[p. 281]

MCCCCXCVI

Lettres portant anoblissement d’André Ouvrart, poitevin1.

  • B AN JJ. 201, n° 61, fol. 48
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 38, p. 281
D'après a.


1 André Ouvrart était décédé avant le 5 avril 1484 n.s. A cette date sa veuve, Louise Voyer, et son fils Jean, qui se qualifie écuyer, poursuivaient au criminel Guy de Rezay, sr de la Jarrie, et ses officiers, qui s’étaient rendus coupables d’excès et violences contre eux et leurs serviteurs. Depuis que la plainte avait été portée au Parlement, ils avaient aggravé leurs voies de fait, proféré des menaces de mort contre leurs adversaires, envahi et mis au pillage un moulin leur appartenant et frappé le meunier. La cour adresse au premier huissier sur ce requis mandement de faire défense de par elle, sous les plus grandes peines, à Rezay et à ses complices, de ne rien faire contre le sauf-conduit accordé à la veuve d’André Ouvrart et à son fils, et ne leur causer aucun préjudice pendant la durée du procès. (Arch. nat., X2a 45, à la date.) L’on a vu ailleurs que Jean Ouvrart, était aussi en procès vers cette époque contre Antoine de Belleville (ci-dessus, p. 258, note). On peut en mentionner un troisième, qu’il intenta, toujours au criminel et pour excès et violences, à « Thelet d’Alebret, escuier », au sujet duquel le Parlement adressa, le 18 mars 1485, un mandement au lieutenant du sénéchal de Poitou au siège de Fontenay-le-Comte (X2a 45), et rendit son arrêt interlocutoire touchant le paiement d’une caution, le 22 mars suivant. (Id., X2a 48, à la date.)