Hongrois et le prince de Transilvanieb Bethleem B C D E a ne se contentent de ce qui leur est offert de sa part nous retirerc nous nous retirerons a avec satisfaction puisqu'en tout ce qui a regardéd regarde a le bien de ses affaires nous n'avons e jamais E rien obmis pour les advancer et luy mesme confesse avec ses ministres qu'il a telle obligation au roy f royaume B qu'il recerchera tousjours les occasions dans lesquelles il pourra s'en revancher.

[2.] Les deleguez des princes unis sont icy arrivez plustost pour venir aux supplications tesmoigner leurs foiblessesg a Omis , h et D E chercher la grace que pour y faire paroistre de la resolution et moyens dei de la resolution et de la force pour a s'opposer au mal qui leur est preparéj dont ils sont menacez a . Ilz nous ont veu et en un mot toute leur deputation conciste à demander que le Palatinat soit mis en sequestre du landgrave dek C D E Omis Darmstatt et que si l'empereur ne leur veut accorder, qu'au moins il les asseure que abandonnant le Palatin et ses biens en proye des executeurs du ban comme ilz sont resoluz de faire, que leurs estats seront conservez et qu'il n'y entrera aucunes forces estrangeres. Nous vous envoyons copie de quelques propositions de tresves1 qui se sont faites par lesdits l sieurs B C D E a princes et l'electeur de Mayance et ledit landgrave den Darmstatt. Nous n'avons obmis à leur faire cognoistre la bonne volonté du roy que nous avons mesme tesmoignée à l'empereur suyvant ce qui nous en a esté prescrit. Mais nous ne jugeons pas enm par a san la D responce que ce soit uno une D a affaire preste ny qui depende de luy seul puisqu'il veut en conferer avec l'archiduc Albert, l'electeur de Saxe, le duc de Bavieresp les ducs de Saxe, Baviere B D E a ; les ducs de Saxe et de Bavieres C et ses autres confederez, disant toutesfois que si lesdits princes se contiennent en leur devoir queq B C D E Omis quand à present il ne sera rien innové contre eux.

Nous esperons que nostre sejour icy ne pourra plus durer et duquel nous vous donnerons advis par le premier ordinaire ce qu'r et en a attendants nous continuerons nos prieres pour la prosperité du roy et vous asseurerons que nous sommess et vous asseurerons en vostre particulier que nous sommes tres veritablement a

Monsieur

Vos bien humbles serviteurs

Charles de Valois

Preaux

t Vos & D E a