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DCCXIV

Confirmation de la propriété et possession de la terre et seigneurie de Touffou pour Jean de Cramaud, chevalier, et Orable de Montléon, [p. 340] sa femme, ladite terre à eux cédée par Renaud de Montléon, frère de ladite dame.

  • B AN JJ. 132, n° 81, fol. 45
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 21, p. 339-345
D'après a.

Charles, etc. Savoir faisons à touz, presens et avenir, que, oye la supplicacion à nous faicte de la partie de noz bien amez Jehan de Cramaut1, chevalier, et Orable de [p. 341] Montleon, sa femme, fille de feu Regnaut de Montleon, chevalier, jadiz sire de Toufou et maistre de nostre hostel, contenant que, ou temps que derrenierement le prince de Gales tenoit le duchié de Guienne pour le roy d’Angleterre, son pere, le dit prince pour ce que le dit feu [p. 342] Regnaut de Montleon2 estoit bon et loyal François, fist prendre et emprisonner ycellui de Montleon, et après pluseurs grans dommages qu’il lui fist faire de son propre corps, donna le lieu de Toufou et les appartenances à un Anglois appellé Jehan d’Angle3, chevalier, dit le bastart d’Angle, qui povoit valoir jusques à iiic livres tournois de rente, auquel don consenti le dit de Montleon, et oultre ce, le transporta, si comme l’en dit, au dit Anglois, pour doubte de pis avoir. Et aussi Jehan Ysoré4, chevalier du païs de Touraine, le quel se disoit avoir droit au dit lieu et appartenances, transporta au dit Anglois tout le droit qu’il povoit avoir au dit lieu et appartenances. Toutevoies par trait de temps, c’est assavoir quant le païs de Poitou, ou quel est assise la dicte terre, fu retourné à l’obeissance de monseigneur le roy, que Diex absoille, et à la nostre, [p. 343] le dit de Montleon reprist ycelle terre et d’icelle a joy et usé paisiblement jusques au jour de son trespas ; et après le dit trespas, en a joy Regnaut de Montleon, fil et heritier du dit feu Regnaut de Montleon5, qui depuiz l’a baillié à Jehan de Cramaut, chevalier, et à la dicte Orable de Montleon, sa femme, par certaine forme et maniere plus à plain contenue ès lettres sur ce faictes, et encores le dit Jehan de Cramaut et sa dicte femme, suer dudit Regnaut, [p. 344] en joissent sanz aucun empeschement. Mais pour ce que aucuns pourroient dire que tout ce qui estoit dudit Jehan d’Angle, qui estoit et moru obeissant et tenant le parti de nostre adversaire d’Angleterre, nous fu confisqué et acquis, et nous doit appartenir, et que ainsi la dicte terre est nostre et nous appartient par la confiscacion dessuz dicte, si comme par rigueur il se pourroit faire raisonnablement, nous, consideré ce que dit est et que, en hayne du dit monseigneur que Diex absoille et de nous, le dit de Montleon fu emprisonné, comme dessuz est dit et lui convint [p. 345] consentir au don et faire le transport dessuz dit aus diz Jehan de Cramaut et Orable, sa femme, pour eulz, leurs hoirs et successeurs, avons donné, quicté et cedé, donnons, quictons et cedons ou cas dessuz dit, de grace especial et de certaine science par ces presentes le dit ban et tout tel droit et action qui en ycellui nous puet et doit appartenir, pour cause ou occasion des choses dessuz dictes, à tenir ycellui lieu de Toufou et appartenances par les diz mariez perpetuelment, comme leur propre chose et heritage, tout en la forme et maniere comme le dit feu Regnaut de Montleon les avoit et tenoit et possidoit, au jour qu’il fu pris, et qu’il ala de vie à trespassement, comme dit est. Si donnons en mandement, par ces mesmes lettres, à noz amez et feaulz les gens de noz comptes à Paris, au bailli de Touraine et à touz noz justiciers et officiers, presens et avenir, et à chascun d’eulz, si comme à lui appartendra, ou à leurs lieuxtenans, que de nostre present don et grace facent et laissent joir et user paisiblement les diz mariez et chascun d’eulz, sans les empeschier ou souffrir empeschier au contraire. Et que ce soit chose ferme et estable à tous jours, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes lettres. Sauf en autres choses nostre droit et l’autrui en toutes. Donné à Paris, en nostre chastel du Louvre, le xiiiie jour de janvier l’an de grace mil ccc. iiiixx et sept, et de nostre regne le viiime.

Par le roy, messeigneurs le duc de Berry et le cardinal de Laon6 presens. Bordes.


1 La famille de Cramaud, Cramaut ou Cramaux était originaire d’auprès de Rochechouart et n’est guère connue que par le cardinal Simon de Cramaud. (Voy. ci-dessus, p. 319.) Le 24 avril 1374, Guy de Cramaut, chevalier, son fils Jean de Cramaut, écuyer, et la femme de celui-ci, Marguerite de Neuville, étaient appelants au Parlement contre Louis vicomte de Rochechouart, dont ils étaient sujets et féaux. Le sénéchal de Rochechouart les avait condamnés à l’amende dans un procès dont l’objet n’est pas indiqué. S’étant ravisés, ils déclarent se désister de leur appel et se soumettre au premier jugement. (Arch. nat., X1c 28.) Quel était le lien entre ces personnages et le cardinal ? On ne sait. Le fils même, malgré la similitude de prénom, ne paraît pas être le Jean de Cramaut, chevalier, dont il est question ici. Dans l’acte de vente de la terre de Sainte-Néomaye, faite au roi le 31 août 1387, à Loudun, par Jeanne de Bauçay, sont nommés parmi les procureurs de cette dame Pierre et Jean de Cramaut, chevaliers (Arch. nat., J. 187A, n° 30), le premier frère de Simon et père de notre Jean, suivant le P. Anselme, A. Du Chesne et les titres les plus authentiques. Pierre porta à la bataille de Poitiers la bannière du seigneur de Rochechouart. Son frère le prélat lui fit don par la suite de la terre de la Chapelle-Bellouin, qu’il avait acquise de Catherine de Maillé.

Jean de Cramaut, fils de ce Pierre, épousa, non pas en 1404, comme le dit Du Chesne (Hist. généal. des Chasteigners, p. 240), mais à la fin de 1383 ou au commencement de 1384, Orable, fille aînée de Renaud Ier de Montléon et d’Orable de Preuilly, qui lui apporta en dot la seigneurée de Touffou. (Voy. la note de la p. 343.) Orable de Montléon avait été mariée une première fois à Huet Odart, chevalier, seigneur de Mons, qui mourut au bout de deux ans de mariage, laissant un fils, Jean Odart, dont Jean de Cramaut fut le tuteur. (Op. cit., Preuves, p. 115.)

Guillaume de Mareuil avait légué par son testament 1.000 francs d’or aux Frères mineurs de Niort sur sa terre de Niort, qu’il fallut vendre pour exécuter le legs. Louis et Élie Buffet, écuyers, ses neveux et héritiers, trouvèrent un acquéreur dans notre Jean de Cramaut, moyennant le prix de 1.300 francs d’or. Cette terre comprenait des hébergements et maisons avec vergers, prés, clôtures, etc., à Niort, devant l’église de Saint-André (qui prirent par la suite le nom de fief Crémeau), des moulins et pêcherie sur la rivière de Sèvre, etc., plus le village de François en la châtellenie de Saint-Maixent, etc., etc. Du consentement de l’acheteur, il fut stipulé que Simon de Cramaut, alors évêque de Poitiers, aurait la jouissance et l’usufruit, sa vie durant, de ces diverses propriétés. (Traité conclu le 2 juillet 1386, homologué au Parlement le 10 du même mois, X1c 53.) L’année suivante, Jean de Cramaut servait sous le maréchal de Sancerre, dans les guerres de Guyenne, comme en témoignent : 1° un mandement daté de Niort, le 20 mars 1387 n.s., à Jean Le Flament, trésorier des guerres, de lui payer ses gages et ceux de sa compagnie comprenant un chevalier bachelier et dix-huit écuyers (Arch. hist. du Poitou, t. XX, p. 290) ; 2° une quittance desdits gages datée de la Rochelle, le 12 octobre 1387, et scellée du sceau de Jean de Cramaut, où l’on voit un « écu à la bande accompagnée de six merlettes en orle, penché, timbré d’un heaume couronné et cimé d’une tête de lion dans un vol, supporté par deux griffons. » (G. Demay, Invent. des sceaux de la coll. Clairambault, in-4°, t. I, p. 312.)

Il accompagna aussi le duc de Bourbon dans son expédition de Barbarie, en 1390. Pendant son absence, Pierre Pertseschausses, agissant comme sénéchal de Prahec pour Jean de Chalon, sieur d’Arlay, et Guy de La Trémoïlle, co-seigneurs, saisit un fief non nomme mouvant de cette châtellenie et appartenant au neveu de l’évêque de Poitiers, sous prétexte qu’il avait négligé d’en faire l’hommage. A son retour, Jean de Cramaut, seigneur de Touffou, réclama mainlevée de son fief, alléguant des lettres d’état qu’il avait obtenues pour toute la durée de son voyage. Sur le refus du sénéchal, il en appela au Parlement ; mais l’affaire s’arrangea à l’amiable. Un accord conclu le 4 janvier 1391 n.s. stipule que le demandeur renoncera à ses poursuites et que sa terre lui sera délivrée, aussitôt qu’il aura fait acte de foi et hommage (X1c 62). A son tour, le seigneur de Touffou fit saisir la terre de la Guillonnière, appartenant à Jean Bozier, bourgeois de Poitiers, située dans sa juridiction et relevant de son fief de la Galicherie, parce qu’on ne lui avait pas présenté le contrat de l’acquisition faite par Aimery d’Ayron, aïeul de Bozier, et qu’on ne lui avait point payé les droits de vente. Cette affaire se termina aussi par une transaction. Le bourgeois de Poitiers s’engagea à payer dans un mois 20 écus au seigneur de Touffou, et sa terre lui fut restituée. (Acte du 13 août 1396, homologué au Parlement le 30 décembre suivant, X1c 72, à cette dernière date.) L’année précédente, Jean servait en qualité de chevalier bachelier avec neuf écuyers de sa compagnie, sous le maréchal Boucicaut, comme on l’apprend d’une autre quittance de gages, aussi conservée parmi les titres scellés du fonds Clairambault.

En 1402, on retrouve Jean de Cramaut et sa femme en procès contre Itier de Martreuil, évêque de Poitiers, à cause de la tour et de la terre de Touffou. L’évêque réclamait le devoir qui lui était dû « à mutacion de seigneur » et accusait le seigneur de Touffou d’entreprises contre ses droits. Cramaut déclara que la terre lui appartenait en propre et non à cause de sa femme, affirmation dont acte fut donné à Itier de Martreuil, sur sa requête, par lettres du Parlement, le 14 juillet 1402 (X1A 49, fol. 59). Le 15 avril 1408, le maire de Poitiers fit saisir six pipes de vin que Jean de Cramaut, seigneur de Touffou, avait fait descendre à son hôtel, sans autorisation de l’échevinage. (Arch. municip. de Poitiers, M. 42, reg. 11, fol. 86 v°.) Enfin, en 1417, un jugement du sénéchal de l’évêque de Poitiers condamna Jean Peyroteau, dit des Barbelières, à déguerpir du moulin de la Ronde, faute du payement d’une rente de 38 mines de mouture et de deux mines de froment, due au même seigneur de Touffou. (Arch. de la Vienne, G. 207.) Le 19 juin de la même année, il fit hommage au duc de Berry pour divers usages qui lui appartenaient dans la forêt de Moulière. L’acte en fut produit, lors d’une réformation des forêts, par Jean Bellucheau, échevin de Poitiers, seigneur de l’hôtel des Arables à Bonneuil-Matours, autrement dit Crémault, le 30 août 1529, et transcrit sur un registre de la juridiction des eaux et forêts. (Arch. nat., Z1e 320, fol. 103.)

Nous avons découvert plusieurs autres documents intéressants pour la biographie de Jean de Cramaut, et entre autres le testament de son oncle le cardinal évêque de Poitiers, dont il fut l’héritier. Ils nous serviront à compléter cette notice, déjà longue, dans un autre endroit de cette publication. Si l’on en croit le P. Anselme, Jean aurait eu de son mariage avec Orable de Montléon deux filles : Jeanne, mariée : 1° à Jourdain Tizon, 2° à Aymar de Pressac ; et Marguerite, qui épousa : 1° Guillaume des Prez, 2° Bertrand Rataut. (Hist. généal., t. II, p. 44.) Toutefois A. Du Chesne dit, et avec raison, croyons-nous, que Jeanne et Marguerite n’étaient point les filles, mais les sœurs de Jean de Cramaut. (Hist. de la maison des Chasteigners, p. 240.)

2 Voy. la notice sur Renaud Ier de Montléon (tome IV, p. 354, note).

3 Sur ce Jean d’Angle, voy. id., p. 313 et 355, notes.

4 Jean Ysoré, seigneur de la Varenne, gendre de Guichard d’Angle et beau-frère de Jean, dit le bâtard d’Angle, a été de même l’objet d’une notice dans le précédent volume, p. 313, note.

5 Renaud II de Montléon succéda aux seigneuries de Touffou et d’Abain, et n’avait que dix-huit mois lorsque son père mourut. « A l’occasion de quoy, dit A. Du Chesne, Jean Ysoré, qui prétendoit divers droits sur Touffou, luy donna de grandes traverses et plus encore Jean de Cramaut, son beau-frère, qui s’empara du bien soubs couleur d’en avoir esté estably capitaine par le roy Charles VI, quoy que par des lettres de 1387 (celles que nous publions ici), il fait dire au roy que ce Renaut de Montléon, frère de sa femme, luy en bailla la possession. » (Hist. généal. de la maison des Chasteigners, in-fol., 1634, p. 240-241.) Quoi qu’en dise le savant généalogiste, ces lettres contiennent l’expression de la vérité, et Jean de Cramaut fut mis en possession de Touffou de la façon la plus régulière et la plus légale. L’acte de tutelle de Renaud II et une transaction conclue en conséquence en fournissent la preuve irréfutable. Le 2 mars 1387 n.s., Renaud de Vivonne, sire de Thors, sénéchal de Poitou, nomma tuteur de Renaud et de Béatrix de Montléon, enfants mineurs de Renaud Ier et d’Orable de Preuilly, leur parent (il n’est pas dit à quel degré), Lionnet de Montléon, sur la présentation et à la requête des parents et amis du défunt réunis. Ce conseil de famille se composait de l’abbé de Saint-Jouin de Marnes, de Guy de la Touche, Louvet de Billy, Alais de Brisay, Briand de Colombiers, Renaud de Mondion, chevaliers, Eschivart de Preuilly, Guillaume Aigret, Perrot de Couhé, Ringuet de Brisay, Jean de Targé et plusieurs autres. Dans cet acte il est expressément stipulé que le tuteur aura pour mission d’assigner sur la terre de Touffou la rente reconnue à Orable de Montléon par son père, lors de son contrat de mariage. C’est à ce titre que l’acte de tutelle est inséré dans le règlement de la dot de la fille aînée de Renaud Ier.

Ce traité conclu, pour éviter un procès imminent entre Jean de Cramaut pour lui et sa femme, d’une part, et Lionnet de Montléon, au nom des deux mineurs, Renaud II et Béatrix, porte la date du 20 juillet 1387. Il y est dit que, lors de son premier mariage avec feu Huet Odart, seigneur de Mons, Orable de Montléon avait eu en dot une rente annuelle de 100 livres, assise sur la terre de Villiers et la tour de la Grimaudière, plus 10 autres livres de rente. Quand elle épousa ensuite Jean de Cramaut, Renaud de Montléon, son père, lui fit les mêmes conditions, et le nouveau contrat était exactement le même que le premier, stipulant qu’après la mort du père, Villiers et la Grimaudière deviendraient la propriété absolue des époux. Simon de Cramaut, alors évêque de Béziers (c’est-à-dire de mars 1383 à juin 1384), oncle dudit Jean, se porta fort pour son neveu et promit de lui faire ratifier ce contrat, ce qui fut fait. Renaud le père vendit aussi au même Simon de Cramaut vingt livres de rente annuelle ; mais il mourut sans avoir assigné cette rente, non plus que les 10 livres complémentaires de la dot de sa fille aînée. En outre, les autres héritiers dudit Renaud, c’est-à-dire son fils et sa fille mineurs, tenaient de fait Villiers et la tour de la Grimaudière, et refusaient de s’en dessaisir, comme ils le devaient aux termes du contrat de mariage. Comme transaction, la terre et le fort de Touffou, y compris les dépendances et acquisitions nouvelles faites par Renaud Ier, furent substitués aux deux autres terres pour tenir lieu non seulement des 100 livres, mais encore des 10 livres complémentaires, et même des 20 livres de rente dues à Simon de Cramaut, sauf certaines réserves pour le cas où les époux décéderaient sans enfants. (Arch. nat., X1c 55.)

Du Chesne dit encore que Renaud II « étant venu en âge », après la bataille d’Azincourt où il avait été fait prisonnier, reprit Touffou sur son beau-frère avec l’assistance d’Olivier de Riz, de Brunet de Frozes, Louis de Marconnay, Jean de Montléon et frère Jean de Montfaucon, c’est-à-dire par la violence. Poursuivi pour ce fait par Jean de Cramaut et le cardinal de Cramaut, son oncle, le Parlement ordonna, en 1418, que Touffou serait saisi et mis en garde entre les mains du sieur de Prie. — En 1415, Renaud II avait trente-deux ans. S’il avait été lésé par le fait de l’occupation de Touffou par son beau-frère, il aurait été long à le reconnaître et à en tirer vengeance. Qu’il désirât, lui le chef de la famille, rentrer en possession de cette terre qui avait été considérée par ses aïeux comme leur principal fief, rien de plus naturel. Sans doute il négocia avec Jean de Cramaut à ce sujet, et de ces négociations sortirent des engagements qui, non ou mal exécutés, occasionnèrent une brouille, d’où résulta l’attaque sus-mentionnée, puis le procès au Parlement. Un arrêt rendu en 1429 fut favorable à Renaud de Montléon et lui restitua Touffou. Du moins il fit hommage pour cette seigneurie, en 1442, à l’évêque de Poitiers. On cite une transaction passée à Loudun, le 18 mars 1453, entre Renaud et sa sœur Orable, veuve de Jean de Cramaut, par laquelle il lui cède la terre de Chincé, « pour partage de tous ses droits. » (Du Chesne, op. cit., Preuves, p. 115). Si cette date est exacte, la veuve de Jean de Cramaut vécut jusqu’à quatre-vingt-dix ans.

6 Pierre Aycelin, cardinal de Montaigu, évêque de Laon de 1371 à 1385.