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CCXCI

Amortissement d'une rente de trente sous donnée par Simon Lion aux frères de la maladrerie de Saint-Gilles près de Jard.

  • B AN JJ. 74, n° 567, fol. 337
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 13, p. 229-230
D'après a.

Jehan etc., duc de Normandie, conte d'Anjou et du Maine. Savoir faisons à touz, presenz et avenir, que comme Symon Lion, povre et miserable personne nous ait humblement supplié que, comme pour avoir son vivre en la maladerie de Saint-Gile, prez de Jart, il ait donné et vuille donner aus freres et aus suers de la dite maladerie trente soulz tournois de rente perpetuel, et les diz freres et suers ne le vuellent recevoir ne trouver lui son vivre, se il ne pourchace envers nous que nous vuillons et octroyons, de nostre grace, que yceuls freres et suers puissent la dite rente tenir et posseoir perpetuelment, sanz la mettre hors de leurs mains, nous, pour Dieu et en aumosne, vousissions faire et octroyer au dit suppliant la grace dessus dite ; nous adecertes, inclinans à la dite supplicacion, voulons et octroyons, de grace especial et en aumosne, par ces presentes lettres, que les diz freres et suers de la dite maladerie, qui à présent sont et seront pour le temps avenir, puissent les dites trente soulz de rente, hors fié et justice, tenir et posseoir perpetuelment, sanz estre contrains de les vendre, aliener ou mettre hors de leurs mains, ou à paier pour ce à nous ou à noz successeurs finance aucune. Et pour ce que ce soit ferme chose à touz jours, nous avons fait mettre nostre seel à ces presentes. Donné à Saint Germain en Laye, l'an de grace mil ccc. quarante et deux, ou mois d'avril.

[p. 230] Du commandement du roy, par monseigneur le duc, à la relacion de l'aumosnier. P. Caisnot.

Sine financia. Justice.