MCCCCLII
Rémission accordée à Pierre Denyas et à ses deux enfants, portant l’un et l’autre le prénom de Jean, « pouvres gens de labour, demourans en la paroisse de Merignac ou diocèse de Saintes, chargez de fames et d’enffens », coupables du meurtre d’un nommé Combret, à la suite [p. 139] d’une dispute qu’ils eurent ensemble au sujet du partage d’une pièce de terre, « au bout de laquelle avoit ung demy quart de terre ou environ, lequel lesdiz Denyas avoient prins du seigneur de Mareul1, et l’avoient desarté, defrisché et mis en labour … Si donnons en mandement au seneschal de Poictou, ou à son lieutenant à son siège de Nyort2, et à tous, etc. Donné à Tours, ou moys de janvier l’an de grace mil cccc. soixante huit, et de nostre règne le huitiesme ».
- B AN JJ. 197, n° 12, fol. 7 v°
- a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 38, p. 138-139