Des trois ambassadeurs à Puisieux
. — Lunéville
1. Réception des ambassadeurs à Nancy par le duc de Lorraine. 2. Report de la rencontre avec les princes unis et demande d'une mise en assemblée des électeurs ecclésiastiques pour faciliter la négociation. 3. Recherche d'un interprète et demande de régularisation de leur situation.
Duplicata
- l-1-A . BnF, fr. 15930: fol. 146-147.
Copies XVIIesiècle
- l-1-B . BnF, fr. 3972: fol. 28v-30r.
- l-1-C . BnF, NAF 7064: fol. 34r-35v.
- l-1-D . BnF, Dupuy 205: fol. 18v-19v.
- l-1-E . BnF, fr. 23560: fol. 34v-35v.
- l-1-F . BnF, fr. 23561: p. 63-65.
- l-1-G . BnF, fr. 7097: fol. 46v-48v.
Edition
- l-1-a Ambassade extraordinaire de messieurs le duc d'Angoulesme, comte de Béthune et de Preaux Chasteauneuf: envoyez par le roy Louis XIII vers l'empereur Ferdinand II et les princes et potentats d'Allemagne, en l'année MDCXX, Henri de Béthune [éditeur] [Paris: F. Preuveray], 1667: p. 59-60.
Sire
[1.] Nous escrivons au roy pour faire entendre à Sa Majesté ce que nous avons fait jusques icy au fait de nostre negociation. Et bien que par là vous soyez assez informé, nous avons jugéb Répété vous devoir faire celle cy en particuliera suffisamment instruit de toute chose, nous avons creu vous devoir escrire en vostre particulier a pour vous dire que nous avons esté favorablement accueillis et receulzc recueulis G de monsieur le duc de Lorraine, lequel mesme a voulu prendre la peine de nous venir recepvoir et remenerd remettre C D E F ; conduire dehors a hors la ville. Aussy nous nous sommes envers luy avec le plus de soin et d’affection que nous avons peu acquitez de nostre commission.
[2.] Nous avons trouvé à Nancy un gentilhomme envoyé vers nous de la part du duc de Wirtemberg pour nous asseurer que l'assemblée des princes unis est resolue à Heylbron ville impériale au premier jour du mois prochain mais il nous a fait cognoistre que ces princes seroient bien ayses que nous differassions à nous y rendre jusques au sixiesme pour se pouvoir veoir et concerter entre euxe conférer ensemble avec liberté a de leurs affaires, ce qui nous contraindra à sejourner trois jours à Strasbourg. Et d'autant que nous avons jugé grandement necessaire à l'advancement de nostre voyage que les electeurs f catholicques D eclesiasticques se voulussent assembler pour nous donner moyen de les veoirg afin que nous les peussions voir a en un mesme lieu aussy bien que lesditz princes unis, nous avons fait en sorte que ledit sieur duc de Lorraine a comme de luy mesme envoyé un gentilhomme vers eux pour moyenner ladite assemblée eth où il a nous doit revenir trouveri venir retrouver C D F dans le 8e du mois prochain audit Heylbron avec la resolution qu'auront prise lesdits sieurs electeurs et j nous informer par mesme moyen du a le lieu et jour qu'ils auront choisy.
[3.] De là nous donneront advis de tout au roy et à vous qui sçaurez aussy que nous avons appris que le Rheingrave 1 est destiné avec ses troupes pour demeurer en Alsace à la conservation du pais en cas que la guerre civile soit enk s'allume dans a toute l'Allemagne. Cependant nous vous dirons qu'ayant de Thoul envoyé à Metz les lettres du roy au sieur de Flavigny et à Praillon1, ledit de Flavigny nous est venu trouver à Nancy ainsy que nous luy avions mandé qui nous a dit ledit Praillon estre à Paris il y a six sepmainesl F Omis . De plus nous avons sceu que ledit Praillon ne peut servir d'interprete et que son pere estoit bien versé aux langues germaniques mais que cestuy ci n'a esté conservé en la charge d'interprete qu'en consideration des services du pere. Nous pourrons prendre un nommé Bernard passants à Strasbourg pour nous servir jusques en fin dem à la fin de D G ; à a l'assemblée des princes unis, mais n'estant catholique nous le renvoyrons de là et nous servirons des occasions qui se pourront offrir et que nostre soin et affectionn vigilance a pourront rencontrero fournir a à cet effect. Au reste nous vous suplions vous souvenirp ressouvenir D que par obeissanceq soumission aux volontez du Roi a nous sommes partis sans que nostre estat fut signé mais que maintenant nous le demandons par raison à commencer dès le premier apvril ainsy que nous ler B C D E F G Omis devons atendres justement attendre et espérer a des promesses qui nous ont esté faites et des services que nous rendons et esperons rendre de jour à autret rendrons dans la suite a .
Croyant qu'il vous plaira de prendrev entreprendre, corrigé en prendre D soin comme de ceux qui sont absens u nous persuadans que vous aurez bien agreable d'en prendre le soin et plus encore que la chose regarde des personnes a etw C D E F a Omis employez au service du roy avec beaucoup plus de despense que nous ne pensions nous mesmes et attendans cela de vostre bienveillancex qu'ils n'avoient eux mesmes presumé. En attendant cette grâce de vostre bienveillance et de vostre amitié a nous demeurons,
Monsieur
Vos bien humbles serviteurs