CLXXXVII
Mandement à Hugues de Bauçay d'aller rejoindre le comte de Valois à Amiens, le jeudi avant la Pentecôte (23 mai), pour une expédition sur la frontière de Flandres.
- B AN JJ. 35, n° 70, fol. 23 v° et JJ. 36, n° 68, fol. 26 v°
- a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 13, p. 4-5
Philippes, par la grace de Dieu, rois de France. A nostre amé et feal le seigneur de Bauçay, salut et amour. Nous [p. 5] entendons que nostre très cher et amé frère K. comte de Valois1, lequel pour certainnes besoignes s'en vet ès marches de Flandres, vous prie par ses lettres que vous, le juesdi devant la feste de Penthecoste prochaine venant, soiez à lui, à Amiens, en armes et en chevaus, si souffisanment comme vous porrez ; et, comme nous, pour le fet de nostre guerre de Flandres, vous aions mandé, requis et prié par nos lettres, ou devons avoir fait, que vous soiez à Arras au quinziesme jour de ce mois de juing, si apparellié comme à vous appartient, nous qui voulons que nostre dit frère s'en voist en ces parties acompaignié convenablement aussi comme il convient, vous requerons et prions si acertes comme nous povons que vous, si chier comme vous avez l'amour de nous, au jour et au lieu devant dit, où le dit nostre frère requiert vostre presence, soiez en toutes manieres si appareillié souffisanment en armes et en chevaus comme plus pourrez, pour aler avecques lui ès parties dessus dites, et de tant avanciez la semonse que nous vous en avons faite d'estre à Arraz, si que nous soions plus tenuz à vous. Donné à Paris, le vendredi en la feste de l'Invencion Sainte Croiz [m. ccc. iii 2].