introduction

Les lettres de rémission prennent une place de plus en plus importante dans notre publication. On peut se rendre un compte exact de cette progression. Tandis que le premier volume en contenait une seule, le second sept, le troisième quarante-six, le quatrième vingt-sept, le tome V en renferme quatre-vingt-dix-sept et celui-ci cent vingt, sur les cent cinquante documents qui y sont imprimés.

Avant de noter les renseignements spéciaux que l'historien peut recueillir dans notre nouveau volume, il nous semble utile de présenter quelques observations sur les lettres de rémission, envisagées comme actes de la grande chancellerie, sans nous livrer toutefois à un examen approfondi de toutes les particularités que l'on y pourrait signaler.