[p. 46]

CCXIX

Provisions de l'office de receveur du roi en Poitou et en Saintonge, accordées à Guillaume Amblard.

  • B AN JJ. 54A, n° 373, fol. 24 v°
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 13, p. 46-47
D'après a.

Item dominus [rex] concessit Guilleimo Amblardi1 officium receptoris seu thesaurarii Pictavensis et Xantonensis [p. 47] senescalliarum, quamdiu placuerit domino nostro regi, ad vadia et emolumenta consueta, amoto abinde quolibet alio detentore. Datum die xvi. maii, anno Domini m. ccc. xvii.

Per Guidonem Florencii et Martinum de Essartis, P. Barrière.


1 Un acte de vente inséré dans les registres du Trésor des chartes, à la date de mai 1318, constate que Guillaume Amblard acquit du roi, moyennant huit cents livres, un hébergement avec des dépendances considérables en vignes, vergers et autres terres, situé à Laleu, près la Rochelle, qui provenait de Guy de Berjon, autrefois garde du sceau royal à la Rochelle. Celui-ci l'avait cédé au roi, en déduction d'une amende de 1,000 livres, à laquelle il avait été condamné par les enquêteurs royaux en Saintonge. Il tenait lui-même cette propriété de Robert de Chambon (JJ. 56, n° 261, fol. 117). On conserve encore dans les layettes du Trésor des chartes deux actes relatifs à ce personnage. Le premier est un échange fait au nom du roi Guillaume de Mailleroue, dit Bernardeau, et sa femme, étant tenus de payer annuellement au receveur du roi une somme de 140 livres pour la ferme de la prévôté de Montreuil-Bonnin, traitèrent à ce sujet avec Guillaume Amblard ; pour racheter cette rente, ils firent abandon entre ses mains de deux moulins à eau, dits les moulins de Mailleroue, à Ayron, et d'un moulin à vent, nommé le moulin, Jobertet. (Acte du 17 mars 1324 [n. s.], J. 192A, n° 60.) Ils n'avaient cédé pour cet échange qu'une part de ces moulins et vendirent le reste au roi, le samedi avant la Saint-Michel 1332 (J. 181 B, n° 76). Le second est un contrat de vente, faite au roi par Guillaume Amblard, de sa part d'une rente qu'il possédait avec Jean de Tournepise sur la châtellenie de Montreuil-Bonnin, le 16 mai 1331 (J. 180, nos 3 et 4).