1 Louis bâtard du Maine, tige
des marquis de Mézières, comte de Saint-Fargeau, était seigneur
de Mézières-en-Brenne par don de son père en date de Poitiers,
le 10 mars 1465, de Sainte-Néomaye et de Chéneché en Poitou.
Dans son contrat de mariage avec Anne, fille de
Louis Ier de La Trémoïlle, comte de Benon,
vicomte de Thouars, prince de Talmont, seigneur de Sully,
Vierzon, etc., et de Marguerite d’Amboise, héritière de Thouars,
passé le 26 novembre 1474, il prend les titres de chambellan du
roi, gouverneur et sénéchal du pays et comté du Maine. (Coll.
dom Fonteneau, t. XXVI, p. 469 ; copie d’après l’original
conservé dans le chartrier de Thouars.) De Charles IV,
roi de Naples, Sicile et Jérusalem, son frère, il acquit par
acte daté du Mans, le 14 septembre 1475, les terres et
seigneuries de Montmirail, Authon et la Bazoche-Gouet, et
l’année suivante, d’Hardouin de Maillé, sr de la
Rochecorbon, la seigneurie de Ferrières en Touraine. Il fut en
1481 l’un des exécuteurs du testament de son frère, qui
instituait Louis XI son légataire universel, testa lui-même en
1488 et mourut avant le mois de mai 1489, laissant un fils, René
d’Anjou, seigneur de Mézières, marié à Antoinette de Chabannes,
dame de Saint-Fargeau, et une fille, qui épousa François de
Pontville, vicomte de Rochechouart. (Le P. Anselme, Hist.
généal., t. I, p. 235.) Des lettres patentes de Louis XI
autorisant Louis bâtard du Maine à relever les fortifications de
Sainte-Néomaye, le 27 mars 1469, sont publiées quelques pages
plus loin (n° MCCCCLVII). Il rendit aveu au roi de sa terre et
seigneurie de Chéneché, le 19 juin 1485. (Arch. nat., P. 1145,
fol. 146.)