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MDCLXXX

Rémission donnée en faveur de Louis Ojart, écuyer, remplaçant son père au ban et l’arrière-ban du Poitou sous le commandement du sr de Bressuire qui avait assisté sinon pris part à une rixe entre deux de ses compagnons d’armes, Gilles Le Bascle et Nicolas Gendrot, à Arnay en Bourgogne où avaient été envoyés les nobles du Poitou, rixe qui se termina par la mort dudit Le Bascle.

  • B AN JJ. 207, n° 63, fol. 30
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 41, p. 421-428
D'après a.

Loys, etc. Savoir faisons à tous, presens et avenir, nous avoir receue l’umble supplicacion de Loys Ojart1, escuier, homme de guerre, contenant que après le ban et arrière-ban crié de par nous ceste présente année ou païs de Poictou, le père d’icellui Loys Ojart qui est homme noble, vivant noblement, né et extraict de noble lignée, fit mettre sus en habillement de guerre ledit Loys, son filz aisné, pour nous servir ou lieu de lui ou fait de nosdictes guerres, pour ce qu’il n’est pas homme qui de sa personne y peust servir. Lequel Loys Ojart fut receu par nostre ami et feal conseiller et chambellan le sire de Bressuyre, capitaine ou lieutenant general pour nous des nobles et autres dudit païs de Poictou qui ont acoustumé de servir esdictes guerres. Il s’en partit avec les autres nobles dudit païs de [p. 422] Poitou et se trouva ung jour de jeudi ou mois de avril derrenier passé, près le village d’Arnay soubz Viteau ou païs de Bourgogne, en la compaignie du Roy de Quanarie2 qui avoit la charge de partie des nobles dudit pais de Poictou soulz ledit seigneur de Bersuire. Et quant ledit Roy de Quanarie fut près ledit villaige d’Arnay avecques sadicte compaignie, il les fit logier par fourriers et fut baillé ledit villaige d’Arnay pour trois bandes ou chambrées pour les logier et fournir de vivres tant qu’ilz seraient oudit villaige. L’une desquelles bandes ou chambrées estoit ung nommé Jacques de Montournois3, le seigneur des Bouchaulx et de la Riviere avec leurs serviteurs, qui povoient estre en [p. 423] nombre de neuf à dix chevaulx, l’autre bande ou chambrée estoit feu Gilles Le Bascle, les gens et serviteurs de Loys Le Voyer4, chevalier, qui povoient estre en nombre de dix à douze chevaulx ou environ. Et l’autre bande ou chambrée estoit Nicolas Gendrot5, escuier, chief de ladicte chambre, Raffaël Garreau, son serviteur, Guillaume Luysler, Jehan Ganne6, son nepveu, ledit suppliant et ung nommé Pierre Symon. Et tantost après que lesdictes trois bandes furent arrivées oudit villaige d’Arnay, ledit de Montournois, ledit feu Gilles Le Bascle, que que soit ses gens et aussi ceulx dudit Le Voyer, chevalier, se rendirent et trouvèrent au logis ouquel estoient descenduz lesdiz Gendrot et suppliant, et illec departirent ledit villaige avecques les manans et habitans d’icellui les plus egallement qu’ilz peurent, et tellement que chacun se tint pour contant de son logeys, et en ce faisant fut dit entre eulx que l’un d’eulx ne fourrageroit point le logis de l’autre en quelque manière que ce feust. Et le samedi emprès penultime jour dudit mois d’avril, environ heure de midy l’une des femmes et hostesse desdiz Gendrot et suppliant, qui leur estoit demourée, entre autres pour les fournir, se trahit par devers eulx, en eulx complaingnent et disant qu’elle les avoit fourniz et pourveuz, avec ceulx de leur chambrée, au mieulx qu’elle avoit peu, et que par ce moien ledit feu Le Bascle ne autres de sa compaignie ne la devoit point fourrager ne prandre aucune chose en sa maison, ainsi qu’il avoit esté apointé entre eulx, mais que ce non obstant icellui feu Le Bascle et autres de sa compaignie qui estoient logez au logeys Sainct Anthoine, [p. 424] estoient oudit villaige d’Arnay, desquelz elle ne savoit autrement les noms, avoient fourragé sa maison et avoient prins et emporté neuf poulles, qui estoit tout ce qu’elle en avoit, en priant et requerant iceulx Gendrot et suppliant et aussi leurs compaignons qu’ilz allassent et envoyassent par devers ledit Le Bascle pour lui faire rendre et restituer sesdictes poulles. Et le lendemain qui fut le derrenier jour dudit mois d’avril, vint derechief ladicte femme par devers lesdiz Gendrot et supliant, ainsi qu’ilz disnoient, pour les prier et requerir qu’ilz lui faissent rendre et restituer sesdictes poulles. Et tout incontinant survint illec le varlet de l’oste desdiz Gendrot et suppliant qui leur dist que les gens et serviteurs dudit feu Le Bascle lui avoient osté sa bourse en laquelle avoit de l’argent, et aussi sa sainture à laquelle estoit atachée ladicte bourse. Et en disant lesdictes parolles iceulx Gendrot et suppliant et leursdiz compaignons disdrent entre eulx que ledit Le Basle estoit fort oultrageux et qu’il les prisoit bien peu, et delibererent entre eulx d’aller par devers lui, pour le prier et requerir de rendre et restituer lesdictes poulles, sainctures et bourse. Et ce fait, ledit Guillaume Luysler dist ausdiz Gendrot et suppliant qu’il yroit voulentiers, et ledit suppliant dist audit Luysler qu’il yroit avecques lui, ce qu’ilz firent tout incontinant qu’ilz eurent disné et qu’ilz furent levez de table. Et en allant, passèrent par le logis dudit de Montournois, parlèrent à lui et lui dirent qu’ilz alloient veoir se ledit Le Bascle rendroit lesdictes poulles, bourse et saincture. Lequel de Montournois leur dist qu’il n’avoit pas fait son devoir d’avoir fait les choses dessus dictes. Et ce fait, lesdiz suppliant et Luysler se partirent du logeis dudit de Montournois et s’en allèrent au logeys d’icellui feu Le Bascle, où ilz le trouvèrent et avecques lui ung des gens de sa chambrée, lesquelz s’en venoient devers la porte pour sortir hors de leur logeys. Et incontinant que lesdiz suppliant et Luysler furent arrivez et qu’ilz eurent salué [p. 425] gracieusement icellui Le Bascle, icellui feu Le Bascle leur dist telles parolles ou semblables : « Dieu vous gard » ; et ce fait ledit suppliant dist audit feu Le Bascle qu’ils estoient venuz par devers lui, pour le requerir qu’il fust son plaisir de rendre ou faire rendre et restituer lesdictes poulles et que la bonne femme à qui elles estoient estoit venue par devers eulx plourant et soy complaindre de ce qu’on lui avoit prins et fourraigé ses dictes poulles, en disant oultre ce, qu’elle s’en plaindroit au capitaine. Et après ce, icellui feu Le Bascle fit responce audit suppliant qu’il en y avoit dessus illec pris soulz ung rouelyon d’abeilles et qu’il les avoit monstrées à ladicte bonne femme, mais qu’elle lui avoit dit qu’elles n’estoient pas des siennes. Et après plusieurs parolles gracieuses eues entre eulx, ledit feu Le Bascle doit ausdiz suppliant et Luysler qu’ilz estoient bien pour soupper et avoient des quanetons sauvaiges qu’il avoit prins et qu’il vouloit aller veoir s’il en pourroit encores prendre. Et tantost après lediz supliant et Luisler, et aussi icellui feu Le Bascle se departirent de la maison où estoient logez icelui feu Le Bascle et ses compaignons, et en descendant l’eschelle, ledit de Montournois estant devant ladicte maison, dist telles parolles ou semblables : s’ilz y tournoient veoir s’ilz trouveroient des quanetons sauvaiges ; lequel feu Le Bascle lui fit responce que oy et qu’il y failloit aller. Et lors ledit Gendrot, qui estoit illec survenu, dit audit feu Le Bascle, par manière de joyeuseté et esbatement, telles parolles ou semblables : « Si vous savez aussi bien prendre les quanetons sauvaiges comme les poulles, il n’en demourroit point après vous. » Et tout incontinant icellui feu Le Bascle et trois ou quatre autres de ses aliez et complices, armez et embastonnez de haches, espées à deux mains et javelines, vindrent impetueusement contre ledit Gendrot, en lui disant par icellui feu Le Bascle telles parolles ou semblables : [p. 426] « Que veulx tu faire ne dire des poulles ? » Lequel Gendrot lui fit response tout gracieusement que ce n’estoit pas bien fait de les avoir prinses, veu que la femme à qui elles estoient lui estoit demourée pour les fournir et pourveoir en porter des vivres qui leur estoient necessaires. Et souldainement icellui feu Le Bascle et sesdiz compaignons saillirent et passèrent ung russeau d’eaue qui estoit entre eulx et sortirent sur icellui Gendrot en lui disant par parolles rigoureuses en jurant et detestant le nom de Dieu qu’il feroit assavoir audit Gendrot s’il estoit poullailler ; et tenoit icellui feu Le Bascle son espée toute nue en sa main. Et lors icellui Gendrot, voiant que ledit feu Le Bascle et ses compaignons ainsi armez et embastonnez que dit est s’aprouchoient si fort de lui, commença à soy retirer et fouyr, en leur disant qu’ilz ne se approuchassent point et que s’ilz se essairoient à le oultrager ou batre, qu’il se deffendroit. Mes tout ce non obstant ledit feu Le Bascle et sesdiz compaignons suivirent tousjours plus fort que devant ledit Gendrot en renoyant et detestant le nom de Dieu qu’ilz le mettroient [à mort] avant que le jour departist, en criant à haulte voix : « Dessus ce ribault, tués le ! » Et alors ledit Gendrot se print à fuir et en fuyant trouva ledit Raffaël on chemin, qui avoit une javeline en sa main ; laquelle il print hativement et lui bailla son espée qu’il avoit et gecta son manteau, afin qu’il peust mieulx fouir et evader la fureur dudit feu Le Bascle et de sesdiz compaignons ; et de fait s’enfuyt jusques dedans une grange estant assez loing d’illec, qu’on dit appartenir à ung nommé Hugues Milot, oste dudit de Montournois. Et quant il fut presque entré en l’uisset de ladicte grange, l’un des compaignons dudit feu Le Bascle lui bailla ung estoc d’une grant javelline qu’il avoit en sa main par le cousté senestre, en telle maniere que si ledit Gendrot n’eust eu ses brigandaines, il l’eust tué. Et quant ledit Gendrot fut au dedans de ladicte grange, voyant que [p. 427] ledit feu Le Bascle et sesdiz compaignons le suivoient si fort, en renoyant et detestant le nom de Dieu qu’ilz le tueroient, fut contrainct pour doubte de sa vie, de garder l’uisset de ladicte granche, afin que icellui feu Le Bascle et sesdiz compaignons n’entrassent dedans et qu’ilz ne le tuassent. Et en ce faisant il vit que icellui feu Le Bascle et sesdiz compaignons, qui avoient espées toutes nues en leurs mains, javelines et haches s’efforçoient de tout leur povoir d’entrer en ladicte grange, pour laquelle il gecta ung estoc ou deux de sadicte javeline qu’il avoit en sa main par l’uisset de ladicte grange, pour cuider tousjours empescher que les dessusdiz n’y entrassent ; en quoy faisant icellui feu Le Bascle couppa presque tout à travers le manche de ladicte javeline. Et pour ce que icellui feu Le Bascle et sesdiz compaignons avoient ja rompu l’uysset de ladicte grange et que icellui Gendrot vit qu’il ne povoit plus fouir ne garder qu’ilz n’y entrassent et qu’il ne fust murtry et occis en icelle grange par icellui feu Le Bascle et sesdiz compaignons, dist par plusieurs foiz que, s’il y entroit, qu’il le blesseroit ; lequel feu Le Bascle s’efforçoit tousjours d’y entrer. Quoy voyant, ledit Gendrot, voulant tousjours garder icellui feu Le Bascle qu’il n’y entrast, gecta ung estoc ou deux, dont il frappe ung coup seullement de ladicte javeline ledit Le Bascle ou cousté dextre ; et incontinant icelui feu Le Bascle fit une grant roue de sadicte espée en l’entour de lui, en frappant sur ceulx qui estoient illec près et mesmement sur lesdiz suppliant et Luisler, tellement qu’il les blessa très henormement, c’est assavoir ledit suppliant en l’espaulle droite et icellui Luisler ou braz senestre et en plusieurs autres parties de son corps, tellement qu’il en est perdu et mutillé à jamès. Et incontinant que icellui Gendrot vit qu’il avoit blessé icellui feu Le Bascle, il s’en sortit de ladicte grange, et adonc en icelle icellui feu Le Bascle tenant sadicte espée toute nue en sa main, cuidant y trouver ledit Gendrot, et quant il vit qu’il [p. 428] ne le povoit trouver, s’en retourna frappant sur ceulx qu’il trouvoit illecques près, mesmement sur lesdiz suppliant et Luisler ; lequel suppliant s’enfouyt et osta d’illec le plus tost qu’il peut, sans aucunement frapper ne bailler aucuns coups ne collies à icellui feu Le Bascle ; mais une heure après ou environ ledit Le Bascle alla de vie à trespas du coup que lui avoit baillé ledit Gendrot, et ce par deffault d’estre pensé, gouverné ou autrement. Et combien que ledit suppliant ne fust aucunement cause du debat et noise qui fut entre ledit Gendrot et icellui feu Le Bascle, et qu’il ne se fust trouvé illec fors seullement pour paciffier lesdiz question et debat, et qu’il ne frappast aucunement icellui feu Le Bascle, et qu’il n’ait esté aucunement cause du cas advenu, et neantmoins icellui suppliant, doubtant rigueur de justice, se absenta parce qu’il estoit present audit cas, de ladicte armée et du païs, et n’y oseroit bonnement regner (sic) pour doubte que ou temps avenir ou lui voulist [faire] aucune question et demande, se nostre grace et misericorde ne lui estoient sur ce impartis, en nous humblement requerant que, attendu que ledit suppliant ne fut aucunement cause des question et debat, qu’il ne frappa aussi aucunement icellui feu Le Bascle, il nous plaise sur ce lui octroyer et impartir nosdictes grace et misericorde. Pour quoy nous, etc., voulons, etc., audit suppliant avons quicté, remis et pardonné et par la teneur des presentes, quictons, remettons et pardonnons le fait et cas dessus dit avec toute peine, etc., en mettant au neant, etc. Et l’avons restitué, etc. Et sur ce imposons, etc. Si donnons en mandement par ces mesmes presentes au seneschal de Poictou à son siège de Thouars et à tous, etc., que de noz presens grace, etc., ilz facent, etc. Et afin, etc. Sauf, etc. Donné à Tours, ou mois de mars, l’an de grace mil cccc. quatre vings et de nostre regne le vingtiesme.

Ainsi signé : Par le roy, à la relacion du Conseil. Disome. — Visa. Contentor. Texier.


1 Nous avons rencontré précédemment plusieurs membres de la famille Ojart ou Oujart (parfois même Ogeard, comme on va le voir), dont le plus ancien à notre connaissance est Jean Ojart, membre du conseil du sire de Parthenay dès 1360, sénéchal de Thouars en 1377. (Arch. hist. du Poitou, t. XXIV, p. 94 note.) Simon Ojart, mort en 1430, se qualifiait chevalier, seigneur du Bois-aux-Ojars. Il ne nous est pas possible de déterminer le lien de parenté qui existait certainement entre ce dernier et Louis Ojart, écuyer, dont le père était, suivant toute vraisemblance, Guillaume Ojart, capitaine de Thouars à la fin de l’année 1491, qui se fit remplacer au ban du Poitou, réuni sur l’ordre du roi, par Jacques de Beaumont, sire de Bressuire, aux mois de novembre et décembre de cette année par son autre fils « Pierre Ogeard ». Quant à Louis, il est inscrit aussi sur les rôles de cette convocation, en qualité d’homme d’armes, remplaçant Jean Rouault, de la Rousselière, « qui est de fort ancien âge » (Roolles des bans et arrière-bans de la province du Poictou, Xaintonge et Angoumois, Poictiers, 1667, in-4°. Réimpr. Nantes, 1883, p. 65 et 71).

2 Quel est le personnage désigné ainsi ? Nous avons pensé tout d’abord qu’il pouvait s’agir d’un descendant de Gadifer de la Salle, le conquérant, avec Jean de Bethencourt, des îles Canaries (Arch. hist. du Poitou, t. XXI, p. 141, 259), mais on ne sait même pas s’il laissa des héritiers de son nom et par qui fut recueillie sa succession. Ce ne serait donc qu’une hypothèse bien vague. D’autre part, on lit dans une histoire généalogique de la noblesse de Touraine : « Hardouin Le Bâcle, qui a continué la lignée, épousa par contrat du 20 novembre 1519, Jeanne de La Voirie, de maison illustre de Touraine, des seigneurs de Lavauguyon et du Petit-Thouars. Cette dame avoit pour frère un grand homme de mer, lequel se rendit maistre des isles de Canaries où il commanda en qualité de vice-roy, l’espace de plus de vingt ans ». (L’Hermite-Souliers, Inventaire de l’histoire généalogique de la noblesse de Touraine, in-fol., p. 344.) Nous donnons cette indication pour ce qu’elle vaut, sans dissimuler que si cette date de 1516 est exacte, il eût fallu une grande différence d’âge entre la sœur et le frère pour que celui ci pût déjà en 1480 être qualifié roi des Canaries. Nous ne connaissons pas d’ailleurs de généalogie de la famille de La Voirie, le prénom même de ce frère nous échappe. Sur les rôles du ban et de l’arrière-ban du Poitou, on trouve trois membres de cette famille. Louis de La Voyrie, de la châtellenie de Thouars, qui seroit son homme d’armes, Mathurin de La Voyrie, de la châtellenie de Parthenay et Jean de La Voyrie, de la châtellenie de Mortagne, tous deux en qualité d’archers. (Roolles des bans et arrière-bans de la province du Poictou, etc., Poictiers, 1667, in-4°, Réimpr. Nantes, 1883, p. 53, 65 et 71.) L’on connaît aussi un Rolland de La Voyrie, « seigneur de Thouars », auquel, en récompense de ses services de guerre. Louis XI, par lettres données à Mortagne, le 27 décembre 1472, fit don de quinze arpents de terre en pâturages, six entre le bourg de Lerné, le lieu de Montpensier, et Seuilly l’Abbaye en la châtellenie de Chinon. (Arch. nat., JJ. 197, n° 295, fol. 160 v° et 166).

3 Cf. les renseignements réunis sur différents membres de cette famille dans notre t. X. (Arch. hist. du Poitou, t. XXXV, p. 121-122, note, 382, note.) Quant à Jacques de Montournois, nommé ici, nous n’avons rien trouvé de particulier sur son compte.

4 Alias Voyer ; voy. ci-dessus, p. 376 et note.

5 Nicolas Gendrot obtint personnellement des lettres de rémission pour ce meurtre au mois d’août 1480. Elles sont imprimées à leur date (p. 337 ci-dessus) avec quelques notes sur ce personnage.

6 Jean et Colin Ganne, de la châtellenie du Blanc, se présentèrent au ban de novembre-décembre 1491, mais furent renvoyés dans leurs foyers « parce qu’ils sont pauvres ». (Roolles des bans et arrière-bans de Poictou, p. 75.)