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MDXCIII

Rémission en faveur de Jean Embasmat1, écuyer, seigneur des Vestisons en Angoumois, possédant entre autres domaines, avec « tout droit de dismes et mesmement d’aigneaulx naissans », la seigneurie du Breuil en la paroisse de Benest2. S’étant querellé avec Jean Gerbault3, qui lui contestait ses droits et l’injuriait, « tout esmeu il luy donna de son espée sur la teste tellement que le sang en sortit » oubliant qu’il « avoit autresfoiz eu de luy asseureté par devant nostre seneschal de Poictou ou son lieutenant … Si donnons en mandement au seneschal de Poictou, etc. Donné à Paris, ou moys de juing l’an de grace mil cccc. soixante dix sept, et de nostre règne le xvime ».

  • B AN JJ. 206, n° 1114, fol. 241 v°
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 41, p. 160
D'après a.


1 La nouvelle édit. du Dict. des familles du Poitou mentionne quelques membres de la famille Ambasmat ou Embasmat, qui habitait sur les confins du Poitou et de la Basse Marche ; mais Jean, écuyer, sr des « Vestisons » n’y figure pas.

2 Ce personnage paraît bien être le même que Jean Gerbault, seigneur de Bregeons, cne de Nérignac (Vienne), qui périt, en 1494, assassiné par sa femme, Marie de Saint-Savin et ses deux fils Louis et Guillaume Gerbault, avec la complicité de son beau-père Galehaut de Saint-Savin, écuyer, sr de la Tour-aux-Cognons. Il a été question de cette affaire dans le vol. précédent (Arch. hist., t. XXXVIII), p. 310, note.

3 L’on a vu ci-dessus (p. 155 note) que Benest était compris dans les limites de la sénéchaussée de Poitou.