DCCCXXXV

Rémission accordée à Jean Josselin, d'Azay-le-Brulé, qui avait participé à Laignes au meurtre d'un malfaiteur dangereux nommé Turpelin, « larron, pilleur et robeur et qui pour piller, et rober poursuyvoit les routes », dans la châtellenie de Saint-Maixent1. Paris, août 1397.

  • B AN JJ. 152, n° 123, fol. 74
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 24, p. 287
D'après a.


1 Nous avons déjà publié dans le volume précédent les textes de deux lettres de rémission accordées à des complices de ce meurtre, l'une en faveur de Jean Cholet, le 9 août 1389, l'autre en faveur de Simon Sabourin, août 1389. Les faits y sont rapportés, à peu de chose près, de la même façon. Il suffit par conséquent d'engager le lecteur à se reporter à notre tome V, p. 387 et 389. — Notons seulement que Jean Josselin est nommé Joulin dans les lettres d'août 1389 (qu'il fallait sans doute lire Jocelin), et que celles de 1397 nomment en outre parmi les compagnons de celui-ci, qui résolurent de débarrasser le pays de ce malfaiteur : Jean Billaut, Barthélémy Ferrant, Jean Pageraut et un autre Jean Josselin, clerc. Dans ces dernières, la date du meurtre est rapportée au mois d'octobre 1390, ce qui ne peut être, les premières rémissions étant d'août 1389 et fixant les faits au mois d'octobre 1387, preuve qu'il faut quelquefois n'accepter les dates fournies par ces sortes ae documents que sous le bénéfice d'un contrôle sévère