[p. 264]

MCCCCXCI

Lettres d’abolition octroyées à Poncet de Rivière, sr de Château-Larcher, et à Pierre d’Urfé.

  • B AN JJ. 196, n° 199, fol. 129 v°
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 38, p. 264-269
D'après a.

Loys, par la grace de Dieu roy de France. Savoir faisons à tous, presens et advenir, nous avoir receue l’umble supplicacion de Poncet de Rivière1, chevalier, et Pierre [p. 265] d’Urfé, escuier, seigneur dudit lieu, contenant que, durant les derrenières divisions et differens qui ont eu [p. 266] cours en nostre royaume, lesdiz supplians, mal conseillez et advertiz, ont adheré avec aucuns lors noz adversaires, [p. 267] rebelles et desobbeissans, et tenu party à nous contraire, en eulx declarant à l’encontre de nous, faisans guerre ouverte [p. 268] à nous et à noz subgectz, et commettant crime de felonnie et leze magesté envers nous. Pour doubte desquelx cas et doubtans rigueur de justice, ilz n’oseroient retourner ne seurement demourer et converser en nostre royaume, se noz grace et misericorde, etc. Pourquoy nous, ces choses considerées, qui voullons misericorde prefferer à rigueur de justice, ausdiz Poncet de Rivière et Pierre d’Urfé2, supplians, avons, de grace especial, plaine puissance et [p. 269]auctorité royal, aboly, quicté, remis et pardonné, abolissons, quictons, remettons et pardonnons tous les cas, crimes, mallefices et deliz que lesdiz supplians et chacun d’eulx ont faiz, commis et perpetrez à l’encontre de nous, nostre auctorité et magesté royal et la chose publique de nostre royaume, en quelque manière qu’ilz soient avenus et tout ansi que s’ilz estoient expressement declairez et devisez en cesdictes presentes, et sans ce qu’il soit besoing en faire autre declaration ; et de nostre plus ample et plus habondant grace, les avons restituez et restituons à leurs bons fames et renommées, et à tous leurs biens meubles estans en nature de chose et autres heritages et biens quelzconques. Et quant à ce imposons silence perpetuel à nostre procureur, present et avenir, et à tous autres. Si donnons en mandement, par ces mesmes presentes, à noz amez et feaulx conseillers les gens tenans et qui tiendront nostre court de Parlement, prevost de Paris, bailly de Vermendoys, Lyon, Chartres, Montargis et Berry, seneschaulx de Poictou, de Lymosin, Beaucaire et Thoulouse, et à tous, etc. Donné à Angers, ou moys d’aoust l’an de grace mil iiiiclxx, et de nostre règne le dixiesme.

Par le roy, messeigneurs les ducs de Guienne et de Bourbon3, le marquis du Pont, le sire de Craon, le vicomte de la Bellière, maistre Pierre Doriolle, general, et autres presens. De Cerisay. — Visa. Contentor. Rolant4.


1 Poncet de Rivière, chevalier, était seigneur de Château-Larcher en Poitou. (Voy. notre volume précédent, p. 104, note.) Il y a lieu de compléter ici, de préciser et même de rectifier certains renseignements donnés en cet endroit sur le rôle politique de ce personnage. La Chronique de Georges Chastellain raconte qu’il avait été page de Charles VII, que, lors de l’entrée de Louis XI à Reims, il fut chargé d’aller au devant de Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, et le « vint saluer emmy les champs à bannière close », et qu’après son sacre, le roi ayant ordonné six cents lances pour aller au pays de Liége, « y faire guerre et tous les maux et dommages que pourroient », afin de se venger du dessein qu’avaient eu autrefois les Liégeois de le livrer à son père, il mit à la tête de cette petite armée Poncet de Rivière avec Joachim Rouault et le sire de Crussol. Ce chroniqueur le qualifie de « gentil escuier et homme de grant bruit, lequel … estoit d’un troncq dont la fame avoit esté claire longuement ». (Kervyn de Lettenhove, Œuvres de Georges Chastellain. Bruxelles, in-8°, t. IV, 1864, p. 53 et 70. — A la première de ces références, l’éditeur, par suite d’une bizarre faute de lecture, le nomme Poncet d’Érime.) L’année suivante, pendant la campagne de Roussillon et de Catalogne, Amanieu d’Albret, sire d’Orval, l’un des chefs de l’expédition, étant mort, les deux mille hommes d’armes de sa compagnie, restés en Roussillon, commandés par son lieutenant, Poncet de Rivière, reçurent l’ordre de rejoindre les troupes qui opéraient en Catalogne et passèrent la frontière le 22 août 1462. Poncet entra dans Saragosse avec l’armée française, puis fut envoyé en ambassade au roi de Castille, pour conclure une trêve (janvier 1463). Le biographe de Gaston IV, comte de Foix, Guillaume Leseur, qui rapporte ces événements, fait ce portrait de Poncet de Rivière : « Bon chief de guerre, bel et adroit gendarme, grant homme et puissant et de sa personne courageux et vaillant. » (Guill. Leseur, Hist. de Gaston IV, comte de Foix, édit. H. Courteault, pour la société de l’hist. de France, 2 vol. in-8°, 1893, 1896, t. II, p. 154, 188, 192 ; voy. aussi J. Calmette, Louis XI, Jean II et la révolte catalane. Toulouse et Paris, 1903, in-8°, p. 149, 155, 160, 162, 405.) Notre personnage fut encore l’un des chefs de l’armée de Louis XI à Montlhéry, où il était à la tête des archers. (Commines, édit. de Mlle Dupont, t. I, p. 35.) Cependant il était entré en intelligence avec le comte de Charolais dès la fin de la ligue du Bien public, suivant l’auteur de la version interpolée de la Chronique scandaleuse. (Bibl. de l’École des Chartes, t. XVI, 1855, p. 419.) Privé, à cause de ces intrigues, du commandement de sa compagnie de cent lances, mais avec une indemnité de 2.500 livres (Quicherat, coll. des Doc. inédits, Mélanges hist., t. II, p. 469) et la charge de bailli de Montferrand (novembre 1465), il partit peu de temps après en pèlerinage à Jérusalem et à Sainte-Catherine du Mont-Sinaï (Journal de Jean de Roye, connu sous le nom de Chronique scandaleuse, édit. B. de Mandrot, t. I, p. 143-144), voyage auquel, sans doute, sa disgrâce ne fut pas étrangère.

On ne sait point exactement à quelle date Poncet de Rivière abandonna définitivement le service de Louis XI et se retira à la cour de Bourgogne. Jean Maupoint dit que ce fut au mois d’avril 1468. (Journal parisien, publ. par G. Fagniez, Mémoires de la Société de l’hist. de Paris, t. IV, p. 106.) Ce qui est certain, c’est que vers la mi-carême de cette année il était à Tours et qu’il prit part, quelques mois après, à la campagne de Charles le Téméraire contre Louis XI, dans l’armée bourguignonne. (Journal de Jean de Roye, t. I, p. 190, 212 ; Mémoires de Commines, t. I, p. 87, 88.) Il arriva à Péronne, ainsi que Pierre d’Urfé, au moment de l’entrevue du roi avec le duc de Bourgogne, et Commines rapporte que, pendant les pourparlers qui précédèrent le fameux traité, le duc requit Louis XI de consentir à y introduire un article en faveur de Du Lau, d’Urfé et de Poncet de Rivière, « et qu’il fust dit que leurs terres et estatz leur seroient renduz, comme ilz avoient avant la guerre ». Le roi ne s’en souciait nullement, et il répondit, avec son habileté coutumière, qu’il était prêt à accepter cette clause, si de son côté Charles voulait lui accorder la grâce du comte de Nevers et de M. de Croy. Il savait bien que le duc ne s’y résignerait pas, car il les haïssait profondément. En effet, cette proposition le rendit muet, et on en resta là. (Edit. de Mlle Dupont, t. I, p. 154, 199 ; t. III, p. 227, 229.) Il n’est donc pas juste de dire que les lettres d’abolition pour Poncet de Rivière et Pierre d’Urfé, dont nous publions ici le texte, leur furent octroyées à la prière du duc de Bourgogne, d’autant qu’à cette date d’août 1470, Louis XI faisait des préparatifs pour résister à une attaque probable de Charles le Téméraire qui, partisan d’Édouard d’York, venait de demander insolemment le renvoi du comte de Warwick venu en France pour négocier un traité d’alliance entre le roi et Henri VI d’Angleterre. C’était plutôt pour être agréable à son frère, le duc de Guyenne, que Louis XI avait amnistié Rivière et d’Urfé, celui-ci surtout qui était depuis 1465 le partisan avoué et dévoué du second fils de Charles VII. Le duc de Guyenne avait contribué récemment à un accommodement entre le duc de Bretagne et le roi, et les deux frères étaient au mieux pour le moment. D’ailleurs le nom du duc de Guyenne, tracé en tête de ceux qui souscrivirent ces lettres d’abolition, indique combien il y avait pris d’intérêt.

Au surplus, ces lettres ne paraissent pas avoir été suivies d’effet, ou cet effet en tout cas n’eut que bien peu de durée, celle tout au plus de la réconciliation du roi avec son frère. Bientôt Poncet recommença ses intrigues avec les ducs de Guyenne, de Bretagne et de Bourgogne. Le duc de Guyenne poursuivait à la fois l’organisation d’une nouvelle ligue féodale contre Louis XI et la conclusion de son mariage avec la fille de Charles le Téméraire. François II de Bretagne servait d’intermédiaire entre les deux autres ducs ; dans les instructions qu’il donna de Nantes, le 16 juillet 1471, à Poncet de Rivière qu’il envoyait vers le duc de Bourgogne, tant en son nom qu’au nom du duc de Guyenne, on lit que celui-ci « baillera son scellé pour soy joindre et allier avec mondit seigneur de Bourgogne et ses alliés, pour le favoriser, aider et employer sa personne et sa puissance, tant contre le roy nommement que autres quelzconques » et les contraindre à l’exécution des traités de Péronne et de Conflans, etc. (Voy. dom Plancher, Hist. de Bourgogne, t. IV, Preuves, p. 307 ; dom Morice, Hist. de Bretagne, Preuves, t. III, col. 225, texte abrégé.) Poncet, alors qualifié conseiller et chambellan du duc de Bretagne, fut de nouveau dépêché, le 17 avril 1472, vers Charles le Téméraire, en compagnie de Guillaume de Souplainville, maître d’hôtel du duc, pour réclamer son appui en faveur du duc de Guyenne, menacé par le roi d’être dépossédé de son apanage. (Instructions de cette date, données à Redon ; dom Morice, id., ibid., col. 240). La mort du frère de Louis XI, survenue peu après (25 mai 1472), ne changea rien à la situation de Poncet de Rivière ; il demeura au service du duc de Bretagne, et le roi de France eut un motif de plus de le tenir en suspicion et même de le considérer comme un ennemi mortel, on le verra dans un instant. Auparavant disons quelques mots du traité de la Victoire-les-Senlis, conclu le 9 octobre 1475, entre Louis XI et François II, ou du moins de l’article où il est question de Poncet et d’Urfé. M.J. Vaësen dit que les lettres d’abolition d’août 1470 y sont « rappelées pour les confirmer ». (Lettres de Louis XI, t. II, p. 307, note.) Ce n’est pas tout à fait exact. Après avoir promis d’une façon générale et réciproquement amnistie pleine et entière aux serviteurs et sujets des deux contractants qui se trouveraient compromis, l’article visé ajoute : « toutesfois au regard de Poncet de Rivière et de Pierre d’Urfé, le roy leur octroie lettres d’abolition, selon les modifications, forme et manière déclarées ès lettres sur ce faictes ». (Dom Morice, op. cit., t. III, col. 289.) Les termes employés impliquent une réserve qui ne pourrait être précisée que si l’on connaissait le texte des lettres annoncées. Il est plus que probable d’ailleurs que celles-ci ne furent jamais expédiées et qu’elles furent remplacées, en ce qui concerne Poncet, deux ans plus tard, par les lettres de grâce dont nous allons parler. Un passage d’une curieuse missive de Louis XI, adressée au comte de Comminges (Odet d’Aydie), datée de Tours, le 25 août 1476, prouve qu’à cette date le sire de Rivière n’avait pas encore obtenu son pardon : « Si ne dois pas estre trop content, dit-il, de la grant mocquerie que le duc (de Bretagne) me fait touchant messire Poncet. Au fort, puisquil ayme tant les empoisonneurs et qu’il les garde si chèrement, je mettray peine de recouvrer maistre Ythier Marchant, pour le lui envoyer … » (Lettres de Louis XI. édit J. Vaësen, t. VI, p. 85.) Pour bien comprendre cette phrase, il faut se rappeler qu’Itier Marchant, maître de la chambre aux deniers du feu duc de Guyenne, et Poncet de Rivière étaient véhémentement soupçonnés d’avoir pris part à une tentative d’empoisonnement dirigée contre le roi. Le 13 janvier 1474 n.s., vingt mois avant la signature du traité de Senlis, Jean Hardy, clerc et serviteur de cet Itier Marchant, avait été mis en état d’arrestation. Sous prétexte de venir traiter de la rentrée en grâce de son maître, à laquelle Louis XI paraissait tenir beaucoup (il lui avait fait faire de lui-même des propositions en ce sens), cet homme s’était introduit dans l’entourage du roi et avait tenté de séduire des officiers de cuisine de la cour, pour glisser du poison dans les mets destinés à la table royale. Dénoncé par ceux qu’il avait tenté de gagner à son criminel dessein, arrêté, jeté en prison, renvoyé devant une commission extraordinaire, mis à la torture à plusieurs reprises, il avait tout avoué. Il avait déclaré, en outre, que c’était Itier Marchant qui l’avait envoyé dans ce but d’empoisonner le roi, et que Poncet de Rivière, au courant de ce projet, l’avait encouragé. Le procès de Jean Hardy fut ensuite évoqué au Parlement qui, le 30 mars 1474, prononça l’arrêt condamnant le misérable a être écartelé et décapité, sa tête plantée sur une lance devant l’hôtel de ville de Paris, ses quatre membres portés en quatre des bonnes villes des extrémités du royaume, le corps brûlé et réduit en cendres sur la place de Grève, etc. Il fut exécuté le même jour. (B. de Mandrot, Journal de Jean de Roye, t. I, p. 303-309 ; A. Vitu, La Chronique de Louis XI, etc., in-8°, p. 58 et suiv. Voy. aussi d’autres détails dans Arch. nat., Z1 h 16, fol. 128, 141 et 143 v°.) Le procureur général continua les poursuites contre Poncet de Rivière et Itier Marchant ; le 4 mai 1474, il les fit décréter de prise de corps et, comme il les savait hors d’atteinte, à plusieurs reprises il ordonna de les ajourner à son de trompe et cri public, sous peine de bannissement. (Arch. nat., X2a 40, fol. 147.) Ils ne se laissèrent pas prendre et ne comparurent pas davantage. Alors la cour les jugea par contumace. Le procureur général requit contre eux deux la peine capitale ; néanmoins l’arrêt ne condamna Poncet qu’au bannissement à perpétuité et à la confiscation de corps et de biens envers le roi. Depuis le sire de Rivière fit des démarches pour faire reconnaître son innocence. François II, duc de Bretagne, envoya à Louis XI des ambassadeurs spéciaux, le « suppliant et requerant de recevoir et faire recevoir ledit Poncet à soy justifier et purger dudit cas à luy imposé par la confession dudit Jehan Hardy, dont il se dit pur et ignocent ». Finalement, pour toute justification, le roi se contenta d’un serment solennel prêté par Poncet de Rivière, en présence du comte de Comminges, à ce commis exprès en l’église Saint-Lô près d’Angers, sur le fragment de la vraie croix, « de non avoir esté consentant, participant, adherant, complice ne coulpable desdiz poisons … » et en conséquence de ce serment, il lui fit délivrer des lettres de rappel de ban, cassant, annulant et abolissant l’accusation, les procédures, l’arrêt et tout ce qui avait été fait contre lui en cette matière, lettres datées du Plessis-du-Parc, le 31 octobre 1477. L’original de ce précieux document, dont la transcription ne se trouve pas sur les registres du Trésor des Chartes, est conservé aux Arch. nat., sous la cote K 72, n° 102. Nous rencontrerons, encore une fois au moins, Poncet de Rivière dans le prochain volume, à l’occasion de l’autorisation qui lui fut accordée au mois de mars 1478, de relever les fortifications de Château-Larcher, que Louis XI avait fait raser.

2 Pierre II, seigneur d’Urfé, de la Bastie, de Saint-Géran-le-Puy, etc. en Forez, fils de Pierre Ier et d’Isabeau de Chauvigny, avait embrassé, en 1465, le parti de Charles, duc de Berry (depuis duc de Guyenne) et reçut de lui un commandement en Normandie, quand Louis XI eut cédé cette province à son frère. (Quittance du 24 oct. 1465.) Il servit aussi le duc de Bretagne, qui le créa son chambellan et grand écuyer de Bretagne. Nous avons vu, dans la note précédente, qu’il se trouva à Péronne pendant l’entrevue du roi et de Charles le Téméraire ; il prit part, dans l’armée de ce dernier, à l’expédition de Liége. Aussi ne fut-il pas compris dans l’amnistie stipulée par le traité de Péronne. (Mémoires de Comminés, t. I, p. 154, 182, 199.) Malgré l’abolition d’août 1470, d’Urfé ne cessa de se montrer hostile à Louis XI et il poussa, en 1472, le duc de Bourgogne à lui faire la guerre. Le même Commines raconte que le roi acheta des lettres que le sr d’Urfé avait écrites au roi d’Angleterre. (Id., ibid., p. 271, 316, 317.) Sous Charles VIII, au contraire, il fut en pleine faveur. Nommé grand écuyer de France par lettres données à Blois, le 4 novembre 1483, puis sénéchal de Beaucaire après la mort du sr du Lau, il prit part à l’expédition de Naples, quoiqu’il la désapprouvât, combattit à Fornoue et débloqua le duc d’Orléans, assiégé dans Novare par le duc de Milan. Pierre d’Urfé se démit de sa charge de grand écuyer au mois de septembre 1505 et mourut le 10 octobre 1508. (Le P. Anselme, Hist. généal., t. VIII, p. 496 ; J. Vaësen, Lettres de Louis XI, t. IV, p. 257.)

3 Sur Charles de France, duc de Guyenne, et Jean II, dit le Bon, duc de Bourbon, cf. ci-dessus p. 55, note 1, p. 172, note 1. Les autres noms de la souscription sont identifiés aussi en d’autres endroits du volume : Nicolas d’Anjou, fils du duc de Lorraine, marquis de Pont-à-Mousson (p. 250, note) ; Georges de La Trémoïlle, sire de Craon (p. 55, note 4) ; Tanneguy du Châtel, vicomte de la Bellière (p. 124, note 2) et Pierre Doriole, p. 125, note 1.

4 Ces lettres ont été publiées une première fois par Mlle Dupont parmi les pièces justificatives de son édition des Mémoires de Commines, in-8°, t. III, 1847, p. 269.