1 André
Ouvrart était décédé avant le 5 avril 1484 n.s. A cette date sa
veuve, Louise Voyer, et son fils Jean, qui se qualifie écuyer,
poursuivaient au criminel Guy de Rezay, sr de la Jarrie,
et ses officiers, qui s’étaient rendus coupables d’excès et
violences contre eux et leurs serviteurs. Depuis que la plainte
avait été portée au Parlement, ils avaient aggravé leurs voies
de fait, proféré des menaces de mort contre leurs adversaires,
envahi et mis au pillage un moulin leur appartenant et frappé le
meunier. La cour adresse au premier huissier sur ce requis
mandement de faire défense de par elle, sous les plus grandes
peines, à Rezay et à ses complices, de ne rien faire contre le
sauf-conduit accordé à la veuve d’André Ouvrart et à son fils,
et ne leur causer aucun préjudice pendant la durée du procès.
(Arch. nat., X2a 45, à la date.) L’on a vu ailleurs que
Jean Ouvrart, était aussi en procès vers cette époque contre
Antoine de Belleville (ci-dessus, p. 258, note). On peut en
mentionner un troisième, qu’il intenta, toujours au criminel et
pour excès et violences, à « Thelet d’Alebret, escuier », au
sujet duquel le Parlement adressa, le 18 mars 1485, un mandement
au lieutenant du sénéchal de Poitou au siège de
Fontenay-le-Comte (X2a 45), et rendit son arrêt
interlocutoire touchant le paiement d’une caution, le 22 mars
suivant. (Id., X2a 48, à la date.)