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MDXXV

Rémission en faveur de Jean et Macé Mercier, frères, demeurant à Noyers-l’Abbaye, et de Julien Hubert, âgé de trente ans, leur beau-frère, demeurant à Port-de-Piles, tous trois cordonniers, coupables du meurtre d’un nommé Jean Cornet, qui leur avait cherché querelle dans une hôtellerie du bourg de Sauvage, où ils se trouvaient en compagnie de Jacquet Clemens, prévôt de Nouâtre1. « Donné à Tours, au mois d’aoust l’an de grace mil cccc. lxxiii, et de nostre regne le xiiie. — Ainsi signé : Visa, par le Conseil. D’Orchère. »

  • B AN JJ. 194, n° 361, fol. 202
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 38, p. 395
D'après a.


1 Jean Du Fou, sr de Rustrenan, chambellan de Louis XI, bailli et gouverneur de Touraine, frère d’Yvon Du Fou, était alors seigneur de Nouâtre, à cause de sa femme, Jeanne de La Rochefoucauld. Il obtint du roi des lettres patentes, données aux Montils, le 26 février 1467, lui conférant le droit de guet et de garde sur les habitants de ladite seigneurie, et d’autres, datées d’octobre 1469, établissant à Nouâtre un marché chaque semaine et quatre foires par an. (Carré de Busserolle, Dict. géogr., hist. et biogr. d’Indre-et-Loire, t. IV, p. 399.)